1 – La CNAMTS persiste et signe !

Le Conseil d’Administration de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés s’est fendu d’une résolution qui montre bien son incapacité à évaluer la situation actuelle.
Posant comme principe le fait que seuls les spécialistes n’aient pas de convention, il fait ainsi l’économie d’envisager la crise qui traverse toute la profession médicale et son organisation.
La médecine de famille y est soumise aux contrats et autres forfaits, ce qui rend invisible pour longtemps une future augmentation des lettres clés. Comme dans la période précédent les accords de 2002, seules les charges professionnelles auront le droit d’augmenter et rapidement les honoraires ne correspondront plus au coût de la pratique.
Mêmes causes, mêmes effets. La poursuite d’un dialogue univoque avec un syndicat qui n’est plus en phase avec les médecins, mais en pleine symbiose avec la Caisse au point que sa survie financière en dépend, entraînera une nouvelle crise.
Lourde sera la responsabilité de ceux qui font tant preuve d’aveuglement et qui, petit à petit, éteignent le feu sacré d’une profession, sous couvert de défendre les assurés sociaux !

2 – La recherche de la segmentation professionnelle

Le but actuel de la CNAMTS réside dans l’attirance de secteurs de la profession médicale à contractualiser des accords séparés.
Le danger est évident. La fin d’une vision unie des médecins entraînera l’impossibilité de la défense d’un projet ambitieux pour tous les professionnels.
La résistance doit s’organiser. Tous ceux qui, par le passé, ont signé de tels accords s’en sont mordus les doigts. Ils ont vu leur cotation diminuer, jamais augmenter.
Pour les médecins de famille, il a fallu aller à l’affrontement pour obtenir une avancée. L’absence d’augmentation venait d’un avenant conventionnel (le médecin référent déférent) qui faisait passer l’intérêt d’une minorité avant celui de la majorité.
Les pouvoirs publics ne pourront pas faire l’économie d’un choix entre une gestion majoritaire et une vision minoritaire, pour ne pas dire minimaliste, de notre profession.
Un grand espoir repose dans la nouvelle gouvernance. Mais là aussi rien ne sera acquis sans résistance et détermination, tant il est vrai que les grands projets du passé, type Plan JUPPE, ont été destructeurs pour notre profession.

3 – Les menaces ne sont plus voilées

En caricaturant les espaces de liberté, la Caisse a entraîné un raidissement des médecins spécialistes.
Les imprécations et autres menaces fleurissent. Certains médecins sont même pris en otages pour essayer de faire infléchir les discours des syndicats. Drôle de pratique.
Et tant qu’on y est, on encourage à la délation.
Face à cette attitude qui rappelle les heures les plus noires de l’histoire, la seule réponse doit être la solidarité de tous les médecins.
L’UNOF encourage tous ses représentants départementaux à soutenir les confrères poursuivis ou menacés.

4 – La nouvelle gouvernance : entre espoir et inquiétude

Le Ministère de la Santé consulte pour mettre en place la nouvelle gouvernance de l’Assurance Maladie.
Prochaine étape des projets sociaux, elle sera très dépendante des résultats obtenus sur la réforme de retraites. Le moins que nous puissions dire c’est que nous ne sommes pas au bout de cette réforme, dont certains pensent qu’elle est plus difficile et dangereuse que celle des retraites.
L’attitude de la CSMF et de l’UNOF ne change pas dans ses grands axes.
Nous souhaitons que les prochains projets définissent parfaitement le rôle de chacun, et que la réflexion porte sur le panier de soins et son contenu.
Le rôle de la Caisse dans la gestion du système doit lui aussi être défini, de même que la place de l’Etat. Ce dernier, garant de la qualité et de la délivrance des soins ne pourra plus à l’avenir donner la gestion de toute l’Assurance Maladie à un organisme aussi peu représentatif que la Caisse Nationale.
La notion d’un partenariat le plus large possible doit permettre de remettre à niveau la représentativité de chacun.

5 – La résistance à la Démarche de Soins Infirmiers (suite)

Les médecins de la C.S.M.F. 75 et l’O.N.S.I.L. (syndicat d’infirmières) ont signé un communiqué commun pour affirmer leur opposition au nouvel avatar administratif et chronophage que représente la D.S.I..
Quand on sait que les infirmiers et infirmières de la F.N.I. refusent de remplir une partie de leur formulaire, on voit de suite l’intérêt d’une telle démarche.
Nous continuons à penser que cette complexification supplémentaire de l’activité des uns et des autres doit vite rejoindre le cimetière de la paperasse inutile.

6 – ONDAM opposable… tiens, tiens…

Dans le rapport sur la médicalisation de l’ONDAM resurgit, sous la plume de son auteur Alain COULOMB, actuel Directeur de l’ANAES, la notion de son opposabilité dans la mesure où il serait établi sur des bases médicales.
S’agit-il là du serpent de mer de la responsabilisation a priori des professionnels, face à la dépense de Santé ? Ou plus prosaïquement de la possibilité d’élaboration d’une vision commune dans un cadre médicalisé d’un panier de soins défini et géré de manière conjointe et pluriannuelle ?
L’avenir nous le dira, mais ici aussi la plus grande méfiance doit rester de mise.

7 – Avenant N°10 : vers son annulation

Suite au recours personnel du Docteur Philippe SOPENA, jamais avare d’une gentillesse pour son propre syndicat, il semble que l’Avenant N°10, qui mettait en musique l’Accord du 5 juin 2002, soit sur le point d’être annulé, totalement ou partiellement par le Conseil d’Etat.
La rédaction était encore une fois l’œuvre de la Caisse et du syndicat signataire pour en rajouter une couche, en montant la prescription en D.C.I. à 100%.
Dire qu’ils n’avaient pas avalé le C à 20 € est un euphémisme. Au point de changer la barque.
Cette barque va être vidée par le Conseil d’Etat. Qui s’en plaindrait ?

8 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

9 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

10 – Séminaires FORMUNOF :

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : formunof@csmf.org

11 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 200 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

12 – ASSUMED en 2003 : www.assumed.net

ASSURANCES COMPLEMENTAIRES :
« PLANS de PREVOYANCE » spécifiques des Etudiants en Professions de Santé, des Médecins, P04 et PO5, libéraux, hospitaliers et salariés ; et des autres Professions de Santé.

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE :
Retraite par capitalisation, pour les Professions de Santé, en €uros, en multi-supports ;
Produits « Madelin », pour toute les Professions Libérales.

Partenaire : M A C S F tél. : 0 810 40 80 20 ; www macsf.fr

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DEPENDANCE :
Contrat de groupe SAFIR , pour les Professions Libérales : de Santé , Juridiques et Techniques .

Partenaire : A G 2 R : tél. : 01 43 95 51 37 ; www ag2r.com

Dr Guy KURTZEMANN : guy.kurtzemann@evhr.net

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

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