1 – Le début de la riposte

Devant l’incompréhension des Caisses face à la problématique des médecins libéraux, il va y avoir une montée en charge de la riposte syndicale.
Le trimestre qui vient va permettre de finaliser un certain nombre de mesures pour porter la légitime revendication des médecins.
La première étape réside dans l’arrêt de relation directe avec les caisses locales. Refus de réponse à toute interrogation, enquête, coup de fil, lettre simple émanant des différences instances locales, Caisse Primaire ou URCAM.
Il en est de même pour les formulaires inutiles et dangereux comme la D.S.I. (Démarche de Soins Infirmiers).
Les médecins de l’UNOF, représentatifs de la profession dans les organismes professionnels, cesseront de participer aux différentes réunions de l’Assurance Maladie.
Cette première étape de la riposte n’est que le début d’une montée en charge d’actions pour lesquelles nous vous tiendrons au courant.
Bien sûr, persiste notre action de défense des médecins sanctionnés ou menacés par les Caisses. Mais là, les moyens ne sont pas le simple black-out …et seront plus toniques.

2 – Quelle Convention pour les Généralistes ?

L’arrêt des discussions conventionnelles ravi ceux qui considèrent que la Convention Généralistes, complètement délégitimée par le mouvement de l’an dernier, est l’alfa et l’oméga du bonheur des médecins de famille de ce pays.
L’analyse objective de cette Convention montre que son seul intérêt est celui de ses signataires, à savoir la Formation Continue Conventionnelle, formation de caisse source de financement, et le médecin référent.
Les quelques mesures obtenues (examen du nourrisson des 8ème jour, 9ème et 24ème mois) pouvaient être acceptables dans le cadre d’une vision d’ensemble du système où, après la juste prise en compte des demandes des spécialités cliniques, nous nous engagions dans une voie de Classification des Actes Médicaux Cliniques, revalorisant pour toutes les spécialités y compris la médecine de famille.
Accepter l’accessoire et obérer l’essentiel rappelle étrangement le 24 janvier 2002 où la réponse aux 20 € était un 18,50 méprisant.
Nous demandons donc que les mesures qui seront prises pour les médecins de famille, en parallèle de celles prises pour les médecins spécialistes, n’aillent pas au-delà de la mise en place de la nouvelle gouvernance de l’Assurance Maladie, afin de repenser à ce moment là le système dans sa globalité, et de ne plus voir d’accord ultra minoritaire.

3 – Déremboursement des médicaments, quelle logique ?

Diminuer le remboursement des médicaments de 65 à 35 % ne correspondant pas à grand chose de bien logique, il est difficile d’admettre qu’un médicament passe d’une efficacité de 65 à 35 %.
Notre position repose sur une démarche plus médicalisée :

 Soit l’utilité est affirmée et prouvée par les structures scientifiques, et le remboursement doit être plein et entier,

 Soit l’utilité médicale n’est pas démontrée, alors le remboursement doit être simplement et nettement supprimé.
Il peut être utile aussi de réserver certaines thérapeutiques à certaines affections et non une prise en charge générale diminuée.
L’accessibilité aux soins des patients les plus atteints ne doit être en aucune façon entamée.
Surtout pas par une prise en charge globale et inutile de thérapeutiques n’ayant pas fait leur preuve qui diminuerait les possibilités financières globales.
La mesure, prise le week-end de Pâques, peut être vécue comme la volonté du politique de montrer la fin du tout, et n’importe quoi, gratuit.
L’intention peut être bonne, pas forcément la méthode, qui a des relents de maîtrise comptable.

4 – Le panier de soins : quel avenir ?

La mise en place du financement de la nouvelle Visite a permis de rendre réelle la notion du panier de soins.
Seuls les déplacements justifiés sont remboursés.
Ce qui implique une mise en place de vrais référentiels dans la prise en charge des patients et des affections.
Remarquons que celui sur la visite à domicile, auquel nous n’avons pas participé, montre encore beaucoup d’imperfections et présente des critères bien trop larges pour mettre en action une efficacité totale.
Toutefois, il s’agit à l’évidence de la voie à suivre pour permettre la définition du panier de soins.
Tout ce qui représente une prise en charge nécessaire et efficace du patient doit faire partie d’une couverture en totalité par l’Assurance Maladie.
Le reste doit relever de l’assurance volontaire du patient, qu’il s’agisse d’une part mutualisée ou assurancielle.
Les exemples ne manquent pas et doivent permettre une approche médicalisée de la dépense de Santé.
La voie technocratique ou administrative est plus rapide, certes, mais tellement inégalitaire face aux concepts médicaux.

5 – A partir de là, quel espace pour la liberté ?

La mise en place du panier de soins mettra, à l’évidence hors de la prise en charge collective, un certain nombre de prestations.
Qu’en sera-t-il de leur remboursement ? En matière de Santé, on voit mal une absence de mutualisation de cette partie, partielle ou totale, non assurée par la solidarité nationale.
Les assurances privées et les mutuelles auront la volonté de s’implanter dans ce secteur de notre activité, créant ainsi un marché du soin complémentaire plus évolutif qu’aujourd’hui.
Au politique de permettre une absence d’exclusion à l’accès aux soins, cette absence d’exclusion étant pour nous une ligne syndicale forte.
Notre position est de faire prendre en charge de manière la plus complète le soin nécessaire et utile par la solidarité.
La vraie pierre d’achoppement avec les Caisses d’Assurance Maladie réside dans leur volonté de fixer aussi la rémunération de ce qu’elle ne rembourserait plus.
Ce que nos refusons, car cela correspond à un encadrement des prix dans un secteur libéré, sur des critères médicaux.
Le débat doit se poursuivre avec les responsables politiques afin de leur permettre de prendre une solution pérenne pour le maintien du système solidaire de Santé, et un espace libéré pour ce qui n’en fait pas partie.


6 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

7 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

8 – Séminaires FORMUNOF :

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : formunof@csmf.org

9 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 150 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

10 – ASSUMED en 2003 : www.assumed.net

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Dr Guy KURTZEMANN : guy.kurtzemann@evhr.net

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

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