1 – Dur d’accepter le volontariat pour la permanence de soins :

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a beaucoup de mal à écrire simplement que la permanence de soins est assurée sur la base du volontariat.

Par des circonvolutions textuelles, il arrive même à faire penser que son volontariat a tous les atours de l’obligation.

Dommage qu’il persiste encore cette ambiguïté car de beaux efforts au fil du temps étaient apparus dans la notion de service rendu au patient basé sur l’aspect volontaire de l’engagement des médecins.

Dans beaucoup de départements, dans beaucoup de régions, les réunions formelles ou informelles fleurissent. Sans aucune contrainte. Simplement avec la notion de la libre acceptation de la permanence des soins.

Pour obtenir les moyens d’effectuer cette mission avec le plus grand sérieux (c’est à dire répondre seulement à la demande légitime), et pour permettre l’amélioration de leur qualité de vie.

Il ne faut pas confondre le travail d’un médecin de famille de garde avec celui sécurisé d’un praticien hospitalier qui vit sa garde dans un environnement sécurisé, et prévu pour cette tâche.

Il semblerait que la seule expérience de ce type de garde ne permet pas aux dirigeants de l’Ordre d’appréhender la difficulté de l’exercice solitaire de la permanence de soins.

Il faut donner les moyens de la sécurité de cette permanence de soins libérale dans le cadre du volontariat.
Elle concerne les soins de proximité dont l’utilité n’est plus à prouver.

2 – Les génériques, ça marche à condition de bien choisir son partenaire et la bonne méthode :

Les mauvaises langues, et tout particulièrement la Mutualité Française, avaient fait la fine bouche suite à l’Accord du 5 juin 2002 sur la prescription en génériques ou DCI.

L’engagement pris alors ne fixait aucune opposabilité et n’entraînait aucune contrainte.
Bien persuadé de la bonne volonté des médecins dès lors que la confiance s’instaurait à leur égard, prêts à porter un accord que nous jugions favorable aux médecins de famille en terme de revalorisation historique de la consultation, nous avons aujourd’hui les fruits de notre action.

Bien aidé par les pharmaciens, dont il serait ridicule de ne pas reconnaître les mérites dans cette aventure, nous avons réussi. Réussi à dépasser les objectifs fixés. Réussi à donner une crédibilité certaine à notre engagement et à notre représentativité. Et ce, grâce à l’engagement de chacun des omnipraticiens de ce pays.

N’attendez pas de satisfecit de ceux qui génétiquement ne reconnaîtront jamais nos mérites, mais soyez fiers d’avoir donné à vos représentants, et tout particulièrement à l’UNOF, les moyens de peser encore plus sur les futures négociations et sur les choix d’avenir qui se présentent à nous.

L’effort doit être continu, ne serait-ce que pour jouir du plaisir de contrarier nos détracteurs perpétuels, qui doivent regretter leur attitude ou leur mauvais choix antérieur.

Le ridicule ne tuant pas, ils sont voués à une longue vie, il faudra faire avec.

3 – La Visite, un autre succès :

Les omnipraticiens sont en train de modifier leur mode de travail.

Qui s’en plaindrait ?

Voir notre profession modifier ses comportements dans le sens de la qualité de travail et de vie ne peut que réjouir l’UNOF.

Ce pari nous l’avons fait, il est en passe d’être gagné. Pour cela, il faut continuer à modifier le comportement des patients à notre égard et reprendre en mains notre mode de fonctionnement. Nous seuls pouvons le faire.

Il en va de l’avenir de la maîtrise médicalisée.

Ne mettre au remboursement que les déplacements médicalement justifiés fait partie de notre responsabilité dans un partenariat de qualité.

Le respect du médecin passe tout d’abord dans sa propre capacité à reprendre en mains l’organisation de son travail.

Chacun de nous ne veut plus être taillable et corvéable à merci. Il ne suffit pas de le dire, il faut faire en sorte que cela se voit dans les faits.

Tout comme pour les génériques, l’effort se doit d’être poursuivi. Il n’en va pas seulement de l’image de chacun de nous mais de celle de notre profession. Puissions-nous avoir pour une fois une attitude collective dans notre approche personnalisée au patient ?

4 – Les bureaucrates n’ont pas désarmé !

La CPAM de la Haute Savoie demande aux médecins de coter sur la feuille de soins l’exécution ou non du test de dépistage de l’angine.

