Alors qu’un cyclone traverse La Réunion et que l’on envoie des Médecins au front, (lire ci-dessous), calme plat sur le front des négociations conventionnelles.

Une réunion multilatérale concernant les revalorisations tarifaires devait se tenir le 25 janvier, celle-ci a été repoussée au 8 février.

Attente d’un Ministre délégué à la Santé, voire d’un secrétaire d’Etat… ?

Travail de notre ministre actuelle pour renégocier l’enveloppe budgétaire ?
Attente encore du discours de politique générale de notre Premier Ministre ?
Les revendications de la CSMF, loin d’être utopique restent en suspens.
G à 30 euros pour tous, maintenant, dans 6 mois, de façon progressive ?
Revalorisation du Forfait Patientèle Médecin Traitant (FPMT) ?
Hiérarchisation des actes ?
Le gouvernement réfléchit-il à cet épouvantail qu’est la capitation ?
Bref, sans être naïf, l’ensemble des médecins libéraux espèrent des avancées notoires qui permettront une prise en charge médicale qualitative que la population française attend.
Rendez-vous le 8 février.

Dr Emmanuel BOIGE, Secrétaire général adjoint Les Généralistes-CSMF 

Alors que La Réunion se remet du passage d’un cyclone dévastateur, une situation incongrue se dessine.

Des médecins libéraux, envoyés au cœur de la tempête, sans directives claires, avec un manque de coordination flagrant entre l’ARS et la Préfecture. Nous, médecins, sommes sommés de naviguer dans ce chaos.

Cette contradiction est alarmante. D’un côté, une interdiction stricte de circuler pour la population, de l’autre, des professionnels de santé livrés à eux-mêmes, sans moyens adéquats pour affronter les dangers d’une île en proie aux éléments déchaînés. Où est la logique lorsque les médecins libéraux, sans véhicules adaptés, sont censés traverser des routes barrées par des arbres ou des radiers en crue ? Qui évalue l’état du réseau routier dans ces conditions extrêmes ? Ajoutons à cela la remise en état de l’électricité qui ne semble pas être la priorité.

Après la levée de l’alerte rouge, les professionnels de santé libéraux se sont rapidement mobilisés, prêts à reprendre leurs activités dans leurs cabinets. Cependant, ils se sont retrouvés face à un obstacle majeur : l’absence d’électricité et d’eau. Dans ces conditions, leurs cabinets, bien que cruciaux pour la reprise des soins post-cyclone, n’ont pas été considérés comme prioritaires pour le rétablissement de ces services essentiels. Cette situation a conduit à un paradoxe déconcertant : il n’y a plus d’urgence à restaurer l’activité des médecins libéraux, essentielle pourtant à la santé publique. Certains médecins ont dû attendre jusqu’à dix jours pour que l’électricité et l’eau soient rétablies, entravant sérieusement leur capacité à fournir des soins nécessaires.

Face à ce manque de soutien, les représentants des médecins libéraux attendent avec impatience une réunion avec l’ARS et la Préfecture pour clarifier et résoudre cette problématique critique. L’Union Régionale des Médecins Libéraux de l’Océan Indien exige des clarifications. Nous appelons à une réunion urgente avec les représentants de l’ARS et de la Préfecture. Il est impératif de définir le rôle et les missions des professionnels de santé dans de telles circonstances. Un groupe de travail doit être constitué pour élaborer des procédures claires, évaluer les moyens nécessaires en cas de sortie et discuter des modalités de réquisition en urgence.

Un rendez-vous incontournable pour toutes celles et ceux qui concourent à l’organisation des soins en Ehpad : médecins coordonnateurs, IDEC, cadres de santé, psychomotriciens, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychologues, psycho-gériatres, pharmaciens de PUI, orthophonistes, responsables des soins dans les ARS et les Départements et évidemment … directeurs et directrices d’Ehpad.

Comme les années précédentes, le Dr Pascal MEYVAERT, médecin coordonnateur en Alsace, et Président du Syndicat des médecins coordonnateurs, EHPAD et autres structures, Généralistes et Gériatres, (SMCG-CSMF) participera à ces Assises Nationales.

Une remise sur le prix d’inscription est réservée aux adhérents au SMCG-CSMF. Rejoignez-nous !

Les innovations numériques en santé devraient faciliter notre pratique et autonomiser les patients souffrant de pathologiques chroniques, tout en nous redonnant du temps médical dans le respect du patient et de la règlementation.

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