1 – Les revendications de l’UNOF avancent, les omnipraticiens jouent le jeu

Le temps passant, certains oublieraient facilement pour se l’attribuer le rôle primordial de l’UNOF dans les avancées obtenues depuis un an pour les médecins de famille. La dernière en date : la reconnaissance de l’aspect volontaire de la participation à la permanence de soins, exprimée haut et fort dans le rapport DESCOURS.
Sur le plan conventionnel, les derniers chiffres nous donnent raison.
La stabilisation des consultations chez le généraliste montre la volonté de chacun d’eux de participer à une régulation du système basée sur la confiance. Cette confiance repose sur des honoraires décents pour la prestation de qualité et le temps hebdomadaire passé au service des patients.
Il ne s’agissait pas de gagner plus mais de gagner mieux.
Une simple marque de respect à notre endroit et la machine s’est mise en route.
Oui, la consultation à 20 € et la visite à 30 € étaient des revendication légitimes.
Sans contreparties contraignantes, les médecins Généralistes ont joué le jeu :prescription de génériques, diminution du nombre visites (spectaculaire dans le Nord, par exemple), retour dans la négociation avec une volonté certaine de jouer le système solidaire, à condition que celui-ci ne se fasse pas sur le dos des médecins.
Ni complice ni comparse, l’UNOF compte rester la force de proposition qu’elle a toujours été, même s’il lui a fallu longtemps pour être écoutée.
Honorée par la confiance des médecins, elle saura continuer à porter ses messages de praticiens de terrain exerçant le même métier que ceux qu’elle représente.
Si la convention qui doit venir reste dans cette ligne, le partenariat est possible à condition d’avoir définitivement intégré que la médecine ne se fera pas sans les médecins, et que leur bonne volonté est limitée par celle des partenaires à rendre le secteur opposable attractif.
Aussi simple que çà. Aussi compliqué aussi. Mais tellement enthousiasmant quand on voit l’attitude des généralistes au quotidien !

2 – Quelle confiance demain sans des espaces de liberté ?

La recherche d’une formule pour introduire un espace de liberté dans l’exercice médical peut être un des obstacles à un retour définitif de la confiance.
Comment refuser à une profession aux horaires démentiels d’essayer d’organiser son temps de travail tout en répondant en premier aux demandes les plus légitimes ?
N’est-ce pas ce qui a été fait avec la Visite à domicile ?
Il existe une vision dogmatique de la manière de consommer de la Santé dans ce pays. Tout doit être remboursé dès le moindre désir, ou alors le médecin doit se placer dans le rôle du gendarme pour faire comprendre aux patients sa mauvaise utilisation du système, et se retrouver ainsi en porte-à-faux face à son interlocuteur privilégié.
Partenaire de la régulation, le médecin ne doit plus pouvoir se trouver devant un patient vierge de tout discours sur le nécessaire respect de sa charge de travail.
Admettre que le médecin a le droit et le devoir d’exercer dans le cadre libéral qui est le sien avec des espaces de liberté bien définis et clairs pour le patient semble des plus respectables.
A nous de le définir, et être conscient que le respect de leur métier et du patient sera le meilleur des régulateurs, comme pour toutes les mesures précédemment prises.
Il y a beaucoup de chemin à parcourir pour convaincre nos partenaires.
Espérons que les derniers chiffres et l’attitude responsable des omnipraticiens sur les engagements pris nous permettrons d’obtenir ce que nous revendiquons.

3 – Permanence de soins : le volontariat comme volonté pour réussir

Le groupe DESCOURS a rendu une première copie. Son rapport représente une avancée certaine dans la prise en compte des revendications des médecins face à leur charge de travail.
Chacun se rend compte que le volontariat pour la permanence de soins sera le seul moyen d’obtenir des effecteurs motivés.
La mise en place des structures de permanence sera analysée de manière objective en essayant d’équilibrer besoins et moyens.
Il est évident que tout ne pourra pas se résoudre d’un coup de baguette magique, mais faut-il rendre responsables les médecins de n’avoir pas prévu la désertification de certaines régions et doit-on imposer, à ceux qui restent, des rythmes démentiels en contradiction avec toute notion de sécurité pour eux-mêmes et pour le patient ? La réponse est fermement NON !
Le Groupe DESCOURS poursuit son travail en ayant pour mission la rédaction du Décret qui sera proposé au Conseil d’Etat.
Il s’agit là d’un travail délicat qui, donnant un texte qui aura force de Loi, et pour lequel nous continuerons de faire preuve de la plus grande attention.
Bref, les choses avancent dans le sens des médecins grâce à notre action et à la volonté de nos représentants.

