L’U.N.O.F. vous souhaite un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d’année et vous donne rendez-vous le Mardi 6 janvier 2004 pour sa lettre hebdomadaire.
1 – L’I.G.A.S. rend son rapport.
Le rapport de l’I.G.A.S. rend justice aux médecins de famille concernant le drame de la canicule.
Il confirme ce que nous avons dit au tout début du mois d’août. Les médecins ont répondu présents et leur nombre était suffisant pour répondre à la demande.
Chaque acteur de cette crise sait, depuis le début, qu’un système d’alerte inexistant, y compris la proximité des patients, est en grande partie responsable de l’absence de visibilité dans la survenue de tels événements.
Le cloisonnement des systèmes d’information et la résistance ancestrale des institutionnels à faire confiance à la médecine libérale pour faire partie du système d’alerte, sont en grande partie responsable du retard de réactivité collective.
Gageons que, dans le futur, les pouvoirs publics sauront se servir du réseau des médecins de famille pour la Santé Publique, et pas uniquement dans le cadre des catastrophes, naturelles ou pas.
2 – Permanence des soins : pas à pas.
Un nouveau cadre organisationnel de la Permanence de soins se met en place.
Il dépendra des possibilités de terrain, des facilités apportées par les tutelles en terme de financement et d’organisation, et sera ce qu’en feront les médecins.
Regardons d’où nous sommes partis depuis le début du mouvement de grève initié par l’U.N.O.F..
Regardons où nous en sommes. De médecins taillables et corvéables à merci, souvent par habitude, nous devenons les maîtres du jeu dans le choix de notre investissement dans la Permanence de soins.
On peut ainsi mettre le doigt là où ça fait mal : le recours systématique à « l’urgence » par une population non informées par les tutelles, les cadences infernales des médecins de famille tout au long de leur semaine qui ne peut les faire envisager un accroissement de leur temps de travail, la responsabilité et la sécurité dans la garde médicale.
Qui aurait cru cela il y a deux ans ? Par quel miracle en est-on arrivé là, même s’il ne s’agit pas encore d’une fin en soi ? Par la résistance des médecins induite et conduite par l’U.N.O.F. pour ne plus tolérer le mépris professionnel.
Marrant de voir que ceux qui étaient opposés à la grève, nous rappelant à l’ordre, se trouvent aujourd’hui les meilleurs défenseurs de notre liberté. Ils ne trompent personne.
3 – La C.N.A.M. veut plus de pouvoir.
Alors que le Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie continue ses réunions et doit rendre son « diagnostic partagé » fin janvier 2004, la C.N.A.M. cherche à prendre des initiatives afin d’éviter sa mise sous tutelle ou sur la touche.
Même si un certain nombre de demandes peuvent paraître licite de la part du financeur, leur présentation en période de réflexion semble afficher les craintes de cette institution face à son avenir.
Le risque encouru en terme de majorité de gestion, avec sûrement l’apparition de nouveaux partenaires dans le domaine de la Santé, fait réagir les actuels gestionnaires.
Affaire à suivre, avant qu’ils nous ressortent le plan d’action JOHANET il n’y a pas loin.
A remarquer que le même JOHANET s’est recyclé aux A.G.F., ce qui devrait en faire réfléchir plus d’un sur la gestion purement assurantielle de la protection sociale.
4 – 2003 : l’année perdue pour la médecine libérale.
Qui peut se réjouir de cette année de dupes ? L’absence de Convention entre les partenaires et la profession médicale libérale a entraîné une vraie insécurité chez les médecins.
Après l’espoir de 2002 pour les médecins généralistes, le souffle de la réforme s’est brisé sur les écueils économiques et sur la réforme des retraites.
Les pistes de régulation du système développées en début d’année ont éclaté sous la double pression d’une profession désespérée et de tutelles incapables de prendre la mesure de leur responsabilité dans le désastre actuel.
