L’U.N.O.F., premier syndicat de médecins Généralistes, s’élève contre la volonté d’une partie du Centre National des Professionnels de Santé (C.N.P.S.) de faire passer en force un accord-cadre qui ne correspond nullement aux aspirations des médecins.

Catalogue de contraintes inacceptables, ce texte introduit de facto la règle de la minorité pour en imposer à une profession le contenu.

Le fait de vouloir changer les règles de fonctionnement du C.N.P.S. et de faire disparaître la règle de l’unanimité pour pouvoir approuver le texte montre l’absence de règle démocratique qui devrait caractériser des instances d’inspiration libérale. Elle peut représenter un risque certain pour toutes les professions de Santé, engageant l’avenir de chacun.

L’U.N.O.F. pose solennellement la question de l’utilité de poursuivre les négociations conventionnelles si les décisions prisent hors du cadre professionnel s’imposent aux médecins. Cette question s’adresse directement aux Partenaires Conventionnels des trois régimes, qui ne peuvent être complices d’une telle opération de contournement.

L’U.N.O.F. soutient la C.S.M.F. et son Président pour faire obstacle aux modifications de statuts du C.N.P.S., et souhaite que, rapidement, la raison reprendra le dessus pour établir un accord-cadre à la grande satisfaction de chaque profession, reprenant les thèmes communs à tous et surtout destiné à les défendre dans leurs relations avec les Caisses.

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