Une larve de six centimètres régurgitée par un bébé de 4 mois

Près de Saint-Malo (Ille et Vilaine), un bébé a régurgité une larve de six centimètres après avoir eu jusqu’à 41°C de fièvre. Ses parents pointent du doigt le lait infantile.

Mi-novembre, près de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) un bébé de quatre mois tombe subitement malade et présente des symptômes inquiétants : fièvre qui monte jusqu’à 41°C et baisse d’appétit. “Nous sommes allés plusieurs fois à l’hôpital. Elle mangeait moins et refusait ses biberons. C’était inhabituel chez elle. On était très inquiets”, témoignent les parents dans le journal Ouest France. Les médecins diagnostiquent à ce moment des brûlures d’estomac, mais les traitements restent sans effet.

Le 21 novembre, alors que l’enfant se trouve chez sa nourrice, elle régurgite un ver gris de six centimètres avec de la bave. “Elle gesticulait et elle grognait, on voyait qu’elle était gênée”, raconte l’assistante maternelle qui va de surprise en surprise : écrasé, le ver continue malgré tout de bouger et se rétracte.

La mère du bébé se précipite alors chez leur médecin généraliste qui lui explique que le ver ne peut pas venir d’un corps humain et qu’il s’agit “d’une larve”. “Elle m’a dit qu’elle s’était probablement développée dans son corps. La médecin n’avait jamais vu ça”, explique-t-elle.

Soupçons sur le lait infantile 

Puisque les parents assurent laver les biberons “au lave-vaisselle”, difficile de comprendre d’où vient cette larve. Après des recherches menées sur Internet, ils trouvent toutefois un début de réponse en découvrant un cas similaire chez une famille des Landes, qui a découvert une larve vivante dans le biberon de leur bébé et qui mettent en cause la marque de lait infantile Gallia.

“J’ai fait le rapprochement, car cela arrive au même moment. Mon bébé se nourrit exclusivement de lait en poudre Gallia (Galliagest premium, de 0 à 6 mois). Je ne les accuse pas, mais je me pose des questions ! Il n’y a que le lait qui a pu faire ça. J’en ai parlé à mon médecin”, argue la mère auprès du quotidien. Ce n’est pas tout : “La famille a été contactée par trois autres couples, qui ont été confrontés à des problèmes similaires avec des larves.” 

Des analyses sont en cours pour analyser la larve. Quant à la boîte de lait, elle a malheureusement été jetée une fois terminée. Contacté par Ouest France, le laboratoire Gallia “n’était pas joignable”.

[Avec Ouest France]

Source :
www.egora.fr
Auteur : M.J.

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Déplaquée par erreur par la Sécu, une généraliste perd ses patients

A la suite d’un bug, la CPAM a indiqué à certains des patients du Dr Bailly-Agaledes, généraliste à La Trinité (Alpes-Maritimes), qu’elle n’exerçait plus.

C’est en recevant le coup de téléphone d’une patiente s’inquiétant de ses remboursements que le Dr Cindy Bailly-Agaledes a appris que la CPAM l’avait déplaquée. Jusqu’alors, la généraliste voyait ses patients changer de médecin traitant les uns après les autres, sans comprendre ce qu’elle avait bien pu faire de mal.

La CPAM aurait en effet adressé à certains de ses patients un message les informant que la généraliste cessait d’exercer, informe Nice Matin. Un bug corrigé 48 heures plus tard. Mais le Dr Bailly doit désormais en subir les conséquences. “J’ai déjà demandé à la Sécurité sociale s’il était possible de me faire parvenir la liste des patients qui ont reçu ce message pour pouvoir les contacter directement”, précise-t-elle au quotidien régional, avouant être “désemparée” par la situation. “J’aimerais faire savoir au plus grand nombre que je suis toujours en exercice.”

Source :
www.egora.fr
Auteur : A.M.

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Des siamoises séparées avec succès à Lyon

Nées début novembre, des siamoises camerounaises reliées par l’abdomen ont été opérées à Lyon pour les séparer. Une première pour l’hôpital.

L’opération a duré cinq heures. Au terme d’une intervention qui s’est déroulée “avec succès”, deux petites siamoises camerounaises reliées par l’abdomen ont été séparées, ont annoncé les Hospices Civils de Lyon.

Nées le 6 novembre 2018 au Cameroun, les petites filles ont été séparées par les médecins du service de chirurgie pédiatrique de l’hôpital Femme-Mère-Enfant-HCL. Elles étaient reliées par l’abdomen avec une partie du foie en commun, précisent les HCL dans un communiqué.

Elles sont actuellement en réanimation dans un état stable. L’opération a mobilisé deux équipes afin de s’occuper de chaque bébé, soit une vingtaine de personnes. Il s’agit d’une première pour l’un des plus grands hôpitaux pédiatriques de France. “Nous avons instauré un pool d’anesthésistes, de chirurgiens et de réanimateurs et chaque spécialité a évalué et expertisé la prise en charge très spécifique des fillettes”, explique le Pr Pierre-Yves Mure, chef de service adjoint en chirurgie pédiatrique à l’hôpital Femme Mère-Enfant dans un communiqué.

“Chaque membre de l’équipe a su adapter sa pratique à la morphologie atypique des deux petites”, se félicite-t-il. “En tant que spécialiste de la greffe de foie, je suis intervenu sur cet organe et je n’ai pas eu de complication”, ajoute le Dr Rémi Dubois, praticien de l’établissement.

A leur sortie de réanimation, les enfants seront transférées dans le service de chirurgie pédiatrique pour des soins de suite et de rééducation. Les fillettes ont été vues, ainsi que leur maman, par un psychologue et leur devenir psychologique et psychomoteur sera surveillé.

Une conférence de presse sera organisée en fonction de l’état de santé des jumelles d’ici une dizaine de jours en leur présence ainsi que de celle de leur mère, de l’équipe médicale et de la Chaîne de l’Espoir, qui a organisé leur venue en France début novembre.

Rejetée par le père des petites siamoises et une partie de la famille, leur mère s’était réfugiée à l’hôpital gynéco-obstétrique pédiatrique de Yaoundé, où les bébés avaient grandi en attendant l’opération. En 2015, la Chaîne de l’Espoir avait déjà rapatrié deux bébés siamois de Guinée Conakry, opérés avec succès à l’hôpital Necker Enfants Malades à Paris.

[Avec AFP]

Source :
www.egora.fr
Auteur : M. J.

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