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Spécialistes et urgentistes : la colère gronde et le gouvernement regarde ailleurs

Les temps sont durs pour Jean-François Mattéi. Attendu de tous côtés par ceux qui veulent encore croire aujourd’hui qu’ils peuvent avoir confiance en lui, le ministre de la Santé demeure bien silencieux. Tapi dans l’ombre, il ne répond pas aux médecins – tant libéraux qu’hospitaliers – qui l’interpellent. Ceux-là finissent par manquer de patience et l’accusent, lui et ses confrères des autres ministères, de constituer « un gouvernement de l’illusion » (Lire dans notre édition du 8 mai 2003). Pourtant, le professionnel de santé qu’il a été affirme à nos confrères du Généraliste (édition de ce jour, 9 mai 2003, ndlr) qu’il va remettre de l’ordre. Oui, mais quand ? Un an après son arrivée au ministère de la Santé, Jean-François Mattéi a plus que jamais du pain sur la planche. L’an passé, il réglait le problème des généralistes mais le voilà aujourd’hui confronté à un double souci : les spécialistes et les urgentistes.