Une rue au nom du médecin qui répondra à l’appel de la maternité de Sedan

Une rue à votre nom. C’est la promesse faite par le maire de Sedan aux spécialistes qui viendront en renfort à la maternité de la ville.

 

Pour attirer des médecins, certains font des vidéos créatives, d’autres proposent un confort d’exercice… La maternité de Sedan, elle, offre la postérité. Les spécialistes qui répondront à l’appel de l’établissement verront une rue de la ville de Sedan ou de Charleville-Mézières rebaptisée à leur nom.

“On a tous des rues avec des noms de fleurs, des noms d’arbres… On peut donc aisément débaptiser et rebaptiser au nom d’éventuels anesthésistes qui viendraient nous donner le coup de main nécessaire”, explique le maire de Sedan, Didier Herbillon, à TF1 qui relève l’information.

Et il y a urgence. En avril prochain, les deux anesthésistes partiront à la retraite. Et pour l’heure, aucun remplaçant en vue. Inauguré il y a moins de dix ans, l’établissement est bien équipé et les anesthésistes sont embauchés au salaire maximum, quelle que soit leur ancienneté, assure le maire.

[Avec TF1.info]

Source :
www.egora.fr
Auteur : Fanny Napolier

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Pour trouver des médecins, des communes font appel… à des détectives privés

Petites annonces, banderoles, clips…. Les communes redoublent d’imagination pour faire venir des médecins. Et désormais, certaines s’offrent les services de détectives privés.

 

“Un jour, le maire de Pleucadeuc (56) m’a confié qu’il n’y avait plus de médecin dans la commune. Et il m’a demandé si je ne pouvais pas l’aider”, raconte Jean-Claude Le Badézet, à la tête d’un cabinet d’enquêtes, dans les colonnes du Télégramme.

Ce qui a commencé comme une blague est vite devenu un sujet très sérieux, retrace le quotidien breton. Le juriste passé par l’institut de formation des agents de recherches de Montpellier, spécialisé dans la recherche de personnes disparues, a décidé de développer une nouvelle activité, qu’il conçoit comme “une mission de service public” : la quête de professionnels de santé pour le compte des communes.

Comme, il y a quelques années, il a réussi à faire s’installer “une petite dizaine de praticiens” à Pleucadeuc, des communes voisines ont décidé de faire appel à ses services. Mais la mission n’est pas simple pour le détective, qui travaille avec une juriste : il faut débusquer les éventuelles recrues dans les hôpitaux, les facs, argumenter sur les avantages… Entre le début de la mission et l’installation, il s’écoule “en moyenne entre quatre à six mois”, raconte-t-il. Quand cela aboutit.

[Avec Le Télégramme]

Source :
www.egora.fr
Auteur : Pauline Machard

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Une commune enrôle Michel Cymes pour l’aider à attirer des médecins

Chartres métropole a décidé de solliciter Michel Cymès afin de l’aider à attirer et faciliter l’installation de nouveaux médecins sur le territoire. L’ancien ORL s’est prêté au jeu, avec humour.

 

“Et maintenant, un duplex qui va intéresser les futurs médecins”, indique Michel Cymès dans une vidéo, déguisé en présentateur de journal télévisé. Jouant l’animateur, le médecin ORL a aidé Chartres métropole à réaliser un clip humoristique pour attirer les jeunes médecins et mettre en avant le territoire, afin de les inciter à s’installer durablement.

La situation de Chartres est en effet critique, comme beaucoup de communes en France. En 2022, elle a enregistré 18 départs, pour 2 installations seulement. Dans cette vidéo, Michel Cymès fait donc semblant de passer l’antenne à une journaliste, en pleine interview avec un jeune gynécologue-obstétricien, qui commence par vanter les atouts de la ville avant de partir faire sa tournée dans son “véhicule de fonction”… un avion. Passé cette touche d’humour, le clip enchaîne ensuite sur les véritables qualités de Chartres.

 

 

Si le médecin a accepté d’apporter son aide à la commune, c’est parce qu’il y a réalisé son internat, entre 1984 et 1989. “C’était naturel pour moi de les aider, explique simplement Michel Cymes. Il faut impérativement faire quelque chose pour lutter contre ces déserts médicaux. De plus, mon attachement à cette région est fort. J’ai appris beaucoup à Chartres”, a-t-il commenté auprès du Parisien.

[Avec Le Parisien]

Source :
www.egora.fr
Auteur : Marion Jort

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