L’U.N.O.F.- C.S.M.F., premier syndicat de médecins généralistes, regrette vivement la décision de proroger la Convention Généraliste.

Cette validation survient à quelques jours du premier anniversaire de l’Accord du 5 juin 2002.
Les avancées obtenues ce jour là et la négociation qui s’en suivit ont été annihilées par la volonté des Caisses d’Assurance Maladie de ne pas contractualiser avec toute la profession médicale alors qu’au long de cette année les médecins avaient tenu leurs engagements.

La Convention Généraliste reste ce qu’elle était, un accord entre un syndicat minoritaire et les Caisses d’Assurance Maladie, enfermant les médecins de famille dans un carcan administratif, sans avenir. Le passé leur a montré que seules la résistance et la revendication permettaient d’obtenir des modifications importantes de leur exercice et de contraindre les décideurs à les accepter.

Devant ce choix politique, l’U.N.O.F. se battra pour que la prochaine réforme de la Sécurité Sociale permette le retour à une vision unitaire de la médecine, et engagera tous les médecins dans un contrat équilibré et valorisant avec la société, reposant sur des bases médicales consensuelles.

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