Cher lecteur,
Il est important pour nous de connaître vos impressions, et nous souhaitions vous associer à nos efforts pour continuer d’améliorer l’ensemble de nos prestations.
C’est pourquoi, nous serions très heureux de pouvoir disposer de votre avis, en répondant à notre questionnaire de satisfaction.

Pour participer, veuillez cliquer ici:

http://rdp.pr-editions.com/unof/sondage/


1 – Pourquoi dix mois, dis moi ?

Après la résolution de la crise des généralistes, nous étions beaucoup à penser qu’aboutir à un nouveau contrat entre les médecins libéraux et la population, par l’intermédiaire du financeur Assurance Maladie, serait possible.
L’Accord du 10 janvier 2003 nous paraissait suffisamment structurant et porteur d’espoir pour continuer le dialogue engagé depuis le 15 mai 2002.
Cette version que nous avions du texte ne correspondait pas du tout à la lecture de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés. Sa vision tutélaire s’est réaffirmée lors de la réunion du 20 mars 2003, et l’espace de négociation s’est réduit comme peau de chagrin.
Pourtant, au cours des 2 derniers mois, notre volonté d’aboutir n’a pu être démentie.
Ne pas aller jusque là aurait été une erreur, aller plus loin aurait été une faute.
Faute grave qui aurait pu faire croire qu’un système de gestion moribond pourrait être maintenu en réanimation sur le dos des médecins.
La balle est dans le camp de ceux qui ont la charge du pays et qui représentent la population dans sa diversité sociale et territoriale.
La représentativité des partenaires, sans élection depuis des lustres, est pour le moins entamée. Seule une gestion cohérente du partenariat conventionnel aurait pu légitimer leur action.
Les médecins attendent mieux du contrat qui les lie au financeur. Ils souhaitent pouvoir dispenser les soins à la population dans un climat apaisé et que la reconnaissance de leur travail ne se fasse plus à coup de crise.
Ce contrat est un des ciments de la Démocratie Française.
A chacun de prendre ses responsabilités. Nous avons pris les nôtres et les prendrons à l’avenir pour le maintien du système solidaire et libéral que le monde entier envie.

Docteur Michel COMBIER, Président.

2 – Quel avenir pour la médecine de famille ?

La séance de négociation a eu un point d’orgue quand le Président de la Caisse d’Assurance Maladie a repris l’article du « Quotidien du Médecin » où l’UNOF affirmait ses demandes en terme de calendrier de revalorisation des médecins de famille.
Comme si cette demande était illégitime, et ne pouvait pas faire partie d’une vision globale d’un avenir conventionnel fixé pour 5 ans !
Sans faire de faux procès, cela veut-il dire que la revalorisation de l’an passé est pour solde de tout compte sur les années à venir ? Les généralistes apprécieront.
Comment continuer à discuter dans le cadre d’une convention dont le texte de janvier affirme l’évolutivité, quand cette évolutivité est déjà dédaigneusement repoussée ?
Quand on voit que le syndicat MG France réclame la prise en charge de la Responsabilité Civile Professionnelle par les Caisses pour les Omnipraticiens, alors que pour l’instant le problème ne se pose pas, n’entendez-vous pas le doux bruit de la mise sous tutelle de la médecine générale libérale, avec contrat – contrainte en bonne et due forme ?

3 – La définition du D.E. selon les Caisses

Autre élément sympathique de la négociation, l’affirmation du périmètre du D.E..
Dite par le président de la Caisse d’Assurance Maladie, elle va rassurer tous les Omnipraticiens de ce pays.
En effet, le D.E. serait réservé au samedi après midi, au dimanche et, quand même, le soir à 21 heures quand un patient vient nous embêter pour un rhume… quelle mansuétude !
Merveilleux exemple d’encouragement au travail et au sacrifice. Au delà de 60 heures, faites en 70. Puis au-delà de 70, commencez à envisager de pouvoir prendre le D.E..
Dans les critères, on pourrait y rajouter la nuit du 28 au 29 février, ce qui en augmenterait encore plus l’usage.
Il est des demandes illégitimes même en pleine journée. L’exigence du patient n’a pas d’heure.
Encore une fois, on ne veut pas se lancer dans la responsabilisation de l’utilisateur du système de soins.
Tout ça pour rassurer nos confrères qui pensaient que les Caisses nous prenaient pour leurs employés.
Que nenni, ils nous prennent pour leurs serfs.

4 – Pourquoi s’obstiner ?

Il arrive un moment où la bonne volonté s’use.
La non reconnaissance de la médecine spécialisée, la non prise en compte de la coordination des soins, le revers de mains pour écarter nos demandes pour l’avenir, ont abouti à ce que peut être les caisses souhaitaient depuis le début, à savoir ne pas se compromettre avec les syndicats les plus représentatifs et continuer leur petite cuisine avec ceux qui les comprennent si bien.
C’est un choix. Ce choix sera lourd de conséquence car il ne permettra pas d’obtenir cette réforme structurante qui permettait d’inclure la médecine générale dans une juste reconnaissance.
3 syndicats représentatifs (CSMF, SML, Alliance), largement majoritaires, ont décidé de ne plus s’épuiser à la recherche de l’accord perdu.
Sans énervement, sans agitation inutile.
Demain sera un autre jour, où, comme souvent, ceux qui se présentaient comme les sauveurs d’un système en sont les fossoyeurs.

5 – Permanence de soins : où sont les financements ?

De nouvelles difficultés s’annoncent au niveau du financement de la permanence de soins par les tutelles.
Si les 50 € pour 12 heures (grande avancée sociale !) est pour solde de tout compte dans l’esprit des Caisses, les différentes négociations se tendent quand il s’agit de financer la régulation libérale, car beaucoup de Centre Hospitalier aimeraient bénéficier de ces financements pour augmenter le nombre de permanenciers du Centre 15 et faire rentrer la permanence de la médecine libérale sous la tutelle des Centres 15.
Grande prudence sur ce qui se signe sur le terrain.
Si, comme tout porte à le croire, la mise en place de la régulation entraîne de sérieuses économies en terme d’actes, ces économies se doivent d’être en partie utilisées pour financer les effecteurs de la régulation libérale à un juste prix.

6 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

7 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

8 – Séminaires FORMUNOF :

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : formunof@csmf.org

9 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 150 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

10 – ASSUMED en 2003 : www.assumed.net

ASSURANCES COMPLEMENTAIRES :
« PLANS de PREVOYANCE » spécifiques des Etudiants en Professions de Santé, des Médecins, P04 et PO5, libéraux, hospitaliers et salariés ; et des autres Professions de Santé.

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE :
Retraite par capitalisation, pour les Professions de Santé, en €uros, en multi-supports ;
Produits « Madelin », pour toute les Professions Libérales.

Partenaire : M A C S F tél. : 0 810 40 80 20 ; www macsf.fr

DEPENDANCE :
Contrat de groupe SAFIR , pour les Professions Libérales : de Santé , Juridiques et Techniques .

Partenaire : A G 2 R : tél. : 01 43 95 51 37 ; www ag2r.com

Dr Guy KURTZEMANN : guy.kurtzemann@evhr.net

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille
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