1 – Une autre époque ?
Bien révolu le temps où les généralistes acceptaient tout et n’importe quoi des patients et des Caisses d’Assurance Maladie.
Cela est dû à leur prise de conscience lors du mouvement de protestation de l’an dernier, mais aussi dans un effet générationnel évident quand on regarde la démographie et la pyramide des âges de la profession.
Les responsables doivent en tenir compte.
Sur la permanence de soins, un premier pas a été franchi, mais ce n’est sûrement pas le dernier tant il paraît évident que l’écriture définitive du Décret donnera le tempo de la réelle volonté de chacun.
La désaffection progressive des médecins de montagne, qui ne soignent pas que des vacanciers, et qui doivent maintenir, du fait de leur isolement un plateau technique suffisant, a entraîné une prise en compte de leur revendication et la mise en place d’un Accord.
Les chirurgiens ont eu aussi une amélioration de leur condition avec une augmentation du Kcc.
Tout cela découle de l’Accord du 10 janvier 2003.
Petit à petit, on s’éloigne de la période de culpabilisation des médecins sur les dépenses de Santé.
En première ligne, les médecins de l’UNOF se rappellent leur temps de résistance, au côté des spécialistes, afin de faire changer l’attitude des technocrates.
Ils restent à leur côté pour obtenir une juste reconnaissance de leur mérite.
Passer de la guerre à la paix armée n’est pas facile pour ceux qui n’ont pas cherché à conceptualiser l’avenir de leur profession autrement que par une attitude individualiste.
Nous continuons de penser que le chemin est encore long pour obtenir tout ce que nous avons écrit tant dans le programme confédéral que dans le programme du G7.
Mais, nous sommes revenus sur la route pour faire évoluer la condition des médecins, et les généralistes ne se plaignent pas de l’attitude de la Confédération au cours des dernières années.
Cette route sera longue car les conditions économiques actuelles ne sont pas des plus favorables. Mais, par petites touches, le tableau s’améliore.
2 – Une nouvelle conception de la négociation … vite !
Les négociations nocturnes au temps des emails et d’Internet ressemblent malheureusement que trop à une vision désuète et passéiste de le Sécurité Sociale.
Souhaitons que l’exemple donné pour les médecins de montagne et les chirurgiens permettra d’avancer par des réunions techniques et des aller-retour entre les signataires de l’Accord du 10 janvier et les Caisses d’Assurance Maladie.
Les cas des psychiatres doit encore être abordé, ces derniers étant les parents pauvres d’un accord qui devra être amélioré sur d’autres plans aussi pour devenir une convention.
3 – D.E. : une conception nouvelle à envisager par temps de pénurie.
L’exemple des médecins des Deux-Sèvres est symptomatique de l’habitude des Caisses d’Assurance Maladie pour rendre les médecins taillables et corvéables à merci.
Comment un Président de Caisse, émérite syndicaliste, peut admettre que des médecins répondent de manière plus rapide à des demandes non urgentes de patients, sans que ces derniers ne soient pas responsabilisés sur la charge de travail supplémentaire demandée.
Cela ressemble fort à ce qui a été accepté sur la visite à domicile.
Pourquoi,du moment que le patient est informé de cette tarification, empêcher une telle gestion de son temps de travail ?
Peut être souhaiterait-on que ces médecins ne se couchent plus pour faire face à la demande, de manière par la suite à leur faire reproche de trop travailler ?
A l’époque des 35 heures, il ne fallait pas s’attendre à d’autre modification de l’organisation.
D’ailleurs, cette pratique semble se faire en d’autres lieux, plutôt publics, et personne jusqu’alors ne s’en est beaucoup ému !
Il est temps que les partenaires conventionnels s’attaquent à ce problème qui sera majeur pour la signature d’une future convention.
Il va falloir arrêter de dégoûter les médecins de travailler, car la démographie ne le permet plus.
De plus en plus nombreux, des jeunes médecins quittent la profession de soignant pour d’autres orientations, plus lucratives et moins pénibles.
A moins d’aller rapidement recruter dans les pays hors CEE, on ne voit pas comment se passera le trou annoncé dans 5, 6 ans, d’abord en certains lieux et dans certaines spécialités, puis de manière plus générale.
