L’UNOF, branche généraliste de la CSMF, demande aux députés de bien prendre conscience de la machine de guerre anti-médecine libérale et anti-conventionnelle que représente le P.L.F.S.S..
- Il permet le blocage des avancées tarifaires et empêche la reconnaissance de la Médecine Générale comme spécialité par l’impossibilité d’atteindre une rémunération à 23 euros, légitime et annoncée par le Président de la République lors de la campagne électorale.
- Il crée la possibilité de conventionnement sélectif des médecins installés et limite la liberté d’installation des jeunes praticiens.
- Il met en place un conflit d’intérêt entre le patient et le médecin, ce dernier étant récompensé s’il respecte les restrictions de prescription.
- Il ne clarifie pas le Dossier Médical Personnel sur la possibilité de masquage par le patient de ces antécédents médicaux.
En rajoutant une franchise fléchée qui fait payer les malades pour la maladie d’Alzheimer, le cancer et la dépendance, il institue la double peine en matière de Santé.
L’UNOF-CSMF soutient les jeunes confrères qui apportent une richesse au débat pour l’avenir et qui demandent des mesures incitatives en lieu et place de la coercition.
Devant toutes ces attaques et le retour de la maîtrise comptable à l’encontre du seul secteur libéral, l’UNOF-CSMF espère que la représentation nationale saura analyser les résultats des efforts des deux dernières années et orientera l’avenir dans la seule direction qui permet de faire coïncider qualité et accessibilité des soins et qui a pour nom la maîtrise médicalisée.
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