Les Généralistes-CSMF félicite le Dr Jean-Paul ORTIZ pour sa réélection à la tête de la CSMF qui s’est déroulée le samedi 9 mars lors de l’assemblée générale.
L’exercice libéral et notre mode d’organisation doivent plus que jamais être protégés tout en évoluant fondamentalement pour s’adapter aux défis de la démographie médicale, de l’évolution sociétale… Les défis et sujets d’inquiétude sont nombreux: pertinence des soins, recertification, contour de notre profession avec les infirmiers en pratique avancée, e-santé, investissement de sociétés commerciales dans les soins etc…
Une nouvelle équipe va s’employer pour rester, tout comme les précédentes, force de propositions. Le Bureau de la CSMF, outre le Président des Généralistes-CSMF Luc Duquesnel, accueille comme généralistes le Dr Philippe Boutin président de la CN-URPS, le Dr Christine Kowalczyk exerçant à La Réunion et présidente de l’URPS, le Dr Stéphane Attal (Président des Généralistes CSMF Franche Comté), le Dr Yannick Frezet (Loire, ancien président de la CSMF Jeune médecins et vice-président URPS Auvergne Rhône Alpes), Dr Julie Mazet (Haute Savoie, secrétaire générale des Généralistes CSMF), Dr Remi Unvois (président CSMF Meurthe et Moselle), Dr Alain Prochasson (président CSMF Moselle), et le Dr Andry Rabiaza, nouveau président de la CSMF jeunes médecins et chef de clinique en médecine Générale en Normandie.
Lire la composition du nouveau Bureau CSMF

La nature a horreur du vide comme le disait Aristote et les hommes politiques aussi. Si la démographie médicale et l’accès aux soins sont des priorités pour tous, cela n’autorise pas le gouvernement à passer en force et sans véritable concertation avec les syndicats concernant le décret qui encadre la formation d’une nouvelle forme d’exercice: les Infirmières en Pratiques Avancées (IPA).
Comme l’a déjà fait bruyamment la CSMF, nous dénonçons aussi cette mascarade de concertation qui nous est proposée.
En effet, après plus d’une année de concertation entre le Ministère et les ordres médicaux et infirmiers, nous sommes mis devant le fait accompli, avec très peu de marge de manœuvre afin de revoir le texte du décret qui devrait être publié dans 3 mois.
En l’état, ce texte est tout simplement inacceptable !
Nous œuvrons pour que les médecins s’emparent de la coordination sous toutes ces formes, qu’ils revoient leur modèle organisationnel d’entreprise libérale mais nous n’accompagnerons et n’accepterons jamais que le médecin traitant ne soit plus le chef d’orchestre du parcours de santé du patient.
Nous sommes favorables à la délégation de tâche voire au transfert de compétences si, et seulement si, le médecin reste le référent et le coordinateur, qu’il soit à l’origine du protocole qui organise le projet de santé, et donc de soins, du patient au sein de l’équipe de soins primaires. Pour qu’un modèle fonctionne, il faut que cela se fasse en concertation avec les acteurs concernés tout comme les ophtalmologues ont su le faire avec succès avec les orthoptistes ou les anesthésistes réanimateurs avec les infirmiers d’anesthésie.
La pertinence et la qualité des prises en charge par des infirmières de pratiques avancées ne peuvent donc exister que dans un cadre protocolisé.
Lire le communiqué de presse de la CSMF.

Les professionnels de santé – en particulier les professionnels de santé de ville – souhaitant porter des projets pour améliorer l’offre de soins et la prise en charge d’une population ont la possibilité de créer une Plateforme Territoriale d’Appui (PTA). Elle permet de mieux accompagner les professionnels de santé dans la prise en charge des situations complexes. Vous souhaitez en savoir plus sur la création d’une PTA ?
RDV sur le site de la CSMF