1 – Communiqué de presse du 08/12/03 : Permanence des soins : sans moyen, pas de médecin


L’UNOF-CSMF
a abordé, entre autres lors de son Comité Directeur du Samedi 6 décembre 2003, le problème de la Permanence des soins.

En regrettant une nouvelle fois le faux procès fait aux Médecins de Famille, l’U.N.O.F. exige que cette Permanence des soins, basée sur le volontariat, soit organisée dans un cadre veillant à la mise en place :

 d’une régulation libérale financée et pérenne,

 d’une astreinte rémunérée pour le médecin effecteur, à un niveau suffisant prenant en compte la pénibilité de la fonction,

 d’un statut clair et non équivoque de la responsabilité professionnelle des médecins libéraux dans l’exercice de ce qui a été défini comme une mission d’intérêt général,

 d’une coordination des moyens prenant en compte, entre autres, les possibilités démographiques des deux secteurs libéral et hospitalier,

 d’une information de la population sur l’usage raisonné de la Permanence des soins.

L’absence de financement permettant une adhésion volontaire suffisante au système de la Permanence des soins remettrait au goût du jour les réquisitions qui seraient le meilleur moyen de relancer la grève des gardes des médecins de famille.

2 – Comité Directeur : l’U.N.O.F. toujours offensive



On éprouve toujours un certain plaisir à retrouver beaucoup de son message dans les idées des autres.

Initiatrice de la grève des gardes, l’U.N.O.F. retrouve auprès d’elle le syndicat qui ne s’était pas associé au mouvement pour se poser la question de savoir s’il est pertinent d’avoir des médecins de garde entre minuit et 8 heures du matin. Un peu démago tout çà.

Il faut dire que la permanence faisant partie du contrat référent, on se demande ce qu’on attend pour que cet aspect soit mis en avant pour attirer les médecins à la signature dudit contrat.

L’U.N.O.F. campe sur ses positions. Elle regrette le retard de moyens alloués à la Permanence des soins assurée par les médecins de famille, l’absence d’évaluation des possibilités de la profession face à la pénibilité et aux problèmes démographiques.

Avoir eu raison avant les autres n’apporte aucune satisfaction si ceux qui doivent vraiment décider ne donnent pas les moyens pour améliorer les conditions d’exercice des médecins de famille.

3 – Permanence des soins : faire une vraie information du public


La tendance actuelle de transférer les visites aux urgences de l’hôpital vers les médecins de ville fait poser une question principale : pourquoi une demande non pertinente pour être accueillie par un médecin à l’hôpital exigerait-elle obligatoirement l’intervention d’un médecin libéral ?
Il est temps de prendre en compte la pertinence de la demande avant de mettre en place des moyens disproportionnés pour répondre à une évolution sociétale inflationniste.
Le rôle des médecins de famille n’est pas de vider le trop-plein de l’hôpital et d’être les larbins de la déresponsabilisation collective.


4 – Modération d’activité, capitation … drôle d’échos !

La semaine passée, nous avons parlé d’une expérience de capitation en médecine générale en Franche Comté.

Parallèlement, on apprend qu’il fut question de modération des actes pour les médecins spécialistes dans des négociations spécifiques. Drôle d’échos dans les deux principales branches de la médecine ambulatoire, entre les deux syndicats signataires de la Convention Généraliste.

Les caisses trouvent donc des alliés sans difficulté pour enraciner leur désir de mettre en place une politique de revenus plutôt qu’une rémunération à la valeur de l’acte effectué, qui lui s’obtient par la démarche qualité de la Nomenclature.

Si nous ne sommes pas vigilants, la capitation et la modération seront en place avant une quelconque augmentation unitaire des actes et entraîneront un exercice au rabais face à une demande toujours croissante de la part de la population.

D’ailleurs, même dans le merveilleux contrat référent, on parle de pouvoir crever le plafond des 7 500 actes, c’est vous dire si la capitation, ça marche.

5 – Les soins aux personnes âgées doivent rester dans le giron de la médecine générale


Si la présence d’une spécialité hospitalière de gériatrie ne prête pas à contestations, la question est maintenant posée sur son extension dans la médecine ambulatoire.

