Cas exceptionnel : elle accouche de jumeaux un mois après avoir mis au monde un premier bébé

Jusqu’ici, seuls 5 cas avaient été rapportés dans la littérature médicale. Une Bangladaise de 20 ans vient d’accoucher de jumeaux, 26 jours après avoir mis au monde un bébé prématuré. Les médecins n’avaient pas réalisé qu’elle possédait un utérus didelphe.

 

Vingt-six jours après avoir accouché d’un petit garçon prématuré, Arifa Sultana a eu la surprise de perdre à nouveau les eaux. A son arrivée à l’hôpital, les médecins constatent que la jeune mère de 20 ans s’apprête à mettre au monde des jumeaux, un garçon et une fille. Vendredi 22 mars, une césarienne est pratiquée. Mardi dernier, la jeune mère a pu rentrer chez elle : les trois bébés et leur maman se portent bien.

“En plus de 30 ans de carrière médicale, je n’ai jamais vu un cas comme ça”, a déclaré Dilip Roy, haut responsable médical de Jessore, qui s’interroge : comment les médecins ont-ils pu ne pas voir que la patiente était née avec deux utérus ?

L’utérus didelphe est une malformation utérine congénitale, dont la fréquence est de 0.3% dans la population générale féminine, nous apprend le Dr Marc Gozlan, sur son blog Réalités Biomédicales. Le risque d’accouchement prématuré est 3.5 fois plus élevé et le taux de grossesse vivante oscille entre 40 et 81.5%, expose-t-il dans un article de mai 2018.

“Une grossesse gémellaire chez une femme porteuse d’un utérus didelphe est un événement excessivement rare” : environ 1 cas sur 1 million de grossesses. Les deux cavités utérines accueillent chacune un fœtus, et se contractent indépendamment l’une de l’autre.

Les cas de triplés sur utérus didelphe sont encore plus exceptionnels : seuls 5 cas ont été publiés sur la littérature médicale. Arifa Sultana est donc tout à la fois malchanceuse et chanceuse, puisque ses trois bébés sont en bonne santé.

Ne gagnant que 63 euros par mois, le couple redoute de ne pas avoir les moyens de les élever.

[Avec AFP et Realitésbiomedicales.blog.lemonde.fr]

Source :
www.egora.fr
Auteur : A. M.

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Rougeole : les enfants non vaccinés interdits de lieux publics près de New-York

Les enfants non vaccinés contre la rougeole ne pourront plus mettre les pieds dans les lieux publics d’un comté au nord de New-York, ont indiqué les autorités. Cette zone est le théâtre d’une épidémie de rougeole depuis plusieurs mois.

 

Alors qu’une épidémie de rougeole touche un comté au nord de New York depuis le mois d’octobre, les autorités viennent de déclarer l’état d’urgence et ont décidé de bannir des lieux publics tous les enfants qui ne seraient pas vaccinés.

L’interdiction, effective pour 30 jours, semble être la mesure la plus radicale annoncée aux Etats-Unis depuis que la rougeole est réapparue dans plusieurs régions.

Le comté de Rockland, situé à quelque 40 kilomètres au nord de New York, compte plus de 300 000 habitants. Une épidémie de rougeole y sévit depuis octobre, lorsque sept voyageurs ayant contracté la maladie sont arrivés dans le comté. C’est la plus longue éruption de la maladie depuis son éradication officielle en 2000, selon le chef du comté, Ed Day.

Le comté a enregistré 153 cas confirmés. Malgré des campagnes de vaccination intensives depuis le début de l’épidémie, quelque 27% des enfants entre 1 et 18 ans ne sont toujours pas vaccinés, a déploré Ed Day.

Source :
www.egora.fr
Auteur : F Na.

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La survie miraculeuse d’un bébé né à 268 grammes

Un nourrisson né à 22 semaines de grossesse a rejoint son domicile sain et sauf. Après cinq mois passés en unité de soins, son poids a plus que décuplé, selon l’hôpital universitaire Keio à Tokyo.

 

Jamais au monde, un garçon aussi petit au moment de l’accouchement n’avait quitté la maternité sain et sauf. Le 27 février, l’hôpital universitaire Keio à Tokyo a annoncé qu’un nourrisson né prématurément et pesant alors 268 grammes a rejoint son domicile en bonne santé. Après cinq mois passés en service de néonatologie, il pesait 3,238 kilos à sa sortie de l’hôpital la semaine dernière et boit normalement du lait, selon un communiqué des médecins. “Je suis heureuse qu’il ait pris tant de poids, car franchement, je n’étais pas sûre qu’il survive”, a déclaré sa mère dans un message transmis aux médias.

Le taux de survie des bébés de moins de 300 g reste faible

La naissance de ce fœtus avait été provoquée à 24 semaines d’aménorrhée (ou 22 semaines de grossesse), en raison d’un arrêt de croissance. Il était alors si petit qu’il tenait dans la paume de la main d’un adulte. Tout en soulignant que les décisions concernant les très grands prématurés exigent prudence et éthique, le médecin qui a suivi ce nourrisson, Takeshi Arimitsu, dit avoir à cœur de “faire savoir que même quand un bébé naît très petit, il existe une possibilité qu’il puisse quitter la maternité en forme”. Le taux de survie des nouveau-nés de moins de 300 g est cependant encore faible, souligne l’hôpital, “surtout lorsqu’il s’agit d’un garçon”. Ces enfants doivent ensuite bénéficier d’une attention médicale particulière au moins durant leurs premières années.

De précédents cas de sortie de l’hôpital après plusieurs mois sans problème de santé de nourrissons garçons nés avec un poids de moins de 300 g avaient été enregistrés en Allemagne en 2009 (274 g) ainsi qu’au Japon en 2009 (297 g), 2011 (294 g) et 2015 (289 g), selon un registre international tenu par l’Université d’Iowa (Etats-Unis).

[Avec AFP]

Source :
www.egora.fr
Auteur : A. F.

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