Globalement, le cancer perd du terrain en Europe. C’est le constat développé dans la revue mensuelle Annals of Oncology parue ce mardi. En 2000, en effet, l’Europe est parvenue à épargner pas moins de 92.500 décès dus au cancer par rapport à 1985. Cela étant, l’objectif visé était une diminution de 15 %, ce qui n’a pas été atteint. Le Pr. Peter Boyle, directeur de la division épidémiologie et bio-stastistiques de l’Institut Européen d’Oncologie de Milan, se montre toutefois satisfait par ce résultat et considère que le programme européen de lutte contre le cancer et les mesures prises ça et là contre le tabagisme sont à l’origine de ce fléchissement.