1 – Réforme de l’Assurance Maladie : un calendrier « serré »

Dès vendredi, le rapport du diagnostic partagé sera remis au Ministre de la Santé.
Ce dernier convoquera une réunion type « Grenelle de la Santé » qui permettra de regrouper les institutions qui participeront à la discussion sur la réforme.
Après deux mois de discussion, un nouveau « Grenelle de la Santé » pour commencer à élaborer à la suite le texte de Loi qui sera soumis au Conseil des Ministres de mi-juin.
Le projet sera présenté à l’Assemblée Nationale début juillet qui ferait une Loi d’accréditation qui permettrait de légiférer par Ordonnance.
Le rythme s’accélère donc, ce qui peut faire redouter une réforme superficielle et surtout axée sur les difficultés financières, avec peut-être un retard à l’allumage sur les réformes purement structurelles.
La période estivale va nécessiter une grande vigilance sous peine d’avoir une rentrée douloureuse.


2 – Réforme de l’Assurance Maladie : le diagnostic partagé oublie l’essentiel.

En représentant la moitié des dépenses d’Assurance Maladie, l’Hôpital Public se tire bien de l’observation faite de son activité.
Principal animateur du « toujours plus pour moi, rien pour les autres », sans aucune contrainte d’AcBUS ou autres prescriptions de génériques, l’hôpital public est épargné.
Chacun sait pourtant les transferts de prescriptions qui se font depuis l’hôpital en direction de la médecine ambulatoire. Souvent pour le bien des patients.
Il s’agit là d’une vision d’avenir qui correspond à la demande de la population dans son désir de trouver dans sa proximité tous les soins qui lui sont utiles.
Alors, pourquoi continuer à refuser une fongibilité des enveloppes entre le secteur public et privé de manière à gérer au plus près la dépense de soins en souplesse.
Une partie de la résolution du déficit réside dans cette question : qui aura le courage de s’attaquer au problème de la gestion de l’hôpital public ?

3 – Permanence des soins : ne pas confondre revenus nets et bruts.

Une fois de plus, une mauvaise polémique s’est faite jour dans l’interview du Ministre de la Santé dans « Le Quotidien du Médecin ».
Comparant le revenu d’un médecin hospitalier en regard des demandes de 60 € de l’heure pour les régulateurs ou les effecteurs de la permanence de soins libérale, le Ministre a trouvé nos demandes disproportionnées.
Nous pouvons admettre qu’un fonctionnaire, même de haut rang, puisse ne jamais s’être intéressé à la problématique du revenu net et du revenu brut des libéraux. On le conçoit bien moins d’un représentant d’une majorité qui se dit libérale.
Comparer les deux rémunérations, cela veut dire qu’il faut rajouter aux revenus du médecin hospitalier, les charges sociales, le repos compensateur, les congés payés et les autres avantages sociaux, telle la durée du travail ou la prise en compte par l’employeur de la Responsabilité Civile Professionnelle (dont on connaît le caractère inflationniste actuel).
Toutes choses égales par ailleurs, on se rendra vite compte que le médecin libéral n’est sûrement pas un privilégié quand il réclame une juste rémunération … et lui reprend son travail le lendemain matin !

4 – Congrès de l’I.S.N.A.R. : quel tonus chez nos jeunes carabins !

L’Intersyndicale Nationale Autonome des Résidents (I.S.N.A.R.) organisait donc son congrès ce week-end à La Rochelle.
Résolument tourné vers la médecine du 21ème siècle, ce congrès leur a permis d’aborder le problème de la formation et de la mise en place des outils pour la vraie révolution de ce début de siècle, à savoir la reconnaissance de la médecine générale avec la réforme des études médicales.
Premiers cette année à se présenter à l’examen de l’Internat, examen classant national, ils seront les premiers à sortir internes en médecine générale, aspirant aux mêmes droits que leurs confrères spécialistes.
Actuellement, ceux qui sont engagés dans le système veulent des moyens afin d’effectuer un sixième semestre « en situation » de la meilleure qualité possible.
Un vibrant hommage a été rendu à l’un des leurs récemment disparu dans un accident de voiture.
Au-delà de cette émotion, nous avons bien entendu leur discours sur la juste reconnaissance de la médecine de famille.
Un vrai débat s’est instauré sur une vision moderne de la qualité de travail mais aussi de la qualité de vie du médecin.
Du sang nouveau pour la profession, avec une réelle volonté de prise de responsabilité, voilà qui est plus que rassurant.

5 – Le Décret de transmission des données aux U.R.M.L. serait signé !

