La startup Varda Space a pour projet de fabriquer, dans l’espace, des cristaux de ritonavir, un médicament contre le VIH. Problème : depuis plusieurs jours la capsule dans laquelle se trouve le médicament est coincée dans l’espace. L’entreprise n’a reçu aucune autorisation pour la ramener sur Terre.

 

Produire dans l’espace des cristaux de ritonavir (anti-VIH) : c’est le projet que s’est lancé la startup Varda Space. Elle explique que de nombreuses expérimentations ont prouvé les effets positifs de la microgravité sur la cristallisation des protéines. La Nasa rappelle quant à elle sur son site que dans l’espace “la gravité et les forces de convection n’entravent pas la formation des cristaux, ce qui permet la création de cristaux plus grands et plus parfaits”.

En juin dernier, l’entreprise a décidé d’envoyer une capsule dans l’espace avec à son bord tout le nécessaire pour réaliser cette préparation. Après plus de deux mois, la capsule américaine de Varda Space, positionnée en orbite dans l’espace, devait revenir sur Terre. Seulement, elle n’a pas reçu les autorisations de l’aviation fédérale, ni celle de l’US Air Force pour pouvoir regagner la Terre. Les deux instances déplorent des “risques pour la sécurité et un manque d’analyses d’impact”. Elles craignent que la capsule ne soit déviée, car en général, ces engins atterrissent dans la mer. Or, la capsule de Varda Space devait, elle, atterrir sur une base militaire dans l’Utah, aux Etats-Unis.

La startup de son côté n’a pas commenté les décisions de l’aviation fédérale et de l’US Air Force, mais tient à rappeler sur X (anciennement Twitter) que “notre capsule est saine dans tous ses systèmes”. Elle a “été initialement conçue pour une année complète en orbite si nécessaire”.

 

 

[Avec huffingtonpost.fr]

 

Source :
www.egora.fr
Auteur : Mathilde Gendron

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