« Je ne vois pas ce que je peux faire de plus, à mon niveau, étant seule en rural avec 2 patientèles à gérer, surmenée, 60 ans… Je travaille un samedi sur deux… je prends les gardes, les astreintes décès en Ehpad… ».
Un exemple d’une réaction d’une consœur syndiquée ou plutôt un cri du cœur quand on parle de réorganisation ou d’en demander plus à ceux qui donnent déjà tant à leurs patients.
Ces quelques mots, on ne peut que les confronter à ceux de la Ministre lors d’une interview pour le journal Le Généraliste : « les médecins ne peuvent plus rester insensibles aux difficultés d’accès aux soins de nos concitoyens ».
Notre syndicat, comme les autres, s’est engagé officiellement afin de tout mettre en œuvre pour assurer un accès aux soins pour tous et partout. Plutôt que de nous culpabiliser un peu plus ou de nous faire passer pour des soignants indifférents et sans cœur face à la situation des français… nous souhaiterions entendre un autre discours.
Celui-ci devrait au contraire être un discours pour féliciter et encourager ceux qui exercent dans des situations extrêmement difficiles mettant trop souvent en péril leur santé morale et physique. Nous payons collectivement des dizaines d’années de mauvaises gestions et de manque de prévoyance des différents gouvernements.
La pression légitime de la population ne doit pas être un blanc-seing pour autoriser tout et n’importe quoi : oui à la télé-expertise et à la téléconsultation encadrées, faites pour et par les médecins, non à ces sociétés qui fleurissent qui moyennant finances promettent des consultations 7/7 en illimités, oui à la délégation de tâches mais avec le médecin comme chef d’orchestre et garant de la bonne coordination autour du patient.
Comme les années précédentes, « Les Généralistes CSMF » seront présents aux journées de la Fédération Française des Maisons et Pôles de Santé (FFMPS) à Nantes les 9 et 10 mars 2018. Retrouvez-nous sur le stand 12S. Programme de ces journées.
Dans le cadre de ces journées, une formation ACFM est proposée le jeudi 8 mars à l’URPS-ML de Nantes, animée par les Docteurs Nicolas Sainmont et Béatrice Fazilleaud sur le thème de la coordination des parcours et organisations territoriales de l’offre de soin ambulatoire. Programme et inscription.
FORMATION : quel statut pour bénéficier des formations ?
Depuis quelques semaines, Evolutis DPC a lancé sa campagne 2018 d’inscriptions. C’est l’occasion de rappeler que pour s’inscrire à un DPC, validant et indemnisé, il faut être un médecin thésé.
Les remplaçants non thésés, dès lors qu’ils cotisent à l’URSSAF, peuvent quant à eux bénéficier de toutes les formations FAF-PM, bien utiles, notamment celles concernant les logiciels informatiques ou encore la nomenclature.
Cette année, le forfait DPC alloué par médecin reste de 21 heures avec une indemnisation de 45 euros de l’heure.
FORMATION : Top départ pour vous inscrire aux Régionales du DPC
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