Le suspense s’achèverait-il ? Des informations venant des milieux autorisés laisseraient à penser que le Décret, qui permettrait aux Unions Régionales de Médecins Libéraux de pouvoir posséder une information partagée avec l’Assurance Maladie, serait signé.
Outre l’anecdote presque comique d’un accouchement décennal, ce qui ne se voit dans aucune autre espèce que celle de la technocratie, il s’agit là d’un engagement pris et tenu par l’équipe en place.
Il va permettre de pouvoir mettre en exergue les vrais chiffres de l’Assurance Maladie et de peut-être leur faire dire autre chose que le discours politiquement correct des caisses.
La défense individuelle du praticien sera aussi permise par le biais de la mise en évidence des défauts ou des qualités de la récolte des informations.
Voilà encore plus de boulot en perspective pour les Unions Régionales, qui va leur permettre de remplir une de leur plus essentielle mission.

6 – Séminaire FORMUNOF 2004 :

Séminaire FORMUNOF – OGC 2004 : “Régulation des appels” les 27 et 28 Février 2004 à RENNES
Contact : FORMUNOF – 79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS Tél. : 01.43.18.88.30, Fax : 01.43.18.88.31 E-mail : formunof@csmf.org

7 – Le site UNOF : www.unof.org:

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 300 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

10 – ASSU.MED INFO : www.assumed.net

SYNTHESE DES PRODUITS DE LA M.A.C.S.F. en PREVOYANCE ET ASSURANCE-VIE



PREVOYANCE :
Le « Nouveau Plan de Prévoyance » des médecins, et spécifique pour eux, avait été lancé en 1979 par Assu.med, association à but non lucratif, satellite de la C.S.M.F. D’année en année, les C.A. successifs d’Assu.med, avec notre Partenaire, la M.A.C.S.F., ont permis de compléter, au fil des ans le produit initial, de l’adapter aux besoins et demandes de nos sociétaires ; et ce, afin qu’il soit toujours moderne et à la pointe du progrès. Les nouveautés bénéficient automatiquement aux anciens souscripteurs.
Particulièrement complet, il est actuellement ouvert :

 aux étudiants en profession de santé, à partir de la 2ème année (plan minimal),

 aux médecins libéraux avec ½ tarif , les 3 premières années d’installation (P04),

 aux médecins salariés,

 aux médecins hospitaliers (P05) et aux P.A.C..
Il couvre les risques : décès, invalidité (rente et capital), rente éducation des enfants rente conjoint, doublement/triplement en cas d’accident, indemnités journalières (A, B, Frais professionnels), frais médicaux, assistance.
Depuis 2000, il inclut les « accident de la vie ».
Faites le bilan actuel de votre couverture, étudiez vos besoins, demandez un devis (gratuit), comparez et….faites des économies !

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE : ASSURANCE-VIE :
Elle complète, par « capitalisation », la retraite C.A.R.M.F. par « répartition » , obligatoire.
Les « anciens » avaient souscrit au « Livret de Prévoyance », actuellement fermé au nouveau souscripteurs, mais, remplacé par :
Le R.E.S. (Retraite Epargne Santé) en Francs, en euros depuis 2002 : vous versez comme vous voulez, le rapport a été de 6, 35% en 99 -2000–2001 ; pour 2002, il se situe encore à +5,28%, après 2 années de grand marasme boursier ! Vous pouvez retirer des « avances », retirer tout ou partie lors de votre retraite, transmettre, après décès, hors fiscalité. En 99, il était classé 2ème sur 101 produits étudiés. En 2001, il continue à se situer en tête pour le rendement des 15 grands Contrats d’Assurance-Vie passés au crible par la presse financière.
Le R.E.S. « Loi Madelin », à cotisations fiscalement déductibles, sera, lui, servi la retraite venue, en rente . Ouvert, maintenant aux autres professions libérales, il peut, lui-même devenir un Contrat Multi-support :
R.E.S. MEDI-PROFIL-AVENIR : composé de : Sicav médi actions (90%CAC40 et Eurostoxx , 5à10% de FCP à risque), de médi convertible de la zone euro, et de FCP medi court terme, produit sans risque. Il a 3 profils :

 Dynamique ; (à 45 ans) : profil « tonus » : 70%actions, 20% obligations, 10%en F.

 Equilibré : (50-55ans) :profil « harmonie » 50% id 25à30% id 20à25 en F.

 Sécuritaire : (60ans) : profil « détente » : le poste action tend vers Zéro R.E.S.
Plan Epargne Entreprise : Loi Fabius.
Tél. : 0 810 40 80 20 (No Azur) www.macsf.fr

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La Dépendance : Contrat SAFIR de l’AG2R Tél. : 01 43 95 51 37 ;

www.ag2r.com

Dr Guy Kurtzemann

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille

79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31

Web : www.unof.org

Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org