1 – La réorganisation de la permanence des soins nécessitera un financement particulier

Le rapport DESCOURS a dessiné les grandes lignes de ce qui devrait être la future organisation de la permanence des soins basée sur le volontariat.
Cela doit se traduire par un Décret en Conseil d’Etat en cours d’élaboration qui précisera les modalités d’organisation.
La composition et le rôle des CODAMU seront modifiés. Les modalités de sectorisation tiendront compte à la fois des besoins de la population et de l’offre de soins dans les zones considérées.
La reconnaissance de la participation des médecins libéraux à la régulation avec une rémunération adaptée doit être prévue et un Cahier des charges départemental prévoira les modalités de mise en place des différentes structures.
Bien entendu, les modifications de l’Article 77 du Code de Déontologie devront être en cohérence avec cette nouvelle organisation.
Mais, toutes ces bonnes intentions resteront lettre morte si des moyens de financement ne sont pas donnés à travers une enveloppe budgétaire spécifique de l’Assurance Maladie hors du champ conventionnel habituel et une implication volontariste des collectivités locales pour accompagner le volontariat des médecins.
La balle est dans le camp du pouvoir politique qui doit être conscient que le feu couve toujours dans la poudrière.

2 – Espaces de liberté… pour les Généralistes aussi !

La prise en compte de la surcharge de travail des médecins ne peut se faire que par deux types de mesures :

 soit une limitation du temps de travail correspondant à une activité normale pour une profession intellectuelle à lourde responsabilité,

 soit la possibilité pour le médecin de mettre face à sa responsabilité le patient qui confond la solidarité avec une forme non adaptée de consommation du système de Santé.
Chacun comprendra que la deuxième formule, la plus libérale, est celle qui a notre préférence.
Pour cela, il faut que la définition du DE tienne compte de la charge de travail du médecin et surtout de la possibilité pour lui de pouvoir prendre en compte l’accumulation de demande des patients.
Les médecins de famille veulent évoluer dans la Convention mais pas comme dans un carcan.
La possibilité de pouvoir juxtaposer un acte clinique normal, à une demande complémentaire du patient, tel un certificat sans rapport direct avec la pathologie principale, peut être une des pistes. Cela a pour nom le C + acte hors Nomenclature. Ce n’est rien d’autre que la traduction du travail effectué. Pourquoi le refuser, si ce n’est par idéologie.
Autre piste, la définition d’AcBUS clairs qui permettent de définir l’application du DE, hors du cadre exceptionnel, tel que cela se pratique dans la Visite.
Pour ceux qui ne l’ont pas lu, cette possibilité fait partie de l’Accord du 10 janvier 2003. Voilà pourquoi les généralistes auront leur place dans les définitions du DE.
Ils auront surtout la place qu’ils voudront bien occuper. Tout comme pour la Visite.
Le courage pour améliorer sa condition individuelle, mais aussi la vision collective de la médecine de famille, passent par un comportement responsable de toute la profession au regard de l’exigence du patient.

3 – Les urgentistes commencent leur mouvement de protestation.

C’est en Midi-Pyrénées et particulièrement dans la Haute Garonne que les médecins généralistes travaillant dans les UPATOU commencent leur mouvement de revendications.
Ces médecins exercent dans un cadre prévu pour l’urgence, en ayant leur cabinet dans la clinique à leur frais, et sont inscrits sur le tableau du Conseil de l’Ordre en tant que médecins généralistes.
En dépit de toute considération sur leur charge de travail et du service qu’ils rendent aux patients, ils ne peuvent pas coter les actes d’urgence à l’identique de leur confrère en cabinet de proximité.
Certes, une partie de la rémunération est déjà prévue pour la clinique, mais il paraîtrait plus qu’opportun de prendre en compte la charge de travail effectuée par ces praticiens afin d’établir un minimum de justice dans la rémunération de la pénibilité du travail.
Encore une fois, nous nous trouvons face à une incompréhension technocratique de ce qui est la vraie pratique et sa juste valorisation.
Souvent sollicités en accès direct par les patients, ils participent à la permanence de soins.
Ce problème mérite considération face aux difficultés démographiques et organisationnelles de cette permanence.

