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EGORA – Présence en cours, témoignages… Comment les patients vont participer aux études de médecine

Les modalités de participation des patients aux études de médecine ont été précisées dans un arrêté, paru le 5 février au Journal officiel.

Chloé Subileau

Amphi

La place des patients dans le cursus des étudiants en médecine est désormais précisée. Un arrêté paru au Journal officiel le 5 février est, en effet, venu encadrer les modalités d’intégration de ces patients dans “les formations pratiques et théoriques” des carabins. En janvier 2024, un comité, piloté par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), avait publié un rapport sur cette évolution ; 23 recommandations avaient été dégagées. L’arrêté nouvellement publié s’inscrit dans la suite de ce rapport. 

Lire aussi : Participation des patients à la formation des médecins : où en est-on ?

Le texte précise ainsi que “la formation pratique et théorique peut faire appel à la participation de patients, en binôme avec un personnel enseignant”. Leur intégration peut se faire lors de cours magistraux, d’enseignements dirigés, de témoignages, d’analyses de pratique, d’entretiens interprofessionnels, de simulations, ainsi que dans le cadre des examens cliniques objectifs et structurés (Ecos).  

Une participation limitée à certains sujets

“Les interventions des patients peuvent également s’inscrire dans le cadre des stages en accord avec le responsable de l’entité agréée comme terrain de stage”, peut-on lire.  

“Les patients peuvent [aussi] participer à la conception de situations cliniques pour les examens cliniques objectifs et structurés, organisés par les universités”, indique l’arrêté. Ils peuvent, en outre, participer à la construction d’enseignements, à leur animation et au contrôle des connaissances et des compétences des étudiants.  

Toutefois, les sujets sur lesquels les patients sont autorisés à participer à la formation se limitent à ceux sur “l’annonce diagnostique”, “la relation médecin-malade”, “l’éducation thérapeutique du patient”, “le suivi des maladies chroniques”, “la fin de vie” et “les dommages associés aux soins”, précise le texte. 

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