1 – Des ratés pour le remboursement des V MDE

Déjà compliquée, la cotation de la Visite semble déclencher un certain nombre de ratés dans le remboursement de la visite à domicile dite environnementale.

Des Caisses Primaires, s’appuyant sur des arguments d’ordre juridique, qui ressemblent plus à des arguties technocratiques, ont décidé de ne pas rembourser la partie déplacement quand le médecin a côté MDE.

Chacun y verra là un effet de la bonne volonté habituelle et le réel désir de chacun d’améliorer le climat des rapports entre les médecins et les Caisses.

Tout est bon pour conserver une partie de la tutelle que l’on souhaite garder sur le corps médical.

Décidément, faire sentir ce travers de l’administration partout et en tout lieu semble être un état second.

L’UNOF a réagi face à cette situation et espère que rapidement tout rentrera dans l’ordre.

Quand l’esprit tatillon prend cette proportion, il frise la mesquinerie.

2 – Médecine de riche, médecine de pauvre : quand on veut tuer son chien …

On l’accuse de la rage. On accuse donc implicitement tous ceux qui souhaitent responsabiliser les patients, face à la dépense inopportune, de souhaiter la mort du système de solidarité.

S’appuyant sur des propos plus que maladroits sur le petit et le gros risque, certains, comme la Mutualité, veulent montrer du doigt la volonté de rendre un peu de respiration au système.

Leur but est simple : ils veulent seulement agir sur les professionnels de Santé pour réguler le système.

On connaît leur idéologie, elle s’applique, sans résultat, depuis bientôt 8 ans.

Pour sortir de cette quadrature du cercle, nous sommes quelques uns à penser que la mise en responsabilité du patient face à un certain nombre d’attitudes ne relevant pas forcément de la solidarité, permettrait de mieux gérer le système. Un peu comme ce qui a été fait pour la visite à domicile et sur le générique.

Mais les beaux esprits, qui peuvent cotiser sans problème, à des complémentaires préfèrent culpabiliser que réfléchir à de nouvelles pistes, qui évidemment ne sont pas au premier abord populaires en terme d’image.

Pourtant, ils sont directement responsables des trous de la CMU et de la complémentaire, en tenant à l’écart dans les 6 millions de français, travailleurs peu rémunérés, plutôt jeunes, plutôt en contrat à durée déterminée, qui ne peuvent cotiser à une mutuelle.

Donc, pas de leçon et que chacun balaye devant sa porte.

Un débat mal posé, des idées qui vont a priori être considérées comme régressives, voilà un moyen de ne pouvoir discuter de rien de nouveau pour réguler le système. Bien joué. Mais sans nous.

3- DCI et Génériques, léger infléchissement de la courbe.

L’annonce de la possibilité d’un tarif d’autorité pour les médicaments à compter du 1er juillet semble avoir entraîné un fléchissement de la prescription de génériques.

Quoi de plus simple que d’attendre cette date pour ne plus avoir à faire aucun effort pour prescrire des génériques, sans le savoir, tel un Monsieur Jourdain de la prescription.

Nous nous devons de mettre en garde sur ce que peut représenter cette attitude.

Tout d’abord, sur le générique et la DCI, nous pensons que cette prescription doit rester dans les mains du médecin et que lui doit en être l’initiateur en dialogue avec son patient. Raison pour laquelle nous étions contre la substitution sauvage précédente.

Ensuite, dans un accord de qualité qui permettait une amélioration de la condition des médecins généralistes, il nous semble indispensable de répondre par les faits à un engagement approuvé par 3 syndicats, dont le nôtre.

Nous encourageons donc les médecins à poursuivre leur effort pour permettre la prescription en DCI.
Qu’ils ne s’impliquent que dans la prescription des molécules qui sont génériquables. Inutile d’apprendre tout le VIDAL en DCI, seules les molécules du répertoire des génériques sont susceptibles d’entraîner des économies. N’est-ce pas le seul but des génériques ?

Nous ne parlons pas ici d’amélioration de la qualité, mais d’optimisation de la dépense. Il faut en prendre notre part si on souhaite ouvrir de nouveaux espaces dans la responsabilisation de chacun.

4- Permanence des soins : vers une reconnaissance de la garde comme un service public.

Nous souhaitions depuis longtemps que la permanence de soins soit reconnue comme un service public.

Il semblerait qu’un amendement au Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2003, déposé par les sénateurs, aille dans ce sens qui serait le bons sens.

Quoique derrière, il faut rester toujours vigilant.

La dépêche AFP, qui annonce cela, note dans le même mouvement, que cela permettra aux Caisses de payer le forfait d’astreinte.

Ce qui nous éloigne du service public et nous ramène allègrement dans le conventionnel. Conventionnel dans lequel l’UNOF ne souhaite pas voir inscrit la garde, car comment concilier volontariat et convention, par un secteur optionnel ?

