Selon son ancien médecin, l’icône du rock’n’roll, Elvis Presley souffrait de graves problèmes de constipations chroniques. Ils pourraient même être à l’origine de sa mort.

 

Officiellement, Elvis Presley a été retrouvé mort, le 16 août 1977, dans sa salle de bain. Il aurait succombé à un arrêt cardiaque dû à ses problèmes d’obésité et de dépendance aux drogues. Il a alors 42 ans. Mais en 2010, son médecin fait des révélations fracassantes dans un livre intitulé « Le King et Dr Nick ». En réalité la star souffrait de graves problèmes de constipation. Et c’est dans les toilettes qu’Elvis est mort, un livre dans les mains.

 

Avant de se mettre au lit, il file aux toilettes

Sa dernière soirée, le King l’a passée au cinéma avec sa compagne Ginger Alden. Il est plus de minuit lorsqu’il rentre chez lui à Graceland, entouré de ses gardes du corps. Elvis Presley est insomniaque, il traîne donc, passe plusieurs coups de fil, joue au racquetball… Vers 4 heures du matin, enfin, il ingurgite son mélange quotidien d’antidépresseurs et de somnifères prescrits par le docteur Nichopoulos. Puis il rejoint sa chambre, sans réussir à trouver le sommeil. Deux heures plus tard, il prend une deuxième poignée de médicaments, puis une troisième. Mais avant de se mettre au lit, il file aux toilettes… C’est au petit matin que sa compagne le retrouve, pyjama baissé gisant dans une mare de vomi.

Sa mort est annoncée à la presse : arrêt cardiaque. L’autopsie, elle, révèlera une mort par arythmie cardiaque résultant d’une hypertension.

La rate du roi de la pop pesait 340 grammes, mais ne présentait pas d’infection. Le foie, pesait trois kilos et demi. Il souffrait d’hépatomégalie qui s’explique par son penchant immodéré pour la nourriture grasse et lourde, et de possibles abus d’alcool et/ou de drogue. Elvis avait effectué plusieurs séjours en hôpital, ces quatre dernières années, pour divers et nombreux troubles et le mauvais état de son foie avait été dépisté lors d’une cure de désintoxication, début 1975. Mais ce n’est pas ça qui est responsable de la mort d’Elvis. L’examen du larynx ne révéla aucun œdème ni traumatisme. Plus étonnant encore : le rétrécissement des artères coronaires est considéré comme bénin, et celui de l’aorte minime.

 

Des selles présentes dans son côlon depuis 4 à 5 mois

En réalité, seul un élément a frappé les médecins qui ont réalisé l’autopsie. La taille du côlon. « Nous n’avions pas réalisé à quel point ses problèmes de constipation étaient graves jusqu’au moment de l’autopsie. A sa mort, son côlon était deux fois plus large et deux fois plus long que chez une personne normale. Alors qu’une personne normale évacue tous les 2 à 3 jours, après son décès nous avons retrouvé des selles qui étaient présentes dans son côlon depuis 4 à 5 mois », a confié le Dr Nichopoulos qui a assisté à l’autopsie.

Les neuroleptiques et les narcotiques ont pour effet secondaire de ralentir la digestion et rendre l’intestin paresseux. Mais cette constipation aurait-elle pu provoquer la mort du King ?

Une autre thèse tente d’expliquer cette mort prématurée. Dans le « cocktail » d’antidépresseurs prescrit par le Dr Nichopoulos, il y avait du Dilaudid, connu sous le nom d’héroïne pharmaceutique. Or, on n’a retrouvé aucune trace de ce médicament dans le corps d’Elvis. Rien de surprenant à cela, elle se repère très difficilement. En revanche la codéine était présente en quantités très importantes. Or Elvis y était allergique. De là à penser que le King aurait, tout simplement, confondu deux boites de médicaments…

 

Source :
www.egora.fr
Auteur : A.B.

 

[Avec Suite101.fr, Lepoint.fr et Leparisien.fr]