Il s’agit là, à l’évidence, d’une attitude abusive en regard de l’esprit qui préside à l’application de l’Accord du 5 juin 2002.

D’ailleurs, aucun des membres du Comité de suivi de cet Accord n’a été informé de cette pratique, qui frise la violation du secret médical (qui dit test d’angine, dit suspicion d’angine, donc diagnostic !)

Par ailleurs, arrive la démarche de soins infirmiers, surcharge de travail supplémentaire, de remplissage de paperasse avec aller-retour entre le médecin et les infirmiers ou infirmières.

Nous encourageons les médecins à faire de la résistance à toutes ces tracasseries pour lesquelles nous n’avons pas même pas été informés.

Des mauvaises langues vont même jusqu’à dire que les infirmiers et infirmières ne seraient pas enchantés par cette nouvelle contrainte, qui ressemble fortement au PSI qu’ils ont combattu.

5 – Le jour après :

Suite à l’Accord du 5 juin 2002, le jour après nous avait permis d’entendre les réflexions de ceux qui pensaient que nous avions vendu notre âme en acceptant la prescription en génériques et la réduction du nombre des visites.

Les faits et surtout les médecins de famille leur ont donné tort.

Ces derniers ont montré qu’ils étaient en phase avec notre combat. Ils ont prouvé leur désir, sans cesse affiché par l’écrasante majorité, de rester dans un cadre conventionnel, qui, s’il n’est pas un jardin de roses, parfois même plutôt un jardin d’épines, demeure le système qui correspond le mieux au traitement libéral de leur profession et social de l’accès aux soins.

Les médecins de famille souhaitent donc rester dans cette organisation, en ayant compris qu’une certaine approche avait changé, et qu’étaient écartés (pour combien de temps ?) toute notion de maîtrise comptable, et de sanctions.

Hélas, ces dernières avancées n’ont peut-être pas été suffisamment mises en exergue à la suite du 10 janvier et des axes stratégiques signés avec les Caisses d’Assurance Maladie.

La période n’est pas facile, tant le désir de reconnaissance des spécialités médicales, légitime à coup sûr, semble difficile à faire passer auprès des co-signataires.

Bientôt, le jour après la signature ou la non signature d’une convention peut nous emmener dans des chemins qui n’ont jamais été défrichés, avec une partie du corps médical en déshérence, hors convention.

La responsabilité de ceux qui ont en charge le monde de la Santé repose sur une bonne préhension de cet état de fait, et de se donner les moyens de le résoudre. Ces moyens sont financiers d’abord, et dans la mise en place d’un espace de liberté ensuite.

Pour notre part, à l’UNOF, nous continuerons à défendre une vision globale de la profession de médecin en essayant de participer à l’élaboration d’un nouveau système où la place de chacun sera parfaitement définie, et où l’omnipraticien occupera cette place privilégiée et centrale dans une politique de santé basée sur le patient et sa prise en charge, en accord avec toutes les spécialités, avec le désir de la promotion de chacun.

6 – MEDEC le salon de la Médecine : PARIS du 11 au 14 mars 2003

” Mars 2003 : comme les 30 années précédentes le MEDEC, Salon de la Médecine, se déroule à Paris, pendant quatre jours…

Quatre jours de rencontres, de discussions, de dialogues.

Quatre jours d’ateliers, de forums, ” d’amphis “, de tables rondes.

Quatre jours d’information, de formation, d’exposition pour tous ceux qui s’intéressent au domaine de la santé.

… Quatre jours de vie médicale !

Le MEDEC est devenu ” l’Evénement ” médical de l’année. La multiplicité des thèmes traités, la diversité des animateurs, le niveau des conférenciers apportent aux congressistes une possibilité de choix incomparable.

L’offre est merveilleusement riche pour les médecins qui peuvent venir quand ils veulent, autant de fois qu’ils veulent, gratuitement et librement s’intéresser, s’informer, ou se laisser mener au gré des ateliers ou des stands d’exposition.

L’offre ne serait-elle pas trop riche ? Au contraire cette variété permet à chaque médecin d’y trouver son compte, d’y sélectionner comme il le souhaite ses pôles d’intérêt, de faire son programme à la carte : plus sensibilisé par les problèmes de nutrition il savourera NUTRIA ; plus intéressé par la formation il colonisera les ateliers de formation médicale continue ; plus passionné par les technologies modernes et les innovations il passera son temps auprès des Nouvelles Technologies de l’Informatique et de la Communication.

