Pour répondre à la demande de PMA, il faudrait “doubler le nombre de donneurs [de spermatozoïdes] pour atteindre au moins 1400 par an”, estime l’Agence de la biomédecine, qui souligne que les dons d’ovocytes sont également “insuffisants”.
1 400. C’est le nombre de donneurs de spermatozoïdes qu’il faudrait chaque année en France pour faire face à la demande d’assistance médicale à la procréation (AMP ou PMA), estime l’Agence de la biomédecine. Soit le “double” d’aujourd’hui – ils étaient 673 en 2023. Le problème se pose également pour les dons d’ovocytes.
En effet, l’entrée en vigueur de la loi bioéthique il y a deux ans, qui a permis l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, les demandes ont explosé : on dénombrait 13 000 demandes en 2023, pour seulement 5 300 actes réalisés, et les délais d’attente s’allongent, rapportent nos confrères de franceinfo.
L’an dernier, chez les couples de femmes et les femmes seules, “qui représentaient 81 % des dossiers de PMA avec don de spermatozoïdes”, “les demandes de première consultation ont progressé de 25 % entre le second semestre 2022 et le premier semestre 2023, soit un total de 7 216 en six mois”, ajoute le média.
L’Agence de la biomédecine a ainsi décidé de lancer à la rentrée une campagne pour inciter au don de gamètes. Un bus sillonnera toute la France : “Il va s’arrêter dans dix villes en France dans lesquelles il y a centre de don de gamètes. Sur le stand, il y aura des médecins du centre, d’anciens patients… Et on peut directement demander un premier rendez-vous”, a précisé la Dre Claire Devienne de l’agence.
[Avec franceinfo.fr]
Source :
www.egora.fr
Auteur : Louise Claereboudt
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