4 – La prise en compte des demandes des Spécialistes

Les difficultés pour arriver à un accord chez les médecins spécialistes semblent essentiellement reposer sur cette notion d’espaces de liberté que chaque profession veut pouvoir utiliser, tant pour préserver son avenir économique que de tenter de modérer son activité, tout en gardant un revenu correspondant à la formation et au travail accompli. On en revient toujours au gagner mieux au lieu de gagner plus.
La revalorisation des actes de spécialités doit faire partie intégrante du prochain accord pour permettre d’aboutir rapidement par la mise en place d’une Nomenclature des actes à une rémunération du coût de la pratique, du travail et de la pénibilité.
L’UNOF espère qu’une solution satisfaisante sera trouvée lors des prochaines réunions de négociation.
Elle participe, au sein de la CSMF, à toutes les réflexions sur ces thèmes et soutient sans restriction les légitimes revendications.
Elle veut un règlement pour tous les médecins et ne souhaite pas de convention spécifique. Elle se rappelle les combats communs et le soutien apporté dans notre lutte par les confrères spécialistes pour l’obtention des revalorisations des généralistes en 2002.
Opposée au médecin référent qui introduisait une notion de filière dans le système de soins libéral, l’UNOF reste attachée à la coordination des soins qui est, de fait, la pratique la plus répandue entre confrères qui se respectent et qui ont l’habitude depuis de longues années de partager ensemble leur expérience au service d’un patient libre et éclairé.
L’UNOF a toujours résisté aux sirènes du cloisonnement et continuera de le faire.
Elle souhaite que le médecin traitant puisse avoir les moyens d’effectuer annuellement chez les patients une consultation de coordination de dossier médical afin de répondre à la demande légitime d’une vision globale du patient.
La médecine n’est plus un exercice solitaire, et l’amélioration constante du service rendu au patient dépend de l’intégration de tous dans le système de soins, sans exclusive, y compris celle de la responsabilisation du patient dans l’utilisation du système.

5 – MEDEC le salon de la Médecine : PARIS du 11 au 14 mars 2003

Mars 2003 : comme les 30 années précédentes le MEDEC, Salon de la Médecine, se déroule à Paris, pendant quatre jours…
Quatre jours de rencontres, de discussions, de dialogues.
Quatre jours d’ateliers, de forums, « d’amphis », de tables rondes.
Quatre jours d’information, de formation, d’exposition pour tous ceux qui s’intéressent au domaine de la santé.
… Quatre jours de vie médicale !
Le MEDEC est devenu « l’Evénement » médical de l’année. La multiplicité des thèmes traités, la diversité des animateurs, le niveau des conférenciers apportent aux congressistes une possibilité de choix incomparable.
L’offre est merveilleusement riche pour les médecins qui peuvent venir quand ils veulent, autant de fois qu’ils veulent, gratuitement et librement s’intéresser, s’informer, ou se laisser mener au gré des ateliers ou des stands d’exposition.
L’offre ne serait-elle pas trop riche ? Au contraire cette variété permet à chaque médecin d’y trouver son compte, d’y sélectionner comme il le souhaite ses pôles d’intérêt, de faire son programme à la carte : plus sensibilisé par les problèmes de nutrition il savourera NUTRIA ; plus intéressé par la formation il colonisera les ateliers de formation médicale continue ; plus passionné par les technologies modernes et les innovations il passera son temps auprès des Nouvelles Technologies de l’Informatique et de la Communication.
Le MEDEC c’est la rencontre annuelle, régulière de tous les médecins avec les sociétés, structures, associations du domaine de la santé. Tous les institutionnels sont présents : Etat, Caisses d’Assurance Maladie, Ordres, etc. Toute la presse professionnelle et générale couvre l’événement. Tous les laboratoires pharmaceutiques sont des partenaires constants, fidèles et actifs. Les Associations de malades par leur présence prouvent que l’avis des usagers est indispensable dans le domaine de la santé.
L’année 2003 est une année importante pour la santé car elle amorce la mise en place, le développement d’une vraie politique de santé basée sur la « démarche-qualité ».
Cette démarche-qualité est voulue par les Français, et les professionnels de santé sont au premier rang de cette politique. Ils doivent s’impliquer fortement, dans ce qui est l’enjeu majeur des prochaines années. Formation médicale individuelle et continue, évaluation, qualité : le MEDEC 2003 sera l’événement privilégié où tous ensemble, acteurs, partenaires de santé et médecins, nous pourrons lancer ce défi de manière volontariste.
Le MEDEC deviendra le rendez-vous privilégié où sera établi le bilan annuel du « chantier » de la qualité.
Les médecins français ont la chance d’avoir à leur disposition le MEDEC. Ils doivent en profiter au maximum !
Dr Claude MAFFIOLI – Président du MEDEC 2003
Pour plus de renseignements : www.lemedec.com