4 – Suite de l’Accord du 10 janvier 2003 : les travaux en cours

Dans le cadre des contrats de pratique professionnelle, les Signataires de l’Accord du 10 janvier 2003 recherchent des solutions pour les médecins qui ont des difficultés dans des exercices focalisés.
Il s’agit pour l’instant des médecins dits de montagne ou de ceux qui travaillent dans les stations thermales. Ces derniers n’ont pas vu leur forfait thermal évoluer depuis plusieurs années.
Les problèmes communs de ces médecins résident souvent dans l’absence de revalorisations d’un exercice différent mais aussi dans la crainte d’une disparition pure et simple dans des régions où, certes, une partie de l’activité est saisonnière mais où réside à l’année une part non négligeable de la population.
Là encore, comme dans la ruralité, comme dans les zones périurbaines, il va falloir trouver des solutions modélisantes qui permettent d’inciter des vocations.
Ces mesures sont transversales, concernent généralistes et spécialistes, et doivent faire partie de volets spécifiques.
Les Partenaires conventionnels doivent faire admettre aux autorités locales, comme pour la permanence de soins, que tout ne peut pas se résoudre avec le seul budget conventionnel.

5 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

6 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

7 – Séminaires FORMUNOF :

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : unof@csmf.org

8 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 100 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

9 – ASSUMED Infos : www.assumed.net

Faits marquants en 2002 :

– baisse importante du CAC 40 : 36,20% à fin sept. (après +40% en 1999-2000),

 taux d’intérêts au plus bas (OAT à 10 ans à 4,40 %),

 inflation : +2,2% au 30 Novembre,

 bonne résistance des obligations convertibles depuis le début de l’année,

 le poids limité des actions dans le portefeuille RES a permis de réduire l’impact du marché boursier : 61,4% d’obligations à taux fixe, 29,4% d’obligations convertibles, 5% de monétaires, 2% d’immobilier et seulement 2,2% d’actions,

 l’encours géré étant de 7,3 milliards d’€uros,

 La MACSF épargne-retraite a progressé de plus de 30%,

 Contrats de Prévoyance : à fin Sept.2002 : 23 948 (+7,11% ) ; dont 1 027 Praticiens Hospitaliers. Plans Etudiants : 3 787 (+27%). Cotisations 24,4 millions d’€ (+8,35% ).
Contrats d’Epargne : 34 833 Livrets et RES. Cotisations 119,30 millions d’€ (+26,18% ).

Création d’un « Plan-Epargne-Entreprise » (Loi Fabius du 19/12/2001) :
dénommé MACSF-EPARGNE-SALARIALE, il offre une opportunité fiscale aux professions libérales indépendantes dès lors que le dirigeant emploie au moins 1 salarié. C’est un dispositif complémentaire aux Contrats « Madelin », tant par sa fiscalité que par sa sortie en capital : Tél. : 01 40 68 84 05 epargne-salariale@macsf.fr

Le Quotidien du Médecin du 11/12 signale quelque bons Contrats « Madelin » mais « regrette que l’étude portant sur 37 Contrats n’ait pas pris en compte les Contrats spécifiques à une profession, comme le Contrat « Madelin » proposé par la MACSF », ouvert d’ailleurs à toute les Professions Libérales.

Pour 2003

 Lourde augmentation des impôts locaux en raison notamment de l’APA : +6% dans le 68 par exemple.

 L’assurance des particuliers devrait augmenter en général de 5 à 6% .

Renseignements et Contrats : Prévoyance et Assurance-Vie : Tél. : 0 810 40 80 20 www.macsf.fr
et dans les délégations départementales du groupe.

Pour la Dépendance et malgré l’APA limitée par les conditions de ressources : Contrat du groupe AG2R : S A F I R

Tél. :01 43 95 51 37

www.ag2r.com
Guy Kurtzemann


UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille 79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS
Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31 Web : www.unof.org
Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org