– Les cabines de téléconsultations :
Faire des diagnostics d’otite ?? en téléconsultation ou gérer des douleurs abdominales à distance… en semaine mais aussi en période de PDSA alors qu’un médecin du territoire est d’astreinte !
Et avec la bénédiction de la CPAM qui finance la première année à hauteur de 1225 € les cabines installées dans les pharmacies, et remboursent allègrement tous ces actes de médecine dégradée !
C’est encore plus scandaleux dans les territoires où existe un Service d’Accès aux Soins.
On a appris récemment la faillite de la société H4D en Seine-et-Marne. 10 cabines hors service, financées par le département.
Que d’argent public gaspillé.
– Les dépistages en Médico-bus :
Les chouchous des élus locaux qui se font avoir de bonne foi et sont heureux d’être pris en photo dans les journaux régionaux.
Faire faire des ECG ou des dermatosocopies par des paramédicaux, avec interprétation à distance mais sans service après-vente.
Devinez qui gère quand un résultat est anormal ! Et sans tri des personnes à dépister !
11 000 € la semaine de location du médico bus, non compris la rémunération des professionnels de santé qui y interviennent.
Que d’argent public gaspillé.
– Les centres de santé soi-disant « solidaires » :
Chaque centre coûte 170 000 € aux tutelles et départements, non compris les locaux qui doivent être offerts par les communes.
On rémunère avec cet argent des directeurs des opérations, administratif, financier, chargé de déploiement, responsable RH, contrôleur de gestion, responsable de communication, responsable de l’offre de soins !!!…
Et des médecins pour la plupart retraités, salariés 200 € par jour.
Inutile de vous dire que les semaines ne sont pas toutes pourvues en présence médicale. On vend du rêve sans continuité des soins et sans PDSA.
On fait la moitié du job, mais avec la bénédiction de la ministre qui est allée adouber un centre en Creuse.
Que d’argent public gaspillé.
STOP à cette gabegie.
Aidons plutôt les médecins de famille et les médecins en cumul emploi/retraite, qui assurent sur leur territoire la continuité des soins, la PDSA, le suivi des patients atteints de pathologies chroniques et qui manquent de locaux, de secrétariats, d’assistants médicaux…
|