1 – Ramatuelle : la CSMF toujours en ordre de bataille.

Comme il fallait s’y attendre, la réunion confédérale de Ramatuelle a mis en perspective les derniers évènements, dont le Règlement Conventionnel Minimum des médecins spécialistes.

Les différentes opinions ont pu s’exprimer. Les responsables ont pu évoquer les difficultés d’annonce dans un monde pollué par une information tronquée et tendancieuse où les syndicats, dans l’esprit de certains, paraissent les seuls ennemis.

Les médecins syndiqués ont bien entendu que les objectifs de la CSMF ne variaient pas.

Nous voulons toujours la revalorisation des honoraires du Secteur 1, la mise en place des nomenclatures techniques et cliniques et la création d’un espace de liberté tarifaire clair.

Les médecins responsables présents ont compris les objectifs stratégiques immédiats pour participer, comme acteur principal, à la reconstruction du système de Santé français.

Et une fois le brouillard dissipé sur la crête, ils ont vu que la cordée de la CSMF continuait son ascension avec toujours la même ambition : porter haut le message des médecins libéraux de ce pays et défendre leur intérêt. Avec courage et obstination.

Docteur Michel COMBIER, Président.

2 – Valeur de l’ONDAM, faut-il vraiment en parler ?

Un nouveau Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2004. Un nouvel Objectif National des Dépenses de l’Assurance Maladie. Tout cela dans le cadre d’une réforme annoncée dont la fabrication va nécessiter 14 mois.
Nous ne pouvions pas nous attendre à des merveilles. Nous ne sommes pas déçus.

L’objectif d’augmentation des dépenses de 4 % est absolument irréaliste.

La répartition entre l‘hôpital (4,2%) et la médecine de ville (3,2%) est toujours aussi scandaleuse et montre la limite entre le discours de la prise en charge des patients au domicile et les moyens alloués.

Une fois de plus, le Parlement va se prononcer sur un chiffre qui sera dépassé. Au fil du temps, il risque de perdre toute légitimité dans la fixation d’un objectif de dépenses.

Il est plus que temps que la réforme s’attaque à l’étude des besoins de la population pour fixer cet objectif de dépenses.

3 – Hôpital : toujours plus

La canicule a apporté des arguments aux partisans du mammouth hospitalier pour obtenir une rallonge supplémentaire.

Rapidement engorgées pendant la période estivale, les urgences vont se voir allouer des sommes supplémentaires.
Alors que chacun sait que le vrai problème a résidé dans la suppression des lits dits « de suite », et que leur fermeture a pris un tour dramatique en embolisant les services en amont.

Cette solution, qui n’en est pas une, n’apportera aucune réponse à la prise en charge des personnes âgées et augmentera le caractère hospitalo-centriste du système de soins.

4 – Convention Généraliste : quoi de neuf qui justifierait une signature ?

La signature de la Convention Généraliste par un 2ème syndicat peut faire penser aux confrères que l’UNOF pourrait demander à la CSMF de signer, elle aussi.

Il n’en sera rien.

Nous sommes toujours pour une convention unique.

Nous sommes pour la mise en veilleuse de l’option médecin référent afin de la voir disparaître rapidement.

Nous sommes encore pour la mise en perspective d’une vraie valorisation des actes, et non pour une juxtaposition de forfaits minables et peu valorisés.

Tout ceci ne peut déboucher actuellement tant que le système n’a pas été remis à plat.

Alors, à quoi bon aller discuter avec des partenaires qui, avec leur allié permanent, prennent toujours in fine le même type de décision, dans le sens de la médecine administrée technocratique.

On signe quand on obtient une avancée. Actuellement, il n’y en a aucune.

Ce serait un déni du syndicalisme que de donner l’impression de signer sans contrepartie financière pour nos mandants, aussi minime serait-elle, et cela ferait penser que d’autres intérêts nous habiteraient.

5 – Permanence des soins : informer le patient.


La mise en place de la nouvelle Permanence des soins reposera sur le volontariat des médecins mais ne réussira que par une prise de conscience de la population d’en faire un usage judicieux.

Il faut éviter de se retrouver avec des appels injustifiés qui aboutirait au même résultat que ce qui se passe dans les urgences hospitalières.

L’UNOF a donc demandé à la Conférence des Présidents d’URML de voir de quelle manière elle pourrait emmener les différentes Unions à informer les patients sur le bon usage de la Permanence des soins.

L’information des patients, on l’oublie souvent, fait partie des prérogatives des URML.

Et peut être trouver des alliés dans la communication, les financeurs et les pouvoirs publics. Affaire à suivre.

6 – Permanence des soins : surtout pas conventionnelle !

Après l’apport d’une seconde signature pour la Convention Généraliste, il semblerait que le motif évoqué soit la Permanence des soins.

L’UNOF ne modifie pas sa position et souhaite garder cette partie de l’activité en dehors de la Convention, afin d’éviter toutes les dérives en terme de conventionnement que tout cela pourrait entraîner.

Cela n’exclut pas les Caisses de participer au financement, mais de rester en retrait par rapport à l’organisation de ce service d’intérêt public, qui doit rester la prérogative des médecins et doit réunir d’autres partenaires, à commencer par les collectivités locales.

Raison supplémentaire pour ne pas être mêlés à une gestion conventionnelle de la permanence de soins.

7 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.

Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés.

Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.


8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Séminaires FORMUNOF :

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : FORMUNOF vous propose une formations sur la « Régulation libérale des appels » les 15 et 16 novembre 2003 à Périgueux.

Programme et bulletin d’inscription sur simple demande au 01.43.18.88.30 ou par mail : formunof@csmf.org

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères


Vous êtes plus de 6 250 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSU.MED INFO : www.assumed.net

NOTE sur la RETRAITE du MEDECIN :

Après les dernières élections, le collège des retraités passe de 103 à 111 dont 29 nouveaux élus.

La Loi sur les retraites du 21/08/03 attend ses décrets d’application qui devraient sortir pour la plupart très prochainement.

Régime de Base des Professions Libérales :il n’y a plus de cotisation forfaitaire, mais 2 cotisations proportionnelles :

a) : 9% jusqu’au plafond de la SS : 24 806 € et pouvant rapporter 4,5 points,

b) : 1,6% jusqu’à 5 fois le plafond, et pouvant apporter 1 point. Avec un minimum de 800 fois le taux horaire du SMIC. Le point de retraite est fixé par décret ; valeur 47,5 € , 48,5 en 2004. Plus de plafond, plus de majoration pour conjoint à charge.

Rachat possible de 12 trimestres pour années d’études.
Retraite à 60 ans, si 40 années d’assurance , à -( ns : sans abattement.

Surcote de 3% par an si plus de 40ans.

Décote si moins de 40 ans : 5% par an.

Cumul emploi/retraite :à partir du 1/01/04 : à revenu plafonné à 50% du plafond de la SS (14 492 € ).

Réversion : plus d’âge minimum , taux : 54% ; cumul possible .mais conditions de ressources : plafond fixé par décret (15 000e en 2003 ).

Régime Complémentaire :valeur du point fixé par le CA annuellement ; elle est diminuée du taux de l’inflation. Le taux de cotisation est bloqué depuis 4 ans à 9% : 6 pour servir les retraites, 3 en provision de réserves pour les retraites futures .

Pour les retraités, c’est une spirale descendante : déjà plus de 10% de perte de pouvoir d’achat !

D’ou la nécessité de revenir à la réforme « Labadens » : +1/2 point de cotisation par an, pendant 4 ou 5 ans. Et revenir au décret de 96 : maintien du pouvoir d’achat du point.

ASV : Le point est gelé, pour la 5ème fois par les pouvoirs publics : la baisse cumulée, depuis 1994 se monte à 22%, par rapport au C ; valeur réelle du point : baisse cumulée de plus de 10% ! Prévision de la tutelle :baisse de 1,5% par an pendant une durée indéterminée.

Le Dr Maudrux désire toujours fermer l’ASV, mais ne dit pas qui payera les droits acquis par les retraités et les actifs.

Pour la tutelle, il s’agirait d’une nouvelle ASV, avec maintien des droits acquis, sans rendement « exorbitant ».Toujours est-il que l’ASV reste incertaine et instable.

Réunion prochaine sur la réforme de l’ASV, prévue par le Ministère, les syndicats les Caisses maladie et la CARM, sous l’égide de l’IGAS.

Dr Guy KURTZEMANN : guy.kurtzemann@evhr.net

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille

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