Protégés artificiellement par la convention spécifique généraliste, légitimée par l’absence de convention unique et par la signature supplémentaire d’un syndicat, qui s’y dit opposé, la médecine de famille n’a connu cette année aucune progression organisationnelle.
5 – 2004 : ce qui nous attend.
De nouveaux combats, entre autres, s’annoncent :
Le maintien d’une vraie médecine libérale, organisée autour d’outils de qualité dans les mains de la profession, au moment où des expériences de capitation sont lancées par les caisses avec la complicité de ceux qui souhaitent mettre les médecins sous tutelles.
La poursuite d’une amélioration de la rémunération passant par la juste reconnaissance du travail médical dans le cadre de la Nomenclature.
La maîtrise de la responsabilité médicale qui, pour l’instant, touche les professionnels exposés mais dont il serait illusoire de penser qu’elle épargnera indéfiniment les médecins de famille.
La recherche d’un vrai contrat avec la société mettant en perspective la responsabilité de chacun, financeurs, patients et médecins.
Pour tout cela, il faudra que nous soyons attentifs, et que vous sachiez soutenir ceux qui, comme vous, exercent un métier qu’ils considèrent toujours comme passionnant, et dont la spécificité française permet de maintenir une accessibilité et une réponse adaptée aux besoins de la population, en respectant la liberté du professionnel.
6 – Le site UNOF : www.unof.org :
Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.
7 – J’adhère à l’U.N.O.F. !
Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.
8 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères
Vous êtes plus de 6 250 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.
9 – ASSU.MED INFO : www.assumed.net
Le Conseil d’Administration s’est réuni à Paris le 16 Octobre. Il a fait le point sur le développement de ses contrats.
Prévoyance :
nombre de contrats : 25 945, au 30 Septembre : + 8,34% sur 9 mois ; dont 8911 Contrats « accidents de la vie » ( 31 212 assurés)
Cotisations : 27,88 M €, soit + 14% sur 2002
Epargne : 3 milliards d’encaissement
contrats en € : 34 433
contrats en Unités de compte : 5 416 ;
fonds de pension : en € : 2673 ; en Unités de compte : 2976.
l’épargne salariale se développe à raison de 7 contrats par jour .
Devant l’augmentation des sinistres I.J. et des frais médicaux ( +19,3% ), il a été décidé : une revalorisation des prestations de 1,5% ; et un ajustement des cotisations pour 2004, qui devrait se situer autour de 10%, chiffre moyen de la profession.
Un Contrat « Obsèques » sera lancé au 2ème trimestre 2004 avec 2 formules : standard et confort.
Un Plan d’Epargne Retraite Populaire va remplacer le Plan d’Epargne Populaire classique ; et un Plan d’Epargne Salariale Volontaire pour la Retraite remplace le PPESV : ce sont des produits très proches des contrats « Madelin », déjà bien connus et qui gardent toute leur valeur.
Un nouveau Plan de Prévoyance est en préparation : il couvrira les différents risques de la vie : maladie, accidents, agressions et leurs conséquences : frais de soins, incapacité, invalidité, dépendance et décès ; garantissant les I.J., une rente éducation, un capital d’invalidité, une complémentaire santé, un service d’aide à la personne.
Il sera valable dès la première année d’étude jusqu’aux années de la retraite.
Assumed est, avec la MACSF, sponsor de l’association « Un maillot pour la vie » , pour soutenir les enfants hospitalisés : unmaillot.vie@wanadoo.fr .
Renseignements et contrats :
www.macsf.fr ;
tél. 0 810 40 80 20 et dans les délégations régionales.
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En attendant que la dépendance soit reconnue comme 5ème risque de l’Assurance Maladie ( ? ), ou que ce risque soit compris dans le prochain Plan de Prévoyance, c’est le contrat « SAFIR » délivré par le groupe AG2R, que nous conseillons de souscrire.
Renseignements et contrats : www.ag2r.com Tél. : 01 43 95 51 37.
E.mail : guy.kurtzemann@evhr.net
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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS
Le Syndicat des Médecins de Famille
79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS
Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31 Web : www.unof.org
Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org