Lettre Hebdo 835 /// 14-11-2019

 

EDITO : Assistants médicaux : C’est parti !!

Les premiers assistant(e)s médicaux s’installent depuis quelques semaines dans les cabinets médicaux.
On en saura plus dans quelques mois mais déjà, ceux qui avaient expérimenté le dispositif, ne reviendraient en arrière pour rien au monde.
Les médecins français se sont habitués à tout gérer : la bureautique, l’informatique, les appels téléphoniques, la paperasse administrative, la comptabilité…et l’art de la médecine avec toute la concentration et le stress qui en découle.
La majorité des cabinets médicaux fonctionnent avec des standards à distance ou des secrétariats à temps partiel, c’est obsolète et scandaleux.
Quels professionnels, diplômés Bac + 8, fonctionnent sans secrétariat ou sans assistant à temps plein en dehors des médecins généralistes ?
La conséquence, et le législateur l’a bien compris, est que les médecins ne pourront pas absorber seuls tous les patients sans médecin traitant.
Alors, chers confrères et consœurs, saisissons l’opportunité qui nous est offerte, avec l’avenant 7 même s’il n’est pas parfait, d’embaucher des assistant(e)s, pour changer nos pratiques et améliorer nos conditions d’exercice.
Déchargeons-nous de toutes les tâches, qui ne sont pas de notre compétence, pour nous permettre de voir plus de patients dans de meilleures conditions, sans augmenter notre charge de travail. Les assistants vont devenir incontournables comme l’est devenu le dossier informatique qui, en son temps, (souvenez-vous pour les plus anciens) a engendré des craintes à l’époque aussi.
Construisons l’avenir avec Les Généralistes–CSMF et battons-nous pour un assistant équivalent temps plein par médecin avec financement intégral pérenne et non dégressif.
Il est temps de pratiquer une médecine du 21ème siècle avec un médecin traitant, chef d’orchestre d’une prise en charge pluri-professionnelle de premier recours, de qualité, pour chaque patient.

Dr Sylvaine LE LIBOUX, Secrétaire Générale « Les Généralistes-CSMF »

DERNIERE MINUTE :

Les Généralistes-CSMF disent NON, aux côtés de l’Ordre des Médecins, au durcissement des règles de l’accès aux soins des bénéficiaires de la PUMa et de l’AME.
La « fraude à l’AME » est considérée comme mineure par la Cour des Comptes. Elle est de toute façon négligeable au regard du risque sanitaire pour les migrants eux-mêmes et pour la population française.
Ne pas traiter rapidement, entre autres, une tuberculose ou une syphilis (maladies sournoises, on le sait, en recrudescence dans ces populations démunies) est une aberration sur le plan de la santé publique.

Le bureau des Généralistes-CSMF 

BILLET HUMEUR : Une saine remise en cause

Le billet d’humeur initial que j’avais prévu était franchement un billet de mauvaise humeur. Parce que marre d’entendre parler d’exercice isolé, marre de ne plus croire du tout en l’action politique et un peu désespéré de la crise majeure qui s’annonce.
Puis j’ai lu dans une revue professionnelle, Egora pour ne pas la nommer, l’interview d’un député, Jean Carles Grelier, qui d’un coup m’a redonné espoir. Non pas que je prenne partie pour telle ou telle orientation politique ou que je croie encore qu’une fois au pouvoir, son parti appliquerait un tel programme, mais au moins, lire une analyse juste de la situation actuelle et surtout, reconnaître les erreurs majeurs de son parti (en l’occurrence les ordonnances Juppé, la santé comme variable économique, l’absence de réflexion pour l’hôpital et la prise en charge de sa dette, les CPTS formatées bien trop grandes et administratives pour réussir, l’absence de bravoure pour revaloriser la valeur de la consultation en médecine générale à 45 euros ce qui faciliterait la réorganisation des tâches…).
Un vrai regain de forme en lisant ça. Vous en prendrez bien une bouffée ?

Dr Mickael Riahi, Vice-président des Généralistes-CSMF délégué à l’exercice coordonné

LE JOURNAL D’EMPATIX

Nous sommes en 2019. Toute la Gaule se vide irrémédiablement de ses médecins. Toute ? Non ! Quelques villages peuplés d’irréductibles praticiens gaulois résistent encore et toujours à la morosité. Et la vie n’est pas toujours facile pour ces valeureux guerriers.
Mercredi : « Les généralistes restent divisés sur les délégations de tâche » ; en revanche, ils sont très unis pour dire que le G à 25 euros pour les consultations complexes, ça suffit !
Jeudi : « Un médecin sur deux est en souffrance morale ou physique ». Avec Expertix, on alterne une semaine sur deux.
Vendredi : La grande réforme des études de santé est donc parue au Journal Officiel, et c’est extraordinaire, on n’y comprend vraiment plus rien. A part que tout semble fait dès le début pour dévaloriser la fonction de médecin puisque maintenant on s’engage en « filière santé ». Mais en épistémologie, on enseignera encore Hippocrate aux étudiants, ou bien c’est un vieux médecin isolé qui ne comprenait rien à la délégation de tâches ?
Samedi : « Les jeunes généralistes veulent être moteurs sur l’exercice coordonné et pluripro ». C’est bien d’être un moteur, mais un moteur sans voiture, ça ne sert à rien. Et la voiture, c’est le cabinet…
Faudrait peut-être songer à s’installer du coup, non ?

Dimanche : Belle victoire de Liverpool qui semble filer vers le titre. Une occasion de traduire le refrain de leur hymne, « You’ll never walk alone » : Bien que tes rêves soient maltraités et soufflés. Continue de marcher, avec l’espoir dans ton cœur, Et tu ne marcheras jamais seul, Tu ne marcheras plus jamais seul. On pourra toujours chanter ça quand on défilera pour les retraites.
Lundi : Faudra quand même bien préparer la com pour les retraites, parce qu’à défiler à côté des avocats et notaires, on veut nous faire passer pour les professions à « l’ISF apaisé ». Faut pas pousser quand même…
Mardi : On comprend ce qui se prépare pour le Service d’Accès aux Soins, et comme on le redoutait, c’est un 15 déguisé qui va ressurgir, chapeauté par l’hôpital et qui va encore plus semer la confusion. Parfois on se demande qui on interroge dans ces commissions : les médecins ou le trésorier de l’hôpital ?

Dr Mickaël RIAHI

INFO DROIT : Vaccinations obligatoires

Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccinations sont obligatoires et conditionnent l’entrée en collectivité pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Il s’agit des vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, l’hépatite B, les infections à pneumocoque, les infections invasives à méningocoque de sérogroupe C, la rougeole, les oreillons et la rubéole.
Mais 3 vaccins restent obligatoires pour les enfants nés avant cette date : diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.
Si des parents refusent de faire vacciner leur enfant pour des raisons qui ne relèvent pas de son état de santé, ils sont dans l’illégalité. Mentionnez-leur qu’à l’inscription de leur enfant en crèche ou à l’école, les vaccins obligatoires seront réclamés. Si leur refus persiste, indiquez-le sur le carnet de santé de l’enfant et dans son dossier médical. En dehors de contre-indications médicales avérées, le fait de couvrir le refus de vaccins des parents entraîne votre responsabilité professionnelle.

Votre abonnement à la téléconsultation intégralement pris en charge avant le 31/12 !

Saviez-vous que pour toute souscription d’ici la fin de l’année, votre abonnement à la solution de téléconsultation Docavenue est intégralement pris en charge dans le cadre du forfait structure ?

Comme le stipule l’avenant 6 à la Convention Médicale, vous bénéficiez d’un accompagnement dans la mise en place d’outils facilitant le recours à la télémédecine.
Dans ce cadre, deux nouveaux indicateurs du forfait structure ont été mis en place :
• L’indicateur 6 (aide à l’équipement pour vidéotransmission sécurisée), affecté de 50 points, comprend les abonnements à des solutions techniques dédiées telles que la solution Docavenue. Il représente une aide de 350€.
• L’indicateur 7 (aide à l’équipement en équipements médicaux connectés), affecté de 25 points, inclue la liste des équipements nécessaires à la réalisation d’un acte de téléconsultation : stétoscope, othoscope, etc. Il représente une aide de 175€.

Profitez de ces subventions pour sauter le pas en toute sérénité avec une solution s’inscrivant dans le respect du parcours de soins coordonné. Intéressé(e) ? Entrez en relation avec un conseiller Docavenue en cliquant ici !

Aller plus loin :
Accéder au site
Me faire rappeler par un conseiller Docavenue

Quels outils pour bien informer les patients en salle d’attente ?

Avant la consultation et pendant le temps passé en salle d’attente, vos patients sont naturellement enclins à s’intéresser à leur santé, d’une part car ils sont concernés et d’autre part car vous êtes le meilleur relais des messages de prévention.
Investir dans des outils pour bien informer les patients en salle d’attente, tels que des écrans d’affichage dynamique prend tout son sens.

Bien plus efficaces que de simples affiches punaisées au mur, les écrans d’affichage dynamique sont à la fois bénéfiques en termes de perception pour les patients et utiles car ils sont vus par 100% des personnes qui passent par votre salle d’attente.

En revanche, il convient de miser sur une solution qui propose à la fois :
– du contenu pédagogique sur la santé et la prévention
– des messages plus divertissants,
– des informations sur le cabinet et l’équipe soignante.

Pour en savoir plus : lire l’article

En tant qu’adhérent « Les Généralistes-CSMF », profitez de 25% de remise en remplissant ce formulaire.

FORMATION :

Découvrez, dès maintenant, le programme de la 7ème édition des Automnales du DPC qui se tiendra, les vendredi 29 et Samedi 30 Novembre 2019 à Paris.

Des séminaires au plus proche des attentes des médecins généralistes :
 Pesticides, OGM et santé : « Découvrir, Comprendre, Agir »
 Les perturbateurs endocriniens
 Diabète de type 2 : Nouvelle stratégie médicamenteuse
 Téléconsultations et télé-expertises
 Premiers gestes d’urgence, en attendant les secours
 …

Les sessions de formation des Automnales du DPC sont opérées par vos organismes de DPC habilités à dispenser des actions de DPC : l’ACFM, l’AFORSPE et FORMUNOF.

Programme complet et inscriptions : site “lesautomnalesdudpc”

AGENDA:

Evolutis DPC vous propose d’aborder, le temps d’une soirée, le sujet de la retraite du médecin libéral, son fonctionnement, la réversion, le cumul activité retraite, la préparer, la liquider, la réforme des retraites…
Horaires : Accueil 19h30 – Réunion 20h00 – 23h30.
Ces soirées, proposées aux médecins libéraux de toutes spécialités, sont entièrement financées par le Fonds d’Assurance Formation des Professions Médicales.
Renseignements et inscriptions : 01 43 18 88 26.

Vous inscrire maintenant : CLIQUEZ ICI !

Formations ACFM « Médecins agréés pour les permis de conduire »
– Formation initiale des médecins agréés pour le contrôle médical de l’aptitude à la conduite
– Renouvellement d’agrément pour le contrôle médical de l’aptitude à la conduite
Calendrier et inscription