Les expériences précédentes ont montré que les nombreux spécialistes formés pour des besoins hospitaliers ont été ensuite, faute de carrière hospitalière pure, obligés de venir exercer dans le secteur libéral.

Cette implantation, qui, au départ, répondait à un besoin, a par la suite entraîné une inflation d’offre responsable, dans bien des cas, d’une absence de régulation et par là même d’une absence de valorisation des uns et des autres.

Un nombre significatif de médecins de famille ont une capacité de gériatrie. Il faut d’abord s’appuyer sur eux pour la prise en charge des problèmes de coordination et permettre une formation des autres médecins de famille soit dans la coordination elle-même, soit dans l’intervention en maison d’accueil ou de maintien à domicile de la personne âgée.

Les médecins de famille ne doivent pas se dessaisir de cet aspect de la médecine et ainsi répondre à une demande grandissante de soins d’une partie de la population la plus faible.

6 – Le nouveau site UNOF est arrivé ! www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

7 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

8 – Séminaires FORMUNOF :

FORMUNOF vous propose deux formations sur:

 «la Régulation libérale des appels» les 13 et 14 décembre 2003 à NIMES

 «Animer une session de formation» les 20 et 21 décembre 2003 à PARIS.

Programme et bulletin d’inscription sur simple demande par téléphone : 01.43.18.88.30 ou par mail : formunof@csmf.org

9 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 250 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.


10 – ASSU.MED INFO NOVEMBRE :
www.assumed.net

Le Conseil d’Administration s’est réuni à Paris le 16 Octobre. Il a fait le point sur le développement de ses contrats.
Prévoyance :

 nombre de contrats : 25 945, au 30 Septembre : + 8,34% sur 9 mois ; dont 8911 Contrats « accidents de la vie » ( 31 212 assurés)

 Cotisations : 27,88 M €, soit + 14% sur 2002

Epargne : 3 milliards d’encaissement

 contrats en € : 34 433

 contrats en Unités de compte : 5 416 ;

 fonds de pension : en € : 2673 ; en Unités de compte : 2976.
l’épargne salariale se développe à raison de 7 contrats par jour .

Devant l’augmentation des sinistres I.J. et des frais médicaux ( +19,3% ), il a été décidé : une revalorisation des prestations de 1,5% ; et un ajustement des cotisations pour 2004, qui devrait se situer autour de 10%, chiffre moyen de la profession.

Un Contrat «Obsèques » sera lancé au 2ème trimestre 2004 avec 2 formules : standard et confort.
Un Plan d’Epargne Retraite Populaire va remplacer le Plan d’Epargne Populaire classique ; et un Plan d’Epargne Salariale Volontaire pour la Retraite remplace le PPESV : ce sont des produits très proches des contrats « Madelin », déjà bien connus et qui gardent toute leur valeur.

Un nouveau Plan de Prévoyance est en préparation : il couvrira les différents risques de la vie : maladie, accidents, agressions et leurs conséquences : frais de soins, incapacité, invalidité, dépendance et décès ; garantissant les I.J., une rente éducation, un capital d’invalidité, une complémentaire santé, un service d’aide à la personne.

Il sera valable dès la première année d’étude jusqu’aux années de la retraite.

Assumed est, avec la MACSF, sponsor de l’association « Un maillot pour la vie » , pour soutenir les enfants hospitalisés : unmaillot.vie@wanadoo.fr .

Renseignements et contrats :
www.macsf.fr ;
tél. 0 810 40 80 20 et dans les délégations régionales.

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En attendant que la dépendance soit reconnue comme 5ème risque de l’Assurance Maladie ( ? ), ou que ce risque soit compris dans le prochain Plan de Prévoyance, c’est le contrat « SAFIR » délivré par le groupe AG2R, que nous conseillons de souscrire.

Renseignements et contrats : www.ag2r.com Tél. : 01 43 95 51 37.
E.mail : guy.kurtzemann@evhr.net

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille

79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31

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