1 – L’UNOF est prête à poursuivre la reconstruction d’un système de Santé pérenne

A l’entrée des véritables négociations pour la nouvelle convention médicale, l’U.N.O.F., premier syndicat de médecins Généralistes, est prête à poursuivre la reconstruction d’un système de santé pérenne initiée le 5 juin 2002, permettant le maintien d’un niveau de soins solidaires de qualité, assurés par des professionnels de Santé reconnus et respectés.

L’U.N.O.F., au sein de la délégation C.S.M.F., veillera à ce que le médecin traitant reste au cœur du système de soins entourant le patient.

Consciente des enjeux, l’U.N.O.F. cherchera à ce que la nouvelle convention accompagne l’accession au rang de spécialité de la Médecine Générale, et permette d’attirer les jeunes générations de médecins vers cet exercice spécifique qui, en ces temps de difficultés sociales, est indispensable à la conservation d’une réponse médicale adaptée aux besoins de la population.

Pour les médecins de famille, l’U.N.O.F. sera très attentive au maintien d’une médecine libérale de proximité, avec les moyens suffisants pour allier respect du tissu sanitaire et qualité de vie de chacun.
avec les moyens suffisants pour allier respect du tissu sanitaire et qualité de vie de chacun.

2 – Suivi de la Visite, des premiers chiffres encourageants mais …

La réunion de suivi de l’Accord du 5 juin 2002 a permis de mettre en évidence un début de changement concernant la Visite à domicile.

Entre janvier et septembre, la comparaison 2002/2001 montre une baisse des visites de 9,6 %.
Pour le seul mois d’octobre 2002, comparé à octobre 2001, on retrouve une baisse de 19 %.
On voit déjà les effets des nouvelles mesures et de l’adhésion des médecins au discours de leurs représentants syndicaux responsables.

Les mesures n’ont pas encore produit tous leurs effets car les accords de bon usage des soins régionaux sont à peine en cours d’agrément, et les médecins ont beaucoup de mal à comprendre une cotation par trop complexe (comme d’habitude !) surtout pour ce qui concerne la VMDE (visite avec majoration d’ordre environnemental).

A noter conjointement que les visites avec DE (dépassement pour exigence du patient) atteignent 9 %.
A l’opposé, on se rend compte d’un nombre non négligeable de V cotés 20 € ! … de quoi faire réfléchir les parangons du secteur 2 généralisé.

Il faut que les médecins prennent en mains leur qualité de vie et montrent une réelle volonté de modifier l’image qu’ils ont vis-à-vis de la population et des Pouvoirs Publics, en refusant d’être les femmes et les hommes à tout faire de la société à n’importe quel prix.

Toutes nos idées, nos bonnes paroles n’auront du poids qu’avec le soutien quotidien des médecins, sensibilisant les patients.

3- DCI et génériques : la hausse continue.

Le Comité de suivi a analysé conjointement les derniers chiffres confirmant les médicament prescrits que ce soit en générique ou en DCI.

Il existe une poursuite de l’augmentation de cette prescription. Essentiellement dans le tableau des génériques, ce qui est le plus pertinent en terme d’économie (à quoi d’autre sert la DCI ?).
Par ailleurs, des chiffres tendraient à prouver que près de 45 % de ce qui peut être substitué l’est. Nouvelle preuve de l’adhésion des médecins de famille, principaux prescripteurs, à l’esprit et à la lettre de l’Accord du 5 juin 2002.

Des outils supplémentaires doivent être fournis dans les prochains jours pour permettre une plus grande facilité de prescription. L’effort doit continuer.

4- Permanence des soins : l’intérêt général dans une Loi peu précise.

La reconnaissance du fait que les médecins libéraux effectuent une mission d’intérêt général dans la permanence de soins, va dans le sens que nous avons toujours souhaité.

Si cette Loi permet une rémunération de la part des Caisses d’Assurance Maladie autre que le paiement à l’acte, elle est très insuffisante en terme de moyens et de clarté vis-à-vis de l’avenir de contraintes qu’elle pourrait engendrer.

Par ailleurs, nous avons toujours été opposés à la mise sous tutelle conventionnelle de la permanence de soins.

Il semble que tout soit remis dans les mains de la Commission DESCOURS pour permettre l’écriture d’un Décret qui sera pris en Conseil d’Etat, au terme de ses travaux.

Tous les représentants de notre profession siègent dans cette Commission et sont unanimes pour réclamer le volontariat dans la réécriture de l’Article 77 du Code de déontologie.

On ne voit pas qui pourra résister à une telle demande, sous peine de voir repartir la grève de la permanence des soins dans tout le pays.

L’attention la plus extrême doit être maintenue dans les futures évolutions des textes réglementaires.
La plus grande clarté doit être l’objectif premier de la rédaction de ces textes afin de ne permettre aucune interprétation locale fantaisiste et contraignante de la part des autorités départementales.

Pour appuyer ce propos, ce qui se passe en Mayenne est assez significatif de ce qu’il ne faut pas faire.

La nouvelle directrice de la DDASS a cru bon, dans une interview, de menacer les médecins de poursuites, alors que dans ce département, où le problème démographique est au premier plan, les médecins sont toujours en grève, et parallèlement en négociation pour mettre sur pieds un système de permanence de soins. Résultat : les médecins de famille ont décidé de suspendre leur participation à l’élaboration du système.
Rien ne se fera (et particulièrement dans les zones peu fournies en professionnels) sans l’accord des médecins.

Dans les Ardennes : poussée de chaleur. Alors que les médecins cherchent là aussi à s’organiser, les autorités préfectorales ont repris les réquisitions du samedi midi au lundi matin !

Comment localement peut-on faire des déclarations ou prendre des décisions à l’emporte pièce alors que nationalement aucune solution n’a été trouvée ?

Chacun sait notre attachement au système qui marche a plus près du terrain et qui doit être bâti par tous les partenaires, et non sous la menace et contre les médecins.

4- F.M.C. : là aussi les mentalités évoluent

Le groupe mené par Madame Dominique LAURENT sur la Formation Professionnelle Continue avance et a rendu un premier rapport au Ministre de la Santé.

Il semble que, pour la FMC, le but soit d’aboutir a un regroupement des financements et que l’objectif soit plutôt fortement incitatif qu’obligatoire.

Pour cela, il faut fusionner les différents fonds. Il faut mettre en place des chèques « formation » permettant au médecin de payer sa formation et d’être rémunéré pour le temps passé.

Ceci n’empêche nullement les partenaires conventionnels de souhaiter un certain nombre de formations pour les médecins et de les flécher (exemple type: le test angine).

Là aussi, la liberté de choix doit être la marque d’une formation qui doit être incitative pour être adoptée par toute la profession.

5- MICA : les Sénateurs font évoluer la Loi.

Lors de la première lecture au Sénat, la date retenue pour la fin du MICA est le 1er octobre 2003, sauf exceptions définies par décret.

Il s’agit essentiellement là de tenir compte des médecins qui auraient vendu leur cabinet, connaissant la précédente date d’échéance.

La volonté de coller au terrain est importante dans cette décision, mais nécessite toute notre attention pour que les critères soient le plus clairs possible, et bien accessibles aux médecins ayant entrepris la démarche de cessation d’activité.

Par ailleurs, le Sénat a adopté la possibilité de démarrer une activité médicale salariale prescriptive (plafonnée) après l’entrée dans le MICA.

Affaire à suivre !

6 – N’oubliez pas : “Les Victoires de la Médecine 2002”

Le Jeudi 28 novembre 2002 à 20 h 30, dans plus de 50 villes de France, aura lieu en vidéo-transmission une émission interactive en direct depuis le Studio Gabriel (Paris), une émission exceptionnelle : “Les Victoires de la Médecine 2002“.

Partenaire médical exclusif, la CSMF disposera d’une demi-heure en début de soirée pour exposer et dialoguer en direct avec les confrères sur les “enjeux de la politique de Santé”.

Une soirée à ne pas manquer, réservez-la sur votre agenda.

Plus d’infos sur www.victoires-medecine.com


7 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.

Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.

Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Séminaires FORMUNOF : FPC 2002 – Formations agréées

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.28 ou par mail : adhaeyer@acfm.fr

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 100 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.

Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSUMED Infos : www.assumed.net

Nouveautés 2003 en Contrats Médi-Santé :

Vous avez des étudiants en Professions de Santé, vous êtes jeune médecin, libéral, hospitalier ou salarié, médecin déjà installé, il vous faut être couvert contre les aléas de la vie.

C’est l’objet du « Plan de Prévoyance » mis au point et actualisé chaque année par « ASSUMED » spécifiquement pour le corps médical.

Le volet « Médi-Santé » vient d’être amélioré. Vous ne trouverez pas mieux sur le marché rapport « qualité-prix ». Vous avez là la caution de la profession et les compétences d’une mutuelle vouée exclusivement aux Professions de Santé et gérée par elles.

Sur les Plans de Prévoyance :

Pour les nouvelles adhésions : Suppression de la surprime sport (sauf moto) ; Prise en charge des examens d’adhésion (200 € maxi) ; Age limite à la souscription : porté de 63 à 65 ans (décès), de 55 à 60 ( IJ A et C), reste à 55 ans pour les IJ B ; Les IJ A et C sont prorogées jusqu’à 70 ans ; A l’adhésion : remboursement des surprimes médicales, si aucun sinistre sur la pathologie supprimée ; la garantie « reprise à temps partiel » n’est acquise que si le Contrat a la garantie « rente d’invalidité ».

Pour les anciens contrats : suppression de la surprime sport , sauf moto ; remboursement des frais médicaux sur modification de contrat.

Renseignements et Contrats : Tél. :0 810 40 80 20 et dans les Délégations Régionales de la MACSF.

Dépendance : Contrat SAFIR de l’AG2R : Tél. : 01 43 95 51 37.

Dr Guy KURTZEMANN – Président : guy.kurtzemann@evhr.net


UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille
79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30

Fax. 01 43 18 88 31

Web : www.unof.org

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