1 – La reconnaissance de la médecine générale : enfin !

Le D.E.S. de Médecine Générale officiellement reconnu. Voulue et soutenue par l’UNOF depuis l’origine, cette réforme est une vraie révolution.
La médecine générale, une spécialité comme une autre, avec ses spécificités, nous le savions.
Maintenant, tout est prêt pour accompagner la réforme de l’Assurance Maladie et de permettre une vraie valorisation de tous les médecins par une Nomenclature transversale et une réelle Coordination des soins.
Ce combat, qui a longtemps paru un peu abscons aux médecins généralistes en exercice, permettra de faire feu de tout bois pour montrer la place de la médecine de famille au même niveau que les autres spécialités.
Sans cette reconnaissance, on continuait dans la condescendance.

2 – Diagnostic du Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance Maladie : l’unanimité.

Quand il s’agit de dire que rien ne va plus dans le système d’Assurance Maladie, tout le monde semble d’accord.
On va rapidement voir que les solutions diviseront les différents acteurs.
Les options politiques, syndicales et autres intérêts vont vite entraîner des clivages.
La mise en place d’un système solide et solidaire nécessitera le déploiement de moyens suffisants pour ce qui relève du financement collectif.
Les vrais défis résident dans le périmètre du remboursable et dans le rôle de l’Assurance Maladie.
S’il s’agit de traiter toutes les dépenses de Santé, leur évolution ne sera pas freinée car elles représentent une évolution naturelle des sociétés évoluées.
La solidarité n’a pas pour objet le remboursement de toutes les demandes de santé, y compris les plus abracadabrantesques.
Il faudra donc définir un panier du soins remboursable, afin de permettre un financement pérenne et supportable par la société.
Sur ce point, qui demandera du courage, nous verrons les vrais différences.

3 – La coordination des soins comme solution.

Parmi les solutions avancées par le Haut Conseil, un point particulier : la coordination des soins.
La pertinence du trajet du patient dans le système paraît devoir prendre sa place progressivement dans l’esprit des gestionnaires.
Il ne s’agit nullement pour nous de transformer le médecin de famille en « gate keeper », qui donnerait des bons de consultation spécialisée aux patients.
Chacun comprendra que cela va nettement à l’encontre de la reconnaissance de notre profession, en faisant des médecins généralistes des officiers de Santé.
La coordination des soins devra valoriser chacun des médecins qui enrichira le dossier du patient, et permettre au médecin traitant de faire la synthèse.

4 – Quand, pour certains, le Secteur 2 ne concerne plus que les spécialistes.

Devant l’immobilisme du système actuel et malgré leur signature de la Convention Généralistes, certains décident de soutenir la demande d’ouverture du Secteur 2 pour les médecins spécialistes.
Les masques tombent. Il n’y a pas beaucoup de cohérence dans tout cela. Et on comprend mieux la signature d’une convention séparée puisque les objectifs pour les deux grands groupes professionnels ne sont plus les mêmes.
Devant la difficulté d’obtenir le moindre amendement du système dans sa forme actuelle, on assiste à une fuite en avant en prenant en compte toutes les revendications.
Quel est l’avenir dans le Secteur 2 pour les médecins de famille ? Pourquoi ne le demander que pour les spécialistes ?
La reconnaissance du travail des médecins, que ce soit des Généralistes et des Spécialistes, dépend du financement collectif. La reconnaissance financière du mérite des uns et des autres ne peut pas seulement reposer sur la possibilité contributive individuelle de quelques patients, car les limites en seront vite atteintes et les prix seront tirés vers le bas.

5 – Liberté d’installation : pas trop vite en besogne !


Le Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance Maladie a dénoncé l’installation anarchique des médecins, que ce soit par spécialité ou sur le territoire.
La tendance actuelle serait d’imaginer des mesures plus ou moins contraignantes afin « d’orienter » le médecin dans ce qui serait utile pour la population.
Nous sommes encore loin d’avoir épuisé toutes les mesures incitatives qu’une telle ambition nécessite.
Si le problème démographique se doit d’être abordé, il ne pourrait l’être qu’avec toute l’adhésion de la profession, au risque d’avoir un effet contraire à celui escompté.
La pérennisation des médecins installés par une amélioration de leur qualité de vie, la mise en place de structures de remplacement aidées, le compagnonnage que permet la formation des jeunes étudiants, l’aménagement global du territoire, sont des pistes à explorer, avant tout mesure coercitive.
Manier la seule contrainte serait une erreur fatale qui ne ferait qu’accroître les inégalités et écarter les jeunes médecins de la médecine praticienne.

