Mystère de la médecine : un enfant reste endormi 11 jours sans explications

Aux Etats-Unis, un petit garçon de 7 ans, sans aucun problème de santé, est resté endormi pendant onze jours d’affilée sans avoir été plongé dans le coma. Une situation inexpliquée par les médecins.

 

Dans son édition du 18 octobre, le journal USA Today raconte l’histoire de Wyatt Shaw. Il y a une quinzaine de jours, l’enfant se rend à un mariage avec ses parents, où il est garçon d’honneur, chargé d’apporter les alliances aux mariés. Tout se déroule comme prévu, et ses parents racontent que “le soir de la fête, il était en pleine forme. Il a dansé. Tout allait bien”.

C’est 48 heures plus tard que sa mère se rend compte que Wyatt est incapable de rester éveillé. “Je répétais son nom pour le réveiller, mais il se rendormait tout le temps. Quand il ouvrait les yeux, il avait l’air absent. C’était terrifiant.” Inquiète, la mère conduit son fils à l’hôpital, où il est pris en charge par le service de pédiatrie.

Les médecins l’ont soumis à une série d’examens – IRM, radios, prises de sang et contrôle de son activité cérébrale, mais n’ont rien constaté d’anormal. L’enfant est juste plongé dans un sommeil très profond. C’est seulement onze jours plus tard que le garçon s’est réveillé. Au début, il ne pouvait ni bouger, ni parler. Mais l’enfant reprend ensuite ses esprits, et recommence à avoir une vie normale les heures suivantes, comme si de rien n’était. Il passe toutefois trois semaines dans un centre de réadaptation.

Les médecins de l’hôpital de Norton (Kentucky), où l’enfant a été placé en observation tout le temps où il était plongé dans le sommeil, ne s’expliquent pas du tout ce qui lui est arrivé.

Des spécialistes ont émis l’hypothèse qu’il pourrait s’agir du syndrome de la Belle au bois dormant, appelé aussi, de manière moins poétique, maladie de Kleine-Levin. Cette pathologie très rare touche principalement les garçons et débute généralement plutôt à l’adolescence.

[Avec bfmtv.com et Ouest-France.fr]

 

Source :
www.egora.fr
Auteur : Catherine Le Borgne

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Elle hurle tellement au concert des One Direction qu’elle se fait un pneumothorax

C’est une première, relevée par The Journal of Emergency Medecine : une fan des One Direction, âgée de 16 ans, s’est causée un pneumothorax, un pneumomediastinum et un pneumoretropharyngeum, à force de crier son enthousiasme lors d’un concert.

 

Abuser des One Direction peut nuire à la santé. C’est en tout cas ce que peut suggérer l’histoire de cette fan américaine du boys band britannique. Agée à l’époque de 16 ans, elle failli payer très cher l’amour de son groupe préféré et les cris qu’elle leur a porté durant le concert.

Comme l’explique le site Live Science, le 1 octobre dernier, elle a tellement crié que ses poumons ont été endommagés, elle a souffert d’un pneumothorax.  Son cas est tellement rare qu’il a même fait l’objet d’une étude de cas scientifique, publiée ce 4 octobre dans The Journal of Emergency Medecine.

Le lendemain du concert, a-t-elle expliqué à ses médecins, cette jeune américaine restait essoufflée. Un essoufflement qui perdurait encore le surlendemain. Elle s’est alors décidée à se rendre aux urgences du centre hospitalier universitaire de Dallas, au Texas.

Auteur de l’étude de cas, le docteur Mack Slaughter Jr. raconte que son souffle paraissait normal, même si elle respirait rapidement. Celui qui était interne au moment des faits poursuit néanmoins. En pressant leurs mains autour du cou et du thorax de la fille, les médecins notent un bruit étrange. Comme s’ils écrasaient entre leurs doigts du riz soufflé, décrit-il au site Live Science. Pour les praticiens, c’était le signe d’un pneumothorax. Après une radio des poumons, l’équipe médicale diagnostiqué un pneumothorax, puis un pneumomediastinum – de l’air dans l’espace qui sépare les deux poumons. Et enfin un pneumoretropharyngeum : de l’air à l’arrière de la gorge, cette fois.

“Des pneumothorax, pneumomediastinum et pneumorethropharyngeum spontanés sont rares, diagnostiqués séparément, et en plus la combinaison des trois doit encore être décrite dans la littérature scientifique”, témoigne l’étude de cas. La jeune fille a été prise en charge et son cas n’a plus inspiré d’inquiétude.

De tels cas peuvent apparaître pour les pilotes de chasse, les haltérophiles ou les plongeurs. “Ce cas particulier indique qu’il faudrait ajouter à cette liste les hurlements des concerts de pop“, s’amuse le rapport.

[Avec huffingtonpost.fr]

 

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Auteur : Catherine Le Borgne

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Un bébé de 4 mois drogué à la cocaïne

Le nourrisson avait été hospitalisé au CH de Nïmes (Gard) pour des malaises à répétition. Une enquête est en cours.

 

Comment un bébé de 4 mois a-t-il pu être intoxiqué à la cocaïne ? C’est la question à laquelle tenteront de répondre les gendarmes.

Hospitalisé à l’hôpital de Nîmes, le nourrisson faisait des malaises à répétition. L’analyse de sang a révélé la présence de cocaïne dans son corps.

Devant les gendarmes, les parents ont fini par reconnaître qu’ils étaient consommateurs. Reste à savoir comment leur bébé a pu ingérer la drogue.

[Avec Lci.fr]

 

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Auteur : Catherine Le Borgne

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