6 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

7 – J’adhère à l’U.N.O.F. !


Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

8 – Séminaires FORMUNOF :
Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : unof@csmf.org

9 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 100 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

10 – ASSUMED Infos : www.assumed.net INFOS FEVRIER 2003

VOTRE PREVOYANCE EN 2003

Depuis bientôt 25 ans, nous conseillons le « Nouveau Plan de Prévoyance » P04 mis au point et actualisé chaque année par Assumed et son Partenaire : la MACSF.

Pour 2003, à signaler :
* les dispositions nouvelles suivantes :
– l’allongement des limites d’âge : porté à 70 ans (art. 5 et 10 des Conditions Générales)
– le remboursement jusqu’à 200 € des honoraires et frais engagés pour les formalités médicales (art.4 et 5).
– la garantie totale des sports et loisirs, sauf moto et sports particulièrement dangereux (art. 14).
* l’aménagement de la prise en charge du mi temps thérapeutique, consécutif à un arrêt de travail indemnisé, porté à 180 jours.
* l’amélioration des prestations « Medi Prévoyance Assistance », selon 3 formules : « Médi-Santé », «Medi-Santé-Famille » et « Médi-Santé-Famille-Plus » ; notamment en ce qui concerne les consultations, les hospitalisations, les soins dentaires, l’optique, la naissance et l’adoption. C’est un véritable service d’aide à la personne : aide à domicile, garde d’enfants, organisation de la venue d’un proche, garde d’animaux etc.

RETRAITE SUPLEMENTAIRE :
* En 2002, « Le Revenu » a décerné un Super Trophée d’Or au Contrat d’Assurance-Vie : Retraite-Epargne-Santé : le RES, bien connu : et ce pour la régularité de ses rendements, parmi les plus élevés depuis 25 ans : +27,8% sur 4 ans. Malgré 2 années de marasme boursier, le RES servira encore 5,28% d’intérêts.

* « Gestion de Fortune » et « La Lettre de l’Assurance » ont remis l’Oscar du meilleur contrat d’assurance vie, de plus de 8 ans, au RES ; de même que l’Oscar du meilleur Contrat » Loi Madelin »Prévoyance.

RENSEIGNEMENTS et ADHESION : Tél. : 0 810 40 80 20 – www.macsf.fr

LA DEPENDANCE :
Malgré la Loi sur l’Aide Personnalisée à la perte d’Autonomie, les professions libérales restent au dessus du plafond de ressources. La couverture de ce risque, à partir de 50 ans est donc judicieuse : Contrat SAFIR : contrat de groupe proposé par l’AG2R :
Tél. : 01 43 95 51 37 www.ag2r.com

Dr Guy KURTZEMANN : guy.kurtzemann@evhr.net

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille 79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS
Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31 Web : www.unof.org
Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org