Le MEDEC c’est la rencontre annuelle, régulière de tous les médecins avec les sociétés, structures, associations du domaine de la santé. Tous les institutionnels sont présents : Etat, Caisses d’Assurance Maladie, Ordres, etc. Toute la presse professionnelle et générale couvre l’événement. Tous les laboratoires pharmaceutiques sont des partenaires constants, fidèles et actifs. Les Associations de malades par leur présence prouvent que l’avis des usagers est indispensable dans le domaine de la santé.

L’année 2003 est une année importante pour la santé car elle amorce la mise en place, le développement d’une vraie politique de santé basée sur la ” démarche-qualité “.

Cette démarche-qualité est voulue par les Français, et les professionnels de santé sont au premier rang de cette politique. Ils doivent s’impliquer fortement, dans ce qui est l’enjeu majeur des prochaines années. Formation médicale individuelle et continue, évaluation, qualité : le MEDEC 2003 sera l’événement privilégié où tous ensemble, acteurs, partenaires de santé et médecins, nous pourrons lancer ce défi de manière volontariste.

Le MEDEC deviendra le rendez-vous privilégié où sera établi le bilan annuel du ” chantier ” de la qualité.

Les médecins français ont la chance d’avoir à leur disposition le MEDEC. Ils doivent en profiter au maximum ! “

Dr Claude MAFFIOLI – Président du MEDEC 2003
Pour plus de renseignements : www.lemedec.com

7 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.

Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.

Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Séminaires FORMUNOF :
Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : UNOF

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 100 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.

Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSUMED Infos : www.assumed.net INFOS FEVRIER 2003

VOTRE PREVOYANCE EN 2003

Depuis bientôt 25 ans, nous conseillons le ” Nouveau Plan de Prévoyance ” P04 mis au point et actualisé chaque année par Assumed et son Partenaire : la MACSF.

Pour 2003, à signaler :
* les dispositions nouvelles suivantes :
– l’allongement des limites d’âge : porté à 70 ans (art. 5 et 10 des Conditions Générales)
– le remboursement jusqu’à 200 € des honoraires et frais engagés pour les formalités médicales (art.4 et 5).
– la garantie totale des sports et loisirs, sauf moto et sports particulièrement dangereux (art. 14).
* l’aménagement de la prise en charge du mi temps thérapeutique, consécutif à un arrêt de travail indemnisé, porté à 180 jours.
* l’amélioration des prestations ” Medi Prévoyance Assistance “, selon 3 formules : ” Médi-Santé “, “Medi-Santé-Famille ” et ” Médi-Santé-Famille-Plus ” ; notamment en ce qui concerne les consultations, les hospitalisations, les soins dentaires, l’optique, la naissance et l’adoption. C’est un véritable service d’aide à la personne : aide à domicile, garde d’enfants, organisation de la venue d’un proche, garde d’animaux etc.

RETRAITE SUPLEMENTAIRE :

* En 2002, ” Le Revenu ” a décerné un Super Trophée d’Or au Contrat d’Assurance-Vie : Retraite-Epargne-Santé : le RES, bien connu : et ce pour la régularité de ses rendements, parmi les plus élevés depuis 25 ans : +27,8% sur 4 ans. Malgré 2 années de marasme boursier, le RES servira encore 5,28% d’intérêts.

* ” Gestion de Fortune ” et ” La Lettre de l’Assurance ” ont remis l’Oscar du meilleur contrat d’assurance vie, de plus de 8 ans, au RES ; de même que l’Oscar du meilleur Contrat ” Loi Madelin “Prévoyance.

RENSEIGNEMENTS et ADHESION : Tél. : 0 810 40 80 20 – www.macsf.fr

LA DEPENDANCE :
Malgré la Loi sur l’Aide Personnalisée à la perte d’Autonomie, les professions libérales restent au dessus du plafond de ressources. La couverture de ce risque, à partir de 50 ans est donc judicieuse : Contrat SAFIR : contrat de groupe proposé par l’AG2R :
Tél. : 01 43 95 51 37 www.ag2r.com

Dr Guy KURTZEMANN :


UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille 79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31 Web : www.unof.org

Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org