Mercredi 2 août, deux amis ont partagé leur dernier repas. Le lendemain matin, Lucien Perot, 69 ans et Olivier Boudin, 38, ont été retrouvés morts par une voisine au domicile du premier. L’énigme de leur mort vient d’être résolue.

La table du dîner est encore dressée, aucune trace de lutte ou de violence. “Leur visage était paisible, ils donnaient vraiment l’impression de dormir. (…) Autour, tout était en place, les assiettes restaient entamées. Comme si le temps s’était soudainement arrêté”, avait confié le maire du village au lendemain de la découverte des corps de Lucien Perot et d’Olivier Boudin. Leur mort est demeurée mystérieuse jusqu’à ce que l’autopsie soit terminée.

Dans un premier temps, l’hypothèse d’une intoxication alimentaire est envisagée. La boîte de flageolets, que les deux amis ont mangé, est analysée. Mais rien. On pense à un suicide, à un empoisonnement…

Finalement, l’autopsie a levé le voile sur la mort des deux hommes. Lucien, le plus âgé, n’a pas survécu à une fausse route. Un morceau de 44 grammes de viande a été retrouvé, obstruant ses voies respiratoires. Le procureur de Chartres, Rémi Coutin, a précisé que le sexagénaire était “fortement alcoolisé” (2,45 g/l) et que ses dents étaient en mauvais état.

Olivier, le plus jeune, souffrait d’une cardiomégalie, avec un cœur de près de 500 grammes. C’est un malaise cardiaque qui est à l’origine de sa mort. On ne sait pas lequel des deux est décédé en premier. Le procureur de Chartres a souligné qu’il était “statistiquement improbable d’avoir deux décès qui surviennent dans de telles circonstances”. Par mesure de précaution, des analyses toxicologiques complémentaires seront effectuées ces prochains jours.

[Avec Leparisien.fr et Lechorepublicain.fr]

Source :
www.egora.fr
Auteur : F. Na

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