Entre 5000 et 8000 étudiants et médecins ont défilé à Paris, ce mardi 29 avril, selon les syndicats pour protester contre la proposition de loi Garot qui veut réguler leur installation. Une mobilisation plus suivie qu’en 2022.
Aveline Marques, rédactrice en chef web,
Justine Maurel, journaliste multimedia,
Chloé Subileau, cheffe de la rubrique étudiants
De Jul à “Rasputin”, ils ont embrasé les pavés parisiens : ce mardi 29 avril, entre 5000 et 8000 étudiants et jeunes médecins, selon les organisateurs, ont répondu à l’appel des syndicats pour manifester dans la capitale contre la proposition de loi Garot, qui vise notamment à réguler l’installation. D’après l’Anemf, la mobilisation serait encore plus suivie qu’en octobre 2022, lorsque plus de 2000 étudiants étaient descendus dans la rue contre la 4e année d’internat de médecine générale.
Ce mardi, d’autres rassemblements étaient organisés un peu partout en France, comme à Lyon où plusieurs centaines d’étudiants en médecine se sont rassemblés devant la fac de médecine de Lyon-Est avant de prendre la direction de l’ARS, indique l’AFP.
“Assez de tout nous imposer”, “médecins pas larbins”, “non à la coercition” ont scandé les manifestants parisiens, tandis que des pancartes dénonçaient un “garot trop serré” pour une “médecine nécrosée” et la volonté illusoire des députés de “répartir la pénurie”. Les médecins ne sont pas de la “confiture”, proclamait une autre pancarte : “c’est pas moins on en a, plus on l’étale”.
Partant du Panthéon, le cortège parisien s’est élancé à 14 heures vers la place Vauban. Une délégation devait être reçue au ministère de la Santé à 16 heures.
En parallèle, une grève a été entamée lundi 28 avril. D’après les organisations syndicales, elle serait particulièrement suivie par les internes, qui seraient environ 15 000 à s’être déclarés grévistes, dont 1700 à Paris. Des chiffres qui n’ont pas encore été confirmés par le ministère.
Manifestation des étudiants et médecins à Paris, le 29 avril 2025 © Chloé Subileau
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