6 – Séminaire FORMUNOF 2004 :

Séminaire FORMUNOF – OGC 2004 :

“Régulation des appels” les 27 et 28 Février 2004 à RENNES

Contact : FORMUNOF – 79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. : 01.43.18.88.30, Fax : 01.43.18.88.31

E-mail : formunof@csmf.org

7 – Le site UNOF : www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !


Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 300 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

10 – ASSU.MED INFO : www.assumed.net

SYNTHESE DES PRODUITS DE LA M.A.C.S.F. en PREVOYANCE ET ASSURANCE-VIE


PREVOYANCE :

Le « Nouveau Plan de Prévoyance » des médecins, et spécifique pour eux, avait été lancé en 1979 par Assu.med, association à but non lucratif, satellite de la C.S.M.F. D’année en année, les C.A. successifs d’Assu.med, avec notre Partenaire, la M.A.C.S.F., ont permis de compléter, au fil des ans le produit initial, de l’adapter aux besoins et demandes de nos sociétaires ; et ce, afin qu’il soit toujours moderne et à la pointe du progrès. Les nouveautés bénéficient automatiquement aux anciens souscripteurs.

Particulièrement complet, il est actuellement ouvert :

 aux étudiants en profession de santé, à partir de la 2ème année (plan minimal),

 aux médecins libéraux avec ½ tarif , les 3 premières années d’installation (P04),

 aux médecins salariés,

 aux médecins hospitaliers (P05) et aux P.A.C..
Il couvre les risques : décès, invalidité (rente et capital), rente éducation des enfants rente conjoint, doublement/triplement en cas d’accident, indemnités journalières (A, B, Frais professionnels), frais médicaux, assistance.
Depuis 2000, il inclut les « accident de la vie ».
Faites le bilan actuel de votre couverture, étudiez vos besoins, demandez un devis (gratuit), comparez et….faites des économies !

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE :

ASSURANCE-VIE :
Elle complète, par « capitalisation », la retraite C.A.R.M.F. par « répartition » , obligatoire.
Les « anciens » avaient souscrit au « Livret de Prévoyance », actuellement fermé au nouveau souscripteurs, mais, remplacé par :
Le R.E.S. (Retraite Epargne Santé) en Francs, en euros depuis 2002 : vous versez comme vous voulez, le rapport a été de 6, 35% en 99 -2000–2001 ; pour 2002, il se situe encore à +5,28%, après 2 années de grand marasme boursier ! Vous pouvez retirer des « avances », retirer tout ou partie lors de votre retraite, transmettre, après décès, hors fiscalité. En 99, il était classé 2ème sur 101 produits étudiés. En 2001, il continue à se situer en tête pour le rendement des 15 grands Contrats d’Assurance-Vie passés au crible par la presse financière.

Le R.E.S. « Loi Madelin », à cotisations fiscalement déductibles, sera, lui, servi la retraite venue, en rente . Ouvert, maintenant aux autres professions libérales, il peut, lui-même devenir un Contrat Multi-support :

R.E.S. MEDI-PROFIL-AVENIR : composé de : Sicav médi actions (90%CAC40 et Eurostoxx , 5à10% de FCP à risque), de médi convertible de la zone euro, et de FCP medi court terme, produit sans risque.

Il a 3 profils :

 Dynamique ; (à 45 ans) : profil « tonus » : 70%actions, 20% obligations, 10%en F.

 Equilibré : (50-55ans) :profil « harmonie » 50% id 25à30% id 20à25 en F.

 Sécuritaire : (60ans) : profil « détente » : le poste action tend vers Zéro R.E.S.

Plan Epargne Entreprise : Loi Fabius.

Tél. : 0 810 40 80 20 (No Azur)

www.macsf.fr

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La Dépendance : Contrat SAFIR de l’AG2R Tél. : 01 43 95 51 37 ; .www.ag2r.com
Dr Guy Kurtzemann

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille

79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31

Web : www.unof.org

Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org