QUEBEC – Médecins, ils dénoncent une hausse de leurs salaires
Dans une lettre ouverte publiée lundi, une soixantaine de médecins dénoncent les hausses de salaires décidées par le gouvernement québécois. Ils appellent à une meilleure distribution des ressources.
“Nous, médecins québécois qui croyons en un système public fort, nous opposons aux récentes hausses de rémunération négociées par nos fédérations médicales”, écrivent une soixantaine de médecins dans une lettre ouverte mise en ligne ce lundi.
Le gouvernement du Québec a conclu récemment une entente avec la Fédération des médecins spécialistes québécois, comprenant des augmentations de rémunération de 11,2% en huit ans.
“Ces augmentations sont d’autant plus choquantes que nos collègues infirmières et infirmiers, préposés, commis et autres professionnels subissent des conditions de travail très difficiles tandis que nos patients vivent avec le manque d’accès aux services requis à cause des coupures draconiennes des dernières années et la centralisation du pouvoir au ministère de la Santé. La seule chose qui semble être immune aux coupes est notre rémunération…”, peut-on lire dans le document.
“Il est faux de prétendre que tous les médecins souhaitent obtenir une hausse salariale. Cela peut être difficile à concevoir du haut d’une tour d’ivoire. […] Ces médecins ne veulent pas plus d’argent, ils veulent une interdisciplinarité accrue avec des collègues heureux, épanouis et qui ont le sentiment de faire un bon travail. Ils veulent plus de ressources humaines et matérielles pour leurs patients”, affirment notamment les signataires.
Le groupe des Médecins québécois pour le régime public (MQRP), à l’initiative de cette lettre ouverte, appelle maintenant à un rassemblement fin mars “contre l’iniquité de distribution des ressources en santé et pour garder le privilège de soigner les gens selon leurs besoins et non pas selon leurs moyens”.
Lire la lettre ouverte et voir la liste des signataires
[Avec Lapresse.ca]
Source :
www.egora.fr
Auteur : F Na.
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AUSTRALIE – Agressions, lancer de chaises : l’hôpital diffuse les images de violences en salle d’attente
Et si l’idée d’un hôpital australien faisait des petits dans l’Hexagone ? Pour lutter contre les milliers de cas de violence contre le personnel recensés pendant l’année, l’hôpital Royal de Melbourne a diffusé les images de ses caméras de sécurité. Et la vidéo est sidérante.
Des chaises et des ordinateurs qui volent, un patient qui se jette littéralement sur le comptoir de l’accueil, des bassines d’urines vidées dans la salle d’attente… Pour sensibiliser la population à l’augmentation de la violence et des agressions dans les services d’urgence, l’hôpital Royal de Melbourne, en Australie, a décidé de diffuser les images de ses caméras de surveillance en salle d’attente.
“Dans le secteur des soins de santé, nous avons parfois tendance à penser que la violence et les agressions des membres du personnel font partie du travail“, a déclaré la directrice de l’établissement, Susan Harding. “Nous voulons vraiment changer la façon de penser et aider notre personnel à comprendre que la violence et l’agression sur leur lieu de travail sont inacceptables, ils ne travaillent pas quotidiennement pour cela.”
[Avec Rtl.be]
Source :
www.egora.fr
Auteurs : F Na.
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PAKISTAN – Ils ponctionnaient du liquide céphalo-rachidien pour le revendre au marché noir
Ils ponctionnaient du liquide céphalo-rachidien à des femmes contre la promesse d’une dot, afin de le revendre sur le marché noir. Cinq hommes ont été arrêtés au Pakistan. Au moins 90 femmes auraient été victimes de leurs agissements.
C’est l’une des victimes qui a renseigné les enquêteurs. Cinq hommes ont été arrêtés au Pakistan pour avoir ponctionné du liquide céphalo-rachidien à des dizaines de femmes contre la promesse d’une dot. Ils expliquaient aux patientes que la ponction lombaire était requise dans le cadre d’un programme offrant des dots de mariage.
Selon les enquêteurs, le liquide céphalo-rachidien était ensuite vendu au marché noir pour être utilisé lors de transplantations de moëlle osseuse. “Ils ont confessé avoir prélevé du liquide céphalo-rachidien sur au moins dix femmes de la zone et l’avoir vendu à un homme de ménage travaillant dans un hôpital gouvernemental, qui est aussi détenu”, a déclaré un enquêteur de la police d’Hafizabad, ajoutant que l’enquête se poursuivait.
[Avec l’AFP]
Source :
www.egora.fr
Auteurs : F Na.
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JAPON – Les secrets de longévité du plus populaire des médecins généralistes japonais, mort à 105 ans
Shigeaki Hinohara, qui est décédé cet été au Japon à 105 ans, était le médecin le plus populaire de l’archipel. Pionnier de la médecine préventive, il s’astreignait à une stricte hygiène de vie, qui, professait-il, était le secret de sa longévité.
Dans ce pays qui compte près de 20 000 centenaires et où l’espérance de vie moyenne est de 80 ans pour les hommes et 86 ans pour les femmes, Shigeaki Hinohara était très écouté, au point qu’il a continué à recevoir des patients jusqu’à quelques mois avant sa mort.
Le médecin généraliste qui a traversé la Seconde Guerre mondiale, et a soigné les victimes des bombardements incendiaires de Tokyo le 19 mars 1945 dans lesquels 10 000 Japonais ont péri, était un chantre de la médecine préventive. A ce titre, il a reçu trois doctorats honorifiques d’universités japonaise, américaine et canadienne. Il fut l’un des premiers médecins de son pays à préconiser des examens de dépistage et le premier à penser que les maladies comme les accidents vasculaires cérébraux ou les infarctus étaient liées à nos modes de vie, et nécessitaient donc un dépistage précoce.
L’alimentation de ce médecin était très frugale : un jus de fruit, une cuillère à soupe d’huile d’olive, des lentilles en poudre et une banane pour le petit déjeuner. Pour le déjeuner : un peu de lait et quelques biscuits ou parfois rien, par manque de temps. Le soir, le docteur dînait de poisson, de riz et de fruits. Il ne consommait de la viande que deux fois par semaine, à raison de 90 grammes à chaque fois.
Shigeaki Hinohara pensait qu’un humain qui mange ou dort trop manquera d’énergie et d’implication dans ses tâches quotidiennes, ce qui nuirait à son épanouissement. D’où découlerait l’obligation de suivre des régimes particuliers ou de s’astreindre à un temps de sommeil spécifique.
[Avec sciencepost.fr]
Source :
www.egora.fr
Auteurs : C. L B
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