En tout cas, pas en continuant une politique de chicane permanente, mais plutôt en prenant en compte les difficultés d’exercice avec des journées de travail à rallonge.
Tout ce qui relève du soin doit rester dans la prise en charge par la solidarité. Ce qui relève du bon plaisir du patient relève d’autre chose qui ressemble fort à l’espace de liberté lié aux circonstances de l’exercice médical.
4 – Médecins Généralistes urgentistes : une vrai incompréhension des conditions d’exercice.
Les médecins généralistes qui travaillent dans les centres d’accueil d’urgence de cliniques classés UPATOU ont actuellement des difficultés avec certaines Caisses d’Assurance Maladie (toujours les tracasseries, c’est leur nature !) concernant le paiement des actes effectués dans le cadre de l’urgence.
Ces confrères, qui sont inscrits au tableau du Conseil de l’Ordre comme généralistes et dont le cabinet est dans la clinique, ne peuvent pas coter les actes d’urgence (points, plâtres …) de la même manière que les autres généralistes.
Véritable injustice, nous souhaitons que ce problème soit vite réglé, d’autant plus que cela donnerait un signal fort sur la gestion de la permanence des soins et des urgences.
Ce n’est plus trop le moment d’ergoter.
5 – Ça tchatche sur www.unof.org :
Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.
6 – J’adhère à l’U.N.O.F. !
Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.
7 – Séminaires FORMUNOF :
Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : unof@csmf.org
8 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères
Vous êtes plus de 6 100 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.
9 – ASSUMED Infos : www.assumed.net
Faits marquants en 2002 :
– baisse importante du CAC 40 : 36,20% à fin sept. (après +40% en 1999-2000),
taux d’intérêts au plus bas (OAT à 10 ans à 4,40 %),
inflation : +2,2% au 30 Novembre,
bonne résistance des obligations convertibles depuis le début de l’année,
le poids limité des actions dans le portefeuille RES a permis de réduire l’impact du marché boursier : 61,4% d’obligations à taux fixe, 29,4% d’obligations convertibles, 5% de monétaires, 2% d’immobilier et seulement 2,2% d’actions,
l’encours géré étant de 7,3 milliards d’€uros,
La MACSF épargne-retraite a progressé de plus de 30%,
Contrats de Prévoyance : à fin Sept.2002 : 23 948 (+7,11% ) ; dont 1 027 Praticiens Hospitaliers. Plans Etudiants : 3 787 (+27%). Cotisations 24,4 millions d’€ (+8,35% ).
Contrats d’Epargne : 34 833 Livrets et RES. Cotisations 119,30 millions d’€ (+26,18% ).
Création d’un « Plan-Epargne-Entreprise » (Loi Fabius du 19/12/2001) :
dénommé MACSF-EPARGNE-SALARIALE, il offre une opportunité fiscale aux professions libérales indépendantes dès lors que le dirigeant emploie au moins 1 salarié. C’est un dispositif complémentaire aux Contrats « Madelin », tant par sa fiscalité que par sa sortie en capital : Tél. : 01 40 68 84 05 epargne-salariale@macsf.fr
Le Quotidien du Médecin du 11/12 signale quelque bons Contrats « Madelin » mais « regrette que l’étude portant sur 37 Contrats n’ait pas pris en compte les Contrats spécifiques à une profession, comme le Contrat « Madelin » proposé par la MACSF », ouvert d’ailleurs à toute les Professions Libérales.
Pour 2003
Lourde augmentation des impôts locaux en raison notamment de l’APA : +6% dans le 68 par exemple.
L’assurance des particuliers devrait augmenter en général de 5 à 6% .
Renseignements et Contrats : Prévoyance et Assurance-Vie : Tél. : 0 810 40 80 20 www.macsf.fr
et dans les délégations départementales du groupe.
Pour la Dépendance et malgré l’APA limitée par les conditions de ressources : Contrat du groupe AG2R : S A F I R Tél. :01 43 95 51 37 www.ag2r.com
Guy Kurtzemann
UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS
Le Syndicat des Médecins de Famille
79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS
Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31 Web : www.unof.org
Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org