1 – La Démographie affole les tutelles

Les différentes alertes portées par les syndicats sur les difficultés à plus ou moins long terme sur la démographie médicale semblent tout à coup affoler les dirigeants.
Face à cette peur panique, il faut rappeler quelques éléments.
Globalement, la France ne manque pas de médecins. Leur répartition géographique et par spécialité s’est fait de manière anarchique, souvent pour fournir de la main d’œuvre hospitalière, qui passait ensuite dans le secteur libéral.
Actuellement, la non attractivité d’une région ou d’une spécialité réside pour l’essentiel dans la pénibilité, l’environnement professionnel et personnel, la charge de travail (problème récurrent de la permanence des soins) et le risque professionnel en terme de responsabilité civile.
Tous ces facteurs doivent être intégrés avant de penser aux mesures à prendre.

2 – La démographie et le maintien des médecins en place: une aide forte est nécessaire

On a du mal à comprendre alors qu’aucune mesure vraiment incitative n’a été mise en place et évaluée, que déjà on parle de mesures coercitives.
Il faut d’abord permettre le maintien du tissu médical actuel : régler rapidement le problème de la permanence de soins en évitant la surcharge de travail qui devient intolérable, appliquer des mesures incitatives (sociales et fiscales) permettant le maintien des médecins en place, faire en sorte que ces mesures ne soient pas limitées dans le temps, permettre des regroupements de ceux qui le souhaitent, etc.
D’abord donc se mettre à l’écoute de médecins installés et de leurs problèmes.

3 – La démographie et le conventionnement

Les mesures souvent préconisées n’ont pas encore fait l’objet d’un début de réalisation.
La validation de médecins collaborateurs, la régulation pour la permanence de soins, l’aide à l’installation avec de vrais plans au financement pérenne et suffisant, etc. attendent toujours de faire partie de l’arsenal.
Devant un tel retard, comment faire confiance aux futures mesures annoncées.
On peut même envisager des honoraires différents (tels que ceux qui existent pour les indemnités kilométriques qui s’appliquent différemment selon les lieux d’exercice).
Ces mesures ne sont pas uniquement du ressort de l’Assurance Maladie mais plutôt doivent être accompagnées par les collectivités locales, qui sont les représentants des habitants qui désirent maintenir leur niveau sanitaire.
On ne peut lier le conventionnement au lieu futur d’exercice, sous peine de voir les jeunes praticiens se réfugier dans les emplois salariés.
Au moment où on obtient une revalorisation de la médecine générale par une formation initiale rénovée, il est question de créer des contraintes à l’installation. Paradoxe.
Il ne faudrait pas que, de fait, la médecine générale devienne le dernier choix pour l’examen classant à cause de la perte de la liberté d’installation.

4 – Vers une hausse moindre des dépenses ?

Alors que l’année 2002 avait enregistré une hausse quasi historique des dépenses de 7,5%, la hausse pour 2003 est de 6,6%.
Une fois de plus, le ridicule de l’ONDAM est confirmé par son dépassement. La difficulté de maintenir un objectif crédible dans le cadre d’une évaluation des besoins de soins de la population.
La baisse d’une année sur l’autre ne permet pas de dire que le malade sécu est guéri.
La représentation nationale a voté un ONDAM encore dépassé, comme est dépassée cette vision comptable des soins.

5 – Le C.N.P.S. et la réforme de l’Assurance Maladie

Le Centre National des Professions de Santé a fait part de son intérêt pour les conclusions du Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance Maladie.
Mais dans un communiqué de presse, le C.N.P.S. met en évidence l’absence de la responsabilité de l’hôpital public dans le rapport du Haut Conseil.
Dès la semaine dernière, nous exprimions notre inquiétude sur cette absence de sagacité à l’endroit de l’hôpital.
Bravo au C.N.P.S. et à son Président d’appuyer là où ça fait mal.

6 – Nominations au Conseil National de Formation Médicale Continue

L’Arrêté de constitution du Conseil National de Formation Médicale Continu est paru.
Cette structure va pouvoir se mettre au travail pour valider les organismes de formation et permettre enfin à celle-là de se mettre en place.
La présence du Docteur Elisabeth ROUSSELOT-MARCHE dans ce Conseil réjouit toute l’UNOF.
Connaissant sa rigueur intellectuelle, nous sommes certains que chacun au-delà des clivages appréciera sa présence. Un retour à l’équilibre logique.

7 – Séminaire FORMUNOF OGC 2004 :

FORMUNOF vous propose des formations validées, indemnisées 15C/jour soit 600 € par séminaire :

 “Régulation des appels” les 27 et 28 Février 2004 à RENNES

 « Stratégie diabète type 2 » les 5 et 6 mars 2004 à MARSEILLE et les 8 et 9 octobre 2004 au HAVRE

 « Prise en charge risque vasculaire » : 2 et 3 avril 2004 à MARSEILLE

 « Handicaps » : 10 et 11 décembre à PARIS

Contact : FORMUNOF 79, rue de Tocqueville 75017 PARIS

Tél. : 01.43.18.88.30 Fax : 01.43.18.88.31

E-mail : formunof@csmf.org

8 – Le site UNOF : www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

9 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 300 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.

Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSU.MED INFO : www.assumed.net


SYNTHESE DES PRODUITS DE LA M.A.C.S.F. en PREVOYANCE ET ASSURANCE-VIE


PREVOYANCE:

Le « Nouveau Plan de Prévoyance » des médecins, et spécifique pour eux, avait été lancé en 1979 par Assu.med, association à but non lucratif, satellite de la C.S.M.F. D’année en année, les C.A. successifs d’Assu.med, avec notre Partenaire, la M.A.C.S.F., ont permis de compléter, au fil des ans le produit initial, de l’adapter aux besoins et demandes de nos sociétaires ; et ce, afin qu’il soit toujours moderne et à la pointe du progrès. Les nouveautés bénéficient automatiquement aux anciens souscripteurs.

Particulièrement complet, il est actuellement ouvert :

 aux étudiants en profession de santé, à partir de la 2ème année (plan minimal),

 aux médecins libéraux avec ½ tarif , les 3 premières années d’installation (P04),

 aux médecins salariés,

 aux médecins hospitaliers (P05) et aux P.A.C..

Il couvre les risques : décès, invalidité (rente et capital), rente éducation des enfants rente conjoint, doublement/triplement en cas d’accident, indemnités journalières (A, B, Frais professionnels), frais médicaux, assistance.

Depuis 2000, il inclut les « accident de la vie ».
Faites le bilan actuel de votre couverture, étudiez vos besoins, demandez un devis (gratuit), comparez et….faites des économies !

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE:

ASSURANCE-VIE :
Elle complète, par « capitalisation », la retraite C.A.R.M.F. par « répartition » , obligatoire.
Les « anciens » avaient souscrit au « Livret de Prévoyance », actuellement fermé au nouveau souscripteurs, mais, remplacé par :
Le R.E.S. (Retraite Epargne Santé) en Francs, en euros depuis 2002 : vous versez comme vous voulez, le rapport a été de 6, 35% en 99 -2000–2001 ; pour 2002, il se situe encore à +5,28%, après 2 années de grand marasme boursier ! Vous pouvez retirer des « avances », retirer tout ou partie lors de votre retraite, transmettre, après décès, hors fiscalité.

En 99, il était classé 2ème sur 101 produits étudiés. En 2001, il continue à se situer en tête pour le rendement des 15 grands Contrats d’Assurance-Vie passés au crible par la presse financière.

Le R.E.S. « Loi Madelin », à cotisations fiscalement déductibles, sera, lui, servi la retraite venue, en rente . Ouvert, maintenant aux autres professions libérales, il peut, lui-même devenir un Contrat Multi-support :

R.E.S. MEDI-PROFIL-AVENIR : composé de : Sicav médi actions (90%CAC40 et Eurostoxx , 5à10% de FCP à risque), de médi convertible de la zone euro, et de FCP medi court terme, produit sans risque. Il a 3 profils :

 Dynamique ; (à 45 ans) : profil « tonus » : 70%actions, 20% obligations, 10%en F.

 Equilibré : (50-55ans) :profil « harmonie » 50% id 25à30% id 20à25 en F.

 Sécuritaire : (60ans) : profil « détente » : le poste action tend vers Zéro R.E.S.

Plan Epargne Entreprise : Loi Fabius.

Tél. : 0 810 40 80 20 (No Azur)

www.macsf.fr

********

La Dépendance : Contrat SAFIR de l’AG2R
Tél. : 01 43 95 51 37 ; Site internet: www.ag2r.com

Dr Guy Kurtzemann

**********

UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille

79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31

Web : www.unof.org

Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org