Des chercheurs australiens ont déterminé que notre santé buccale ne sera jamais aussi bonne que celle de nos ancêtres de la préhistoire. Notre bouche actuelle est même dans un “état permanent de maladie”, prévient Alan Cooper, de l’Université d’Adélaïde, qui a mené la recherche publiée par le journal Nature Genetics.

 

Si nos moyens d’entretenir une bonne hygiène buccale ont particulièrement progressé depuis la préhistoire, la nourriture moderne, notamment celle composée de sucre et de farine, a réduit la quantité de “bonnes” bactéries présentes dans nos bouches, permettant aux “mauvaises” de prendre le dessus et de provoquer des caries et autres maladies de gencives.

Pour en venir à ce résultat, l’équipe du professeur Cooper a étudié l’ADN du tartre issu des dents de 34 hommes préhistoriques retrouvés en Europe du Nord. Ils ont ainsi pu déterminer que non seulement nous avions plus de mauvaises bactéries en bouche, mais aussi que toutes les bactéries présentes en général étaient bien moins diversifiées que chez nos ancêtres.

Les deux étapes essentielles qui ont bouleversé notre santé buccale sont l’introduction de l’agriculture il y a environ 7 500 ans et la révolution industrielle qui a conduit à fabriquer de la nourriture transformée. Par ailleurs, l’haleine des hommes préhistoriques “n’était probablement pas si mauvaise”, estime le professeur Cooper.

 

Source :
www.egora.fr
Auteur : A.B.

 

[Avec News.com.au]