L’U.N.O.F.- C.S.M.F., premier syndicat de médecins généralistes constate l’échec de la négociation conventionnelle pour toute la profession médicale.

La fin du système partenarial réside dans l’incapacité des caisses à comprendre le désarroi des professionnels. Ce désarroi avait du s’exprimer chez les médecins de famille pendant plus de sept mois en 2002, avant d’être entendu.

Les propositions faites par les syndicats majoritaires, au fil de onze longs mois de négociations, emmenaient une restructuration de l’offre de soins qui permettaient de maintenir l’originalité du système de soins français, libéral et solidaire, au plus près de la demande du patient.

En n’acceptant pas d’accompagner la coordination des soins, la direction actuelle de la Caisse d’Assurance Maladie replace la médecine générale dans un cadre minoritaire, antinomique de la réforme des études médicales au niveau de l’internat.

Elle s’engage à l’évidence dans un système cloisonné à l’anglaise.

Les perspectives d’évolution et d’amélioration de la condition des omnipraticiens sont livrées, une fois de plus, à ceux qui n’avaient pas su entendre les revendications de l’an passé.

L’UNOF espère que le gouvernement inscrira la médecine générale dans un cadre unique et commun à tous les médecins afin de reconstruire un cadre d’exercice inscrivant la qualité et la satisfaction des professionnels, dans une sécurité sociale rénovée.

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