1 – Les chemins de la liberté

Existe-t-il un autre moyen d’exercer une profession libérale sans posséder un minimum de liberté ?
Pieds et poings liés par un contrat de plus en plus léonin avec les caisses d’Assurance Maladie, les médecins français, soucieux de préserver la qualité des soins, veulent voir desserrer le garrot technocratique qui les étouffe.
Pour cela, il n’y a d’autres moyens que d’utiliser ceux dont ils disposent.
Les principaux syndicats leur ont demandé de faire de la journée du Mercredi 11 juin 2003 un moment test de cette possibilité, en toute clarté face à leur patientèle.
La poursuite d’une telle action dépendra de l’investissement de chacun de nous dans l’action, et leur volonté construira les contrats de demain.

2 -Le combat pour la reconnaissance

Les médecins de famille savent depuis l’an passé que les combats ne se gagnent pas avant d’avoir été menés.
La 1ère journée de « Santé libérée » ne sera pas la dernière avant de faire comprendre aux responsables la pertinence d’un espace de liberté dans l’exercice quotidien.
Cette demande ne repose pas sur un désir d’honoraires libres à tout va, dont la limite reposerait sur la solvabilité des patients ou sur les lieux d’installation.
Nous recherchons à inclure dans le contrat la souplesse qui existe pour beaucoup d’autres prestations de santé (contraceptifs oraux, dentisterie, optique, transports, etc.) sans que personne ne trouve à redire ni sur la qualité ni sur la pertinence de telles mesures.
La mise en place de ces dépassements qu’ils reposent sur des contenus, sur des horaires, sur des demandes plus ou moins légitimes (liste non exhaustive) montrera, une fois de plus, l’utilité de la médecine libérale et sa souplesse au service de la communauté.
Cette partie de l’activité, modérée avec tact et mesure, correspond à l’éthique des médecins de famille.
Elle ne saurait être pénalisante et elle inclut la disponibilité conjointe pour les demandes urgentes et sociales.
Cette absence de pénalisation est une différence essentielle avec le secteur 2 et inclut liberté et contrat, et nous éloigne de la vision salariale qui plait tant aux caisses.

3 – Plus de doute sur les intentions

Les masques tombent sur la volonté du syndicat signataire face à la liberté à laquelle aspirent les omnipraticiens.
Relayant une lettre d’une consœur qui réclame au Ministre le salariat, dans des maisons médicales dites « libérales », il se place hors de toute évolution libérale de notre profession.
Si cela a le mérite de la clarté, les vraies questions sont alors posées.
Que devient la liberté d’installation, dans une période de difficulté démographique, qu’en est-il des régions pléthoriques, que devient le patrimoine des médecins installés, qui dirige l’ensemble, les caisses, les médecins qui ont la bonne carte dans la poche, comme cela se voit pour la Formation Médicale Conventionnelle de caisse ?
Loin de nous d’interdire ce mode de pensée à ceux qui aspirent à cette vision technocratique de la médecine de proximité.
A nous d’affirmer notre volonté de lutter contre cette dérive vers une médecine de caisse avec conventionnement sélectif (déjà inscrit dans le plan JOHANET de sinistre mémoire), et mise sous tutelle des médecins de famille.
On connaît l’efficience et la réalité de tel système dans d’autres pays. Seule notre résistance évitera cette dérive.

4 – L’image des caisses : entre modernité espérée et réelle ringardise

Souvent une entreprise cherche à améliorer son image pour se rendre plus visible et mieux vendre ses produits.
Qu’a donc à vendre la Caisse Nationale d’Assurance Maladie pour vouloir dépenser autant d’argent pour modifier l’aspect de son logo, dont chacun peut juger de la modernité de sa forme actuelle ?
Cette recherche d’une légitimité d’image montre bien la difficulté de posture de cet organisme dans le décor social français.
Les attendus de cette modification souhaitent mettre en exergue la part d’action de cette structure.
Mais l’action ne dépend pas de quelques touches de couleur rouge sur le logo mais d’une quotidienneté dans la qualité et la globalité du service au client accompagné de l’énergie nécessaire.
Beaucoup de l’efficacité du service de la médecine libérale que la caisse est sensée gérer et qu’elle ferait mieux d’imiter.
Il ne s’agit plus alors des vertus du marketing mais de celles du travail et de la qualité, toujours difficile de plagier sans effort.

5 – Deux poids, deux mesures

Les médecins de famille libéraux qui ont été réquisitionnés lors du mouvement des grèves de garde de 2002 seront fort étonnés de voir qu’une grande partie de la France fonctionnarisée s’arrête sans pour autant déclancher les foudres qu’ils avaient subis.
Et oui ! Rien n’arrête l’Etat quand il s’agit d’exiger des libéraux un supplément de travail après une soixantaine d’heures déjà accomplies.
Il semble moins courageux quand il faut contraindre les services publics.
Chacun aura tout le temps de réfléchir durant les attentes dans les embouteillages, dans les gares, dans les aéroports sur la notion égalitaire du traitement de chaque profession.

6 – Calendrier UNOF :
Le comité directeur de l’UNOF se réunira à PARIS le samedi 14 juin 2003.

7 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Séminaires FORMUNOF :

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : formunof@csmf.org

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 230 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSUMED en 2003 : www.assumed.net

ASSURANCES COMPLEMENTAIRES :
« PLANS de PREVOYANCE » spécifiques des Etudiants en Professions de Santé, des Médecins, P04 et PO5, libéraux, hospitaliers et salariés ; et des autres Professions de Santé.

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE :
Retraite par capitalisation, pour les Professions de Santé, en €uros, en multi-supports ;
Produits « Madelin », pour toute les Professions Libérales.

Partenaire : M A C S F tél. : 0 810 40 80 20 ; www macsf.fr
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DEPENDANCE :
Contrat de groupe SAFIR , pour les Professions Libérales : de Santé , Juridiques et Techniques .

Partenaire : A G 2 R : tél. : 01 43 95 51 37 ; www ag2r.com

Dr Guy KURTZEMANN : guy.kurtzemann@evhr.net

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille

79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

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