1 – Quel avenir conventionnel ?

Alors que certains se réjouissent de la persistance d’une convention spécifique à la médecine générale, nous persistons à rester exigeant sur une convention unique.
Comment arriver à une reconnaissance des omnipraticiens si on les laisse dans une sorte de réserve indienne sensée les protéger ?
Mais que leur a donc apporté la convention généraliste et ceux qui l’ont soutenu ?
Une accumulation de contraintes, dont la Démarche de Soins Infirmiers est le dernier avatar, qui a augmenté le volume de paperasse à traiter.
On pourrait faire un inventaire à la Prévert, qui inclurait la télétransmission obligatoire, un combat de 7 mois pour obtenir une revalorisation de leurs actes, tant ceux qui disaient les défendre étaient obnubilés par les forfaits.
Face à cette dérive technocratique, les médecins de famille veulent voir reconnue leur spécialité de médecine générale et partager un cadre conventionnel avec leurs confrères spécialistes, pour permettre une juste reconnaissance du travail des professionnels libéraux dans un cadre coordonné. Comment coordonner avec des cadres réglementaires différents ?
Les dernières évolutions n’ont pas permis de travailler dans le sens de l’amélioration de la prise en charge des patients, de par la volonté des caisses et d’elles seules.

2 – Et toujours l’A.C.I.P. pour contourner la résistance

Rien qu’une voix a permis d’empêcher une nouvelle fois l’Accord Cadre Interprofessionnel de s’imposer à la profession médicale.
Comment peut-on, sans trahir sa profession, demander l’application d’un socle conventionnel rempli de contraintes comme savent si bien les ficeler les séides des Caisses ?
Actuellement, tout est fait pour imposer ce que nous avons refusé dans notre cadre conventionnel.
L’A.C.I.P. devrait avoir pour but de mettre toutes les professions médicales et paramédicales dans une positon de force face à l’omnipotence des Caisses.
Au lieu de cela, on voit apparaître une volonté de faire passer les médecins sous le joug de l’A.C.I.P. avec la complicité d’un syndicat médical.
Une coalition hétéroclite cherche à fragiliser la position des médecins face aux caisses.
Cela s’appelle contracter pour un tiers, et ce n’est pas parce qu’un syndicat minoritaire de médecins participe à cette entreprise de démolition de la médecine libérale que cela rend l’entreprise plus démocratique ! Bien au contraire.

3 – Un ami qui vous veut du bien

Voila revenus les charmes de la délation. Certaines caisses, et particulièrement celle de Seine et Marne, commencent à encourager les patients à signaler les médecins qui pratiquent le D.E..
Quelle belle attitude républicaine (dans le sens bananier du terme), qui va particulièrement intéresser les parangons des droits de l’homme que s’imaginent être certains technocrates, résistants en chambre.
La pratique du D.E. fait partie du cadre conventionnel et il faut justifier dans un sens comme dans l’autre son caractère légal ou illégal, pour chaque D.E. s’entend.
Il s’agit donc là d’une bataille de procédure, et les Caisses préfèrent exciter les sentiments les plus vils pour ne pas avoir à faire de telles actions où elles ne sont pas sûres de gagner.
Ce n’est pas joli, joli tout ça.
Résolument et sans arrière-pensées, l’UNOF soutient les médecins poursuivis et d’autant plus que les débordements liberticides des caisses persistent.
Les patients auront l’intelligence de faire la part des choses, et ils savent que pour les soigner dans un avenir proche les médecins leurs sont plus utiles que les directeurs de caisses.

4 – Gare au D.S.I. : quelle responsabilité du médecin ?

Malgré la pression de certaines caisses, nous mettons toujours en garde sur les tenants et aboutissants de la Démarche de Soins Infirmiers.
Un certain nombre de renforts viennent nous rejoindre, y compris des associations de handicapés.
Notre position demeure inchangée.
Outre la paperasserie supplémentaire, la responsabilité des uns et des autres n’est pas du tout définie. Les médecins soit apportent leur blanc-seing à des soins pour lesquels ils n’ont aucune responsabilité de contrôle, soit refusent des soins sans réponse adaptée pour palier à ce refus.
Dans les deux positions, le médecin peut se retrouver en difficulté face à son patient ou opposé aux autres professionnels de Santé sans parler de possibles poursuites judiciaires en cas d’aggravation de l’état du patient.
Il n’est plus question ici de coordination des soins, mais d’un nouvel avatar de la technocratie sanitaire, très éloignée du quotidien de notre activité.

5 – Interview de Jean-François MATTEI : lire sur les lignes.

La nouvelle gouvernance de la Sécurité Sociale semble le point dur des prochains mois, raison essentielle pour laquelle pas grand chose ne bouge au niveau conventionnel, chacun attendant la sauce à laquelle il sera mangé.
Ce lundi 7 avril 2003, une interview du Ministre de la Santé est parue dans « Le Figaro ». En voici un extrait : « La médecine générale est d’abord un service d’intérêt général. On ne peut pas accepter longtemps des installations anarchiques, laissant des zones rurales ou urbaines abandonnées, ni la pénurie de certaines spécialités, ni la contestation de la permanence des soins. Il faut reconstruire”.
Faut-il lire la fin de la liberté d’installation et l’obligation des gardes… à suivre avec attention ?

6 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

7 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

8 – Séminaires FORMUNOF :

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : formunof@csmf.org

9 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 150 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

10 – ASSUMED en 2003 : www.assumed.net

ASSURANCES COMPLEMENTAIRES :
« PLANS de PREVOYANCE » spécifiques des Etudiants en Professions de Santé, des Médecins, P04 et PO5, libéraux, hospitaliers et salariés ; et des autres Professions de Santé.

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE :
Retraite par capitalisation, pour les Professions de Santé, en €uros, en multi-supports ;
Produits « Madelin », pour toute les Professions Libérales.

Partenaire : M A C S F tél. : 0 810 40 80 20 ; www macsf.fr

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DEPENDANCE :
Contrat de groupe SAFIR , pour les Professions Libérales : de Santé , Juridiques et Techniques .

Partenaire : A G 2 R : tél. : 01 43 95 51 37 ; www ag2r.com

Dr Guy KURTZEMANN : guy.kurtzemann@evhr.net

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

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