L’hépatite B affecte l’humanité depuis longtemps

La souche virale de l’hépatite B a été retrouvée sur le corps momifié d’un enfant mort au 16e siècle. Et elle a peu évolué depuis.

 

Des marques sur le visage de cet enfant enterré dans une basilique de Naples (Italie) laissaient penser qu’il avait été infecté par le virus de la variole. Mais selon les chercheurs de l’université McMaster, au Canada, qui publient leurs travaux dans la revue PLOS Pathogens, il s’agit en fait du virus de l’hépatite B, qui infecte encore aujourd’hui 350 millions de personnes dans le monde, provoquant 1 million de décès par an.

Les scientifiques ont analysé de petits échantillons de tissu de la peau et des os, et ont retrouvé des fragments d’ADN viral. Le séquençage du génome révèle qu’ils correspondent à l’hépatite B. Un virus qui touche le foie et peut aussi provoquer des éruptions cutanées.

Cette découverte confirme ainsi que l’hépatite B affecte l’humanité depuis longtemps et a peu évolué au cours des 450 dernières années, explique Hendrik Poinar, généticien à l’université McMaster et principal auteur.

“Ces données montrent l’importance de l’analyse moléculaire pour identifier la présence d’agents pathogènes du passé ce qui nous permet de mieux déterminer depuis combien de temps ils infectent les humains” ainsi que leur évolution au cours du temps, précise-t-il. “Plus nous déterminons la manière dont se sont déroulées des pandémies et des flambées infectieuses dans le passé, plus nous comprenons comment ces virus se propagent aujourd’hui ce qui nous aidera à mieux les contrôler”, fait valoir le chercheur.

[Avec AFP]

Source :
www.egora.fr
Auteur : A.M.

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Une octogénaire retrouvée morte dans la cave de son généraliste

Anne-Marie Bastin, 82 ans, avait disparu depuis un mois. Elle a finalement été retrouvée morte dans la cave de son généraliste. Le jour de sa disparition, la patiente avait bien rendez-vous avec le patricien.

 

Quelques jours avant Noël, le 22 décembre en fin de journée, Anne-Marie Bastin quitte son appartement pour se rendre à pied chez son médecin traitant. Le cabinet est au quatrième étage. Selon l’hypothèse la plus vraisemblable, elle se serait trompée de bouton dans l’ascenseur et serait arrivée au sous-sol.

Tout juste après la disparition, puis une deuxième fois, le 10 janvier, des policiers sont venus entendre le médecin dans son cabinet. Mais sans imaginer un tel scénario. “C’est du jamais-vu, je vais plaider l’erreur humaine. Personne n’y a pensé il y a un mois”, confie Catherine Rosman, la fille d’Anne-Marie Bastin, au micro de RTL. “Je le répète, ma maman allait bien. Je n’aurais moi non plus jamais pensé à la cave du médecin. Hélas, la police non plus n’y a pas pensé.”

L’octogénaire a finalement été découverte à côté de la chaudière dans la cave du médecin. À 82 ans, Anne-Marie Bastin était autonome et très active. Elle ne souffrait pas de la maladie d’Alzheimer.

Selon les premiers constats du médecin légiste, Anne-Marie Bastin est décédée de mort naturelle.

[Avec rtl.be]

Source :
www.egora.fr
Auteur : S. B.

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Expulsé vers l’abdomen, le bébé sauvé grâce à une césarienne express

L’accouchement n’aura duré que 30 secondes. La presse britannique se fait l’échos du “miracle de Noël” que constitue la naissance de Sephina, à la 31e semaine de grossesse.

 

Un mois après sa naissance particulièrement mouvementée, la petite Sephina a pu quitter l’hôpital St-Thomas, de Londres.

Souffrant d’une maladie congénitale, sa mère, 43 ans, a eu recours à plusieurs FIV pour concevoir un enfant. Après quatre tentatives, elle a finalement donné naissance à une fille en 2012. Alors qu’elle était enceinte de son deuxième enfant, un garçon, elle a ressenti de vives douleurs d’estomac au cours du 7e mois de grossesse : son utérus s’est rompu. Né grâce à une césarienne pratiquée en urgence, le bébé, souffrant de lésions cérébrales après avoir été privé d’oxygène, est mort neuf mois plus tard.

Sa troisième grossesse aurait également pu virer au drame, n’eut été la vivacité d’esprit du Pr Andrew Shennan. Se sentant mal au cours de la 31e semaine de grossesse, la maman file à l’hôpital St-Thomas pour un examen. Par chance, l’éminent Pr Sherman, spécialiste des naissances à haut risque, est présent dans le service. Il réalise qu’il s’agit d’une nouvelle rupture utérine, et constate que le bébé a été expulsé vers l’abdomen, empêchant le sang d’irriguer le placenta. “Nous n’avions que quelques secondes pour pratiquer l’accouchement”, témoigne-t-il dans le Daily Mail.

En 30 secondes top chrono, le médecin avait pratiqué une césarienne. “La plus rapide que je n’avais jamais faite, relate-t-il. C’était vraiment un miracle.”

[Avec dailymail.co.uk]

Source :
www.egora.fr
Auteur : A.M.

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