La Commission du Sénateur Honoraire DESCOURS n’a pas encore fini son travail. Le problème de l’Article 77 sera vu en fin de parcours.

Attendons donc pour juger sur pièce l’ensemble de la construction et quelle place aura le médecin de famille et sa liberté dans le système.

5- Statut fiscal et social : un volet à ne pas négliger

A la demande de la CSMF, le dossier du statut fiscal et social du médecin revient sur le devant de la scène.

Il s’agit là d’une action visant à lutter contre de nombreuses injustices fiscales qui touchent les médecins libéraux.

La liste n’est pas exhaustive, mais demander la réévaluation des frais du Groupe 3, le cumul des abattements AGA et conventionnels, l’allègement de la taxe professionnelle, le relèvement des seuils d’exonération des plus-values professionnelles, la taxe sur les salaires, la création d’un crédit impôt formation, … sont loin d’être des actions syndicales négligeables.

La réponse des politiques sera importante sur leur engagement auprès des médecins libéraux.

A suivre … de près.

6- Les états d’âme de Bernard KOUCHNER

La presse est pleine des déclarations de Bernard KOUCHNER sur les crises traversées par la société médicale dans les mois qui ont précédé (35 heures à l’hôpital public, crise des cliniques, mouvement des médecins de famille).

Si ce Ministre, sympathique et brillant, n’a pas réussi à convaincre ses coreligionnaires de la nécessité d’écouter les médecins de famille en colère, qu’il avait gratifié du qualificatif flatteur de « bobologue », c’est parce que les autres étaient trop obtus ou maladroits.

Lionel JOSPIN, sur qui il est bon de jeter sa part de pierres dans l’actuelle minable lapidation médiatique, n’aurait pas exprimé clairement le calendrier d’accession aux 20 euros.

Un Ministre qui parle lorsqu’il n’est plus en fonction n’a plus besoin de démissionner, d’où la loquacité de beaucoup.

A la revoyure, Monsieur KOUCHNER.

7 – Une date à retenir : Le jeudi 28 novembre 2002 à 20 h 30

Ce soir-là, dans plus de 50 villes de France, aura lieu en vidéotransmission une émission interactive en direct depuis le Studio Gabriel (Paris), une émission exceptionnelle : “Les Victoires de la Médecine 2002“.

Partenaire médical exclusif, la CSMF disposera d’une demi-heure en début de soirée pour exposer et dialoguer en direct avec les confrères sur les “enjeux de la politique de Santé”.

Une soirée à ne pas manquer, réservez-la sur votre agenda.

Plus d’infos sur www.victoires-medecine.com

8 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.

Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.

Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

Le nouveau numéro de notre revue « Médecin de Famille » est en ligne, vous pouvez le consulter. Il explore les clés d’une médecine libérale moderne.

9 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

10 – Séminaires FORMUNOF : FPC 2002 – Formations agréées

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.28 ou par mail : adhaeyer@acfm.fr

11 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 000 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.

Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

12 – ASSUMED Infos : www.assumed.net

Nouveautés 2003 en Contrats Médi-Santé :

Vous avez des étudiants en Professions de Santé, vous êtes jeune médecin, libéral, hospitalier ou salarié, médecin déjà installé, il vous faut être couvert contre les aléas de la vie.

C’est l’objet du « Plan de Prévoyance » mis au point et actualisé chaque année par « ASSUMED » spécifiquement pour le corps médical.

Le volet « Médi-Santé » vient d’être amélioré. Vous ne trouverez pas mieux sur le marché rapport « qualité-prix ». Vous avez là la caution de la profession et les compétences d’une mutuelle vouée exclusivement aux Professions de Santé et gérée par elles.

Sur les Plans de Prévoyance :

Pour les nouvelles adhésions : Suppression de la surprime sport (sauf moto) ; Prise en charge des examens d’adhésion (200 € maxi) ; Age limite à la souscription : porté de 63 à 65 ans (décès), de 55 à 60 ( IJ A et C), reste à 55 ans pour les IJ B ; Les IJ A et C sont prorogées jusqu’à 70 ans ; A l’adhésion : remboursement des surprimes médicales, si aucun sinistre sur la pathologie supprimée ; la garantie « reprise à temps partiel » n’est acquise que si le Contrat a la garantie « rente d’invalidité ».

Pour les anciens contrats : suppression de la surprime sport , sauf moto ; remboursement des frais médicaux sur modification de contrat.

Renseignements et Contrats : Tél. :0 810 40 80 20 et dans les Délégations Régionales de la MACSF.

Dépendance : Contrat SAFIR de l’AG2R : Tél. : 01 43 95 51 37.

Dr Guy KURTZEMANN – Président : guy.kurtzemann@evhr.net


UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille

79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31 Web : www.unof.org

Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org