La crise de la démographie médicale ne fait plus de doute pour personne. Les disparités géographiques sont en cause, de même que la désertion de certaines spécialités, jugées par les jeunes comme trop peu rentables ou confrontées à trop de difficultés. Concernant les ophtalmologistes, si rien n’est fait rapidement, l’Assurance maladie prévoit que l’offre de soins sera largement déficitaire dès 2008. Pire, pour Marc Brodin, professeur de santé publique à l’hôpital Bichat et président du conseil scientifique de la Cnamts, la demande de soins en ophtalmologie devrait croître de 20 % dans